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ozz
6 abonnés
197 critiques
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4,0
Publiée le 8 février 2014
Eh bien ma foi je ne me range pas à la majorité des critiques (médiocres)... Ce film est bien mené et le rôle des actrices (principalement) n'est pas des plus faciles et pourtant très bien interprété... Le sujet est rondement mené et on en vient assez rapidement à faire la corrélation entre ce monde "invisible" des prostituées et la réalité "hypocrite" de la journaliste... La fin est explicite! Deux mondes qui se touchent... et qui se méconnaissent. Troublant. Intéressant...
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12 478 critiques
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1,5
Publiée le 2 février 2014
« c’est comme les clopes, c’est difficile d’arrêter ! » Oeuvre ètonnamment dèrangeante où nous sommes en plein dèbat sur la prostitution estudiantine, "Elles" donne un regard inattendu de deux jeunes filles qui assument complètement ce qu'elle font! il n'y a pas de parti pris ici et le moins que l'on puisse dire c'est que la femme choisit sa soumission! Dans "Elles", Malgorzata Szumowska èvoque parfois le cinèma de Jean-Claude Brisseau, un fantasme petit-bourgeois gênant souvent improbable telle la scène des « Feuilles mortes » de Prèvert après l'acte! On est pourtant particulièrement surpris par la composition impressionnante de Anaïs Demoustier et Joanna Kulig qui n'hèsitent pas à se faire humilier devant la camèra d'une rèalisatrice qui les pousse bien au-delà d'elles-mêmes! Malgrè de très grande qualitès d'interprètation (Binoche n'est pas mal non plus en triste bourgeoise), les personnages restent en surface avec une structure narrative et une superposition d'histoires qui ont un mal de chien à tenir la route! il y a aussi cette fascination pour l'ondinisme qui prend beaucoup trop de place dans l'histoire et qui peut vraiment choquer un spectateur de + de 12 ans : cet homme qui paye une pauvre Joanna Kulig pour lui pisser dessus! Scène hard tristement marquante où le dègout est supèrieur au plaisir! Quand on pense qu'une vague de jeunes filles ont pris ce crèneau là, une certaine jeunesse qui, pour s'en sortir, vend son corps, ça fait rèflèchir! Malheureusement, c'est un phènomène très actuel qui n'appartient pas qu'à la France! A noter que le papa de Juliette Binoche joue dans ce film qui devait taper fort mais qui finalement n'atteint jamais son but! Tout comme la Symphonie n°7 de Beethoven qui nous prend jamais aux tripes même si c'est toujours un plaisir de l'entendre! Pour conclure, ce qui est regrettable dans "Elles", c'est que le sujet n'est jamais traitè et qu’en dèfinitive ce n'est pas très grave de se livrer à la prostitution estudiantine! A vous de voir...
Quand on ne sait pas être subtile et suggérer les sentiments ou les situations dramatiques, alors on illustre de façon assez vulgaire son propos ou bien son heure et demie, à coup d'images cliniques, de sourires et de rires gênants à la longue. Ce film est inquiétant dans sa vision qui laisserait à penser qu'il est plus difficile d'exister dans l'austérité d'une certaine bourgeoisie que d'essayer de vivre dans l'ombre d'une prostitution, finalement, joviale et assumée... Tout est dit.
Le tableau de ce travers de la société peu connu que dresse Malgorzata Szumowska est assez réussi. Le sujet est abordé avec ingéniosité. La réalité de la prostitution étudiante que va découvrir la journaliste au fil de son enquête lui permettra d'avoir une vision précise de ce métier, de ce qu'endure ces jeunes femmes et les raisons qui les ont poussées à l'exercer. Une réalité qui aura un impact sur son quotidien, son couple, sa vie de famille et lui fera relativiser ses problèmes. Le parallèle entre la vie plutôt banale, singulière de la journaliste et celui des deux jeunes étudiantes nous permet de faire tomber les clichés que l'on pourrait avoir sur la prostitution et notamment sur les clients et leurs motivations. Le film traite donc de questions pertinentes mais laisse de côté où ne met pas assez accents sur certains pans de la prostitution. Certains pourraient donc trouver cette approche du sujet trop superficielle.
Cependant les acteurs, ou plutôt les actrices, sont remarquables. Juliette Binoche et Anaïs Demoustier incarnent leur rôle avec beaucoup de justesse et tirent le film vers le haut. C'est également le cas du deuxième mouvement de la célébrissime XIIéme symphonie de Beethoven et de la chanson Les feuilles mortes de Prévert/Kosma qui lient l'ensemble avec élégance.
J'ai donc, pour ma part, particulièrement apprécier le film. J'ai, à la fois passé un bon moment, et appris des choses. Je vous le recommande.
