Ip Man 2 – Quand Donnie Yen met des droites et des baffes éducatives
Si tu pensais que Ip Man 2 allait juste être une redite du premier film avec un peu de baston au rabais, tu te trompes lourdement, mon pote. Ici, Donnie Yen t’apprend que le kung-fu, c’est une philosophie, pas un truc qu’on fait pour briller au bar. Entre le respect des anciens et la discipline des maîtres, tu réalises que même un high kick peut avoir une morale. C’est beau, c’est intense, et ça frappe comme un poème de Bruce Lee récité en pleine baston.
Le gars Sammo Hung, c’est pas juste un gros bonhomme qui se bat comme si sa vie en dépendait. Il te montre qu’il est possible de peser 120 kilos et d’avoir des mouvements plus rapides qu’une ligne de coke sur une table basse. En plus, il est là devant et derrière la caméra. Résultat : chaque combat ressemble à une choré de John Wick en plus stylé. Du grand art.
Alors là, on atteint le sommet de la caricature. Les Anglais dans Ip Man 2, c’est un peu comme si on avait mélangé Cruella d’Enfer avec le Colonel Moutarde. Les mecs sont là à insulter tout le monde avec des accents forcés, et Twister, leur champion de boxe, c’est le cliché du gros bourrin sans cervelle. C’est tellement exagéré que tu te demandes si ce n’est pas une parodie. Mais bon, ça fonctionne, et ça te donne envie d’encourager Donnie Yen à leur foutre des mandales éducatives.
Les scènes de combat dans ce film, c’est du caviar. Tu ne regardes pas un film, tu vis un opéra en trois rounds où chaque coup de poing est un mouvement de symphonie. Le combat sur la table, c’est une masterclass : équilibre, tension, et arts martiaux qui font pleurer même les plus bourrins. Tu sens que chaque chorégraphie a été travaillée au millimètre près, et ça fait du bien dans un monde où les bagarres de super-héros ressemblent à des soirées pyrotechniques.
Ce qui est bien avec Ip Man 2, c’est qu’il ne se contente pas d’être un simple film de baston. Il y a une vraie réflexion sur la transmission des valeurs, le respect des traditions et l’importance de trouver sa place dans un monde en mutation. Bon, parfois, c’est un peu tiré par les cheveux, mais on pardonne, parce que ça rajoute une couche d’émotion qui te touche là où ça fait du bien.
Ip Man 2, c’est plus qu’un film d’arts martiaux, c’est une leçon de vie. Donnie Yen te prouve que la vraie force, ce n’est pas dans les muscles, mais dans le cœur et la tête. Alors si tu veux voir des combats qui claquent et une histoire qui t’inspire, mate ça tout de suite. En plus, c’est toujours mieux que de se taper un énième blockbuster américain où tout explose sans raison. Ici, chaque coup a un sens, et ça, c’est priceless.
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