Bof, vraiment bof ce film… Je ne trouve pas de qualificatif plus explicite pour décrire mon impression à la fin de ce long-métrage. Il n’est pas vraiment ennuyeux, mais le sujet, l’histoire et la mise en scène sont désespérément insipides voire froids. On suit en parallèle une journée d’une journaliste dont le couple bat de l’aile et les interviews qu’elle a réalisés avec deux étudiantes qui se prostituent pour subvenir à leurs besoins. Le sujet de la prostitution estudiantine n’est pas réellement inédit, il est plutôt mainstream ces derniers mois, du coup on n’est pas vraiment choqué ni réellement intéressé. La mise en scène dans ces deux temporalité accouche d’une ambiance un peu décousue et plate qui n’arrive jamais à générer une quelconque émotion. Le voyeurisme de certaines séquences n’apporte rien que de la nudité presque gratuite, où comme souvent ce sont les femmes qui sont le plus dénudées. C’est, on peut dire, compréhensible quand un homme réalise, c’est assez exaspérant quand c’est une femme qui tombe dans le même travers putassier. L’interprétation est bonne, mais ce bon point ne rachète pas la faiblesse de l’ensemble. En somme un film inintéressant et froid sur un sujet faussement scandaleux enchâssé dans une histoire sans début ni fin qui lasse rapidement le spectateur qui se demande où veut en venir la réalisatrice et ce qu’elle veut dire avec cette œuvre. À voir à la rigueur pour les fans de Juliette Binoche et/ou pour ceux qui sont d’humeur voyeuriste.
Anne, mère de famille et journaliste réalise un reportage sur la prostitution. Plus precisement sur les étudiantes qui se prostituent pour subvenir à leurs besoins pendant leurs études. Si le sujet du film est a priori intéressant, le résultat laisse à désirer. En effet la réalisatrice, sous couvert de faire un film "engagé" (et là je suis prise d'une crise de fou rire incontrôlable ) ne se débarrasse pas des préjuges bien pensant sur la prostitution. Encore une fois rien de nouveau sous le soleil : le propos est victimisant. Le sujet est certes complexe mais il aurait mérité un traitement plus poussé. Mais a ne vouloir choquer personne,on n’intéresse personne non plus. Par ailleurs, le montage alterné entre la vie de la journaliste et les images racontées ou fantasmées des jeunes filles qu'elle interroge ne fonctionne pas : à vouloir jouer sur deux tableaux on finit par ne plus rien raconter. Mention spéciale quand même pour les acteurs.
De manière on ne peut plus classique, "Elles" nous fait découvrir la prostitution estudiantine comme un choix de ces jeunes femmes. L'héroïne se rapproche de plus en plus d'elles, comprenant leur choix. Tout aussi classiquement, on tente de nous faire croire qu'il s'agit d'un dangereux risque lorsque les clients sont violents, irrespectueux ou pervers. On ne peut pas critiquer la prostitution "volontaire" comme un risque qu'il faut condamner et l'élever au même niveau que celles qui sont enlevées, violées, battues et l'en passe pour qu'elles fassent ce métier. Le sujet est donc très mal abordé, accentuant les prises de conscience d'une Binoche peu impliquée. On ne retiendra en fait que les charmes d'une Joanna Kulig qui nous donne envie de casser son plan d'épargne logement pour s'offrir ses charmes. Conclusion : plutôt que nous révéler une conscience, le film nous donne envie d'être client. Quand je vous dis que c'est raté.
Quelle gifle !! Je tire mon chapeau aux trois actrices qui portent le film sur leurs épaules. Et quelles épaules !! Malgré une une entrée en matière lente et une immersion difficile dans les premières minutes du film, Juliette Binoche et ses acolytes nous emmènent dans l'univers d'un sujet tabou : la prostitution étudiante. Mention spéciale à Anais Demoustier : une étoile est née. Point Positif : un sujet brulant Point Négatif : un début assez long
Sans partir dans la vulgarité, certaines scènes sont crues mais apportent de la crédibilité à ce film poignant.
Le sujet est vraiment mal abordé et traité. Une histoire inexistante. Un jeu d'acteur juste sauve le film d'un naufrage mais frustre tant il y avait de la place pour faire mieux.
Les trois actrices jouent merveilleusement bien et la réalisatrice arrive à nous faire douter de nos convictions sur la prostitution. Mais après ? Le sujet abordé est difficile et je reconnais qu'il est plutôt bien traité. Mais que devons-nous en déduire ? Le film apporte plus de questions que de réponses ... Je ne sais plus trop quoi penser. Je dirais qu'on peut conclure trois choses de ce film : - seulement un aspect de la prostitution est traité - notre société est peut-être la cause de la prostitution - la scène de fin à quelque chose de magique et d'irréaliste
Le film de Malgorzata Szumowska n'est pas censé rappelé le chef d'oeuvre de Julia Leigh, Sleeping Beauty. Le décor est soigné, les acteurs de finesse "jouissive", mais je suis dérangé par une chose : la prostitution est certes toujours un sujet sensible, mais la réalisatrice polonaise ici donne une vision trop "propre" du métier. Seul la scène avec Anaïs Demoustier se faisant "violer" pas un client à l'aide d'une bouteille de vin, laisse entrer la part sombre de se "métier". Pour le reste, le film prend des alentours un peu surprenant : le romantisme. Mais ici, l'équation est quelque peu loupé.
Je tire mon chapeau aux trois actrices qui portent le film sur leurs épaules. Et quelles épaules !! Malgré une une entrée en matière lente et une immersion difficile dans les premières minutes du film, Juliette Binoche et ses acolytes nous emmènent dans l'univers de ces étudiantes qui se prostituent. Ce film est une claque de la prostitution actuelle qui peut toucher quiconque aujourd'hui. Sans partir dans la vulgarité, certaines scènes sont crues mais apportent de la crédibilité de ce film poignant. Mention spéciale à Anais Demoustier : une étoile est née.
Le film est lent, et sans intérêt. On attend beaucoup plus de Juliette Binoche et du scénario, qui aurait pu donner quelque chose de très bien, mais ça n'avance pas.