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Charles G
33 abonnés
627 critiques
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3,0
Publiée le 5 février 2012
Une journaliste rencontre deux jeunes femmes qui se prostituent pour payer leurs études. L'une est Française, l'autre étrangère. Là, on nous présente comme postulat de départ que c'est forcément horrible, qu'elles ont nécessairement du mal à se regarder dans un miroir, voire même qu'elles doivent penser que tous les hommes sont des salauds de la pire espèce. Binoche, qui incarne la journaliste, nous véhicule de manière plus ou moins fine ces impressions qui sont les siennes avant même que les interviews n'aient débuté. Sauf que, il n'en est rien. Les filles n'ont pas forcément fait ça par choix, mais elles ont bien choisi de continuer, même une fois que leur compte en banque était costaud. Pourquoi ? L'argent ; le train de vie. Avoir le sentiment de toute-puissance. Oui, mais si elles font ce choix, c'est aussi parce que le travail effectué n'est pas si horrible que ça. Et au final, que nous dit le film ? Et bien, pas grand chose, car il se refuse à une quelconque prise de position. Il dit à peu de choses près "ça peut être difficile, mais pas forcément. Les hommes peuvent être de gros pervers, mais ils sont souvent gentils". Super, on en apprend beaucoup dis-donc ! Restent des scènes, assez nombreuses, de sexe, qui sentent l'amour. Et c'est surement l'aspect le mieux traité du film. Les hommes qui sont là ne cherchent pas seulement l'acte physique, mais de l'amour. Voilà qui est finement évoqué par une prostitué qui fait remarqué que son plus grand étonnement dans ce travail a été de constater à quel point les hommes avaient besoin de dialoguer, de vider leur sac au sens propre comme au sens figuré, ou alors au sens sale comme au sens propre dans l'ordre (oui, je m'amuse, là). un manque de parti pris qui pénalise le film.
Un film qui dérange, de part ses images de sexe crues et son propos. Une prostitution trop belle pour être vraie, une bourgeoise qui découvre son manque de sexe. Au delà de ces caricatures, le film a le mérite d'aborder le problème, même si cela reste maladroit.
La prostitution estudiantine, un bien beau tabou! Du bon matos pour faire un film choc. Plus choc que profond d’ailleurs.
L’histoire est menée de bout en bout en caméra plutôt subjective, et le film apparait comme “inside the documentary”, on suit l’élaboration d’un article de presse sur la prostitution des étudiantes. spoiler: La journaliste en écrivant son papier s’attache à ces jeunes qui étaient si loin d’elle au début, et finit par être renvoyée à ses propres problèmes de couple.
Evidemment il ya a du cul, du cru. Ca peut mettre mal à l’aise les plus prudes.
On prend une claque sur le moment, mais pas plus, c’est un peu dommage. Pour les féministes en quête de sensations fortes!
"Elles" fait un peu office de suite à l'Apollonide. Constatation de la prostitution de nos jours, constatation de la situation de femme en général. Le film n'apporte pas grand chose. Mais le visuel du film, suffisamment bien travailler, et Juliette Binoche, impeccable, rehausse le tout.
aucun intérêt... Je pensais avoir des réponses à certaines questions que je me posais sur la prostitution estudiantine mais en fait les questions posées sont celles que l'on poserait à des prostituées et les scènes de sexe sont trop présentes. On ressort du film avec un impression de vide et de perte de temps
Elles propose une vision "originale", à la fois réaliste et fantasmée, voire romantique, de la prostitution occasionnelle chez les étudiantes, à travers le regard d'une femme mûre, sexuellement frustrée. La mise en scène de Malgorzeta Szumowska ne manque pas de classe, avec une certaine influence kieslowskienne, même si l'abondance de scènes chaudes et explicites ne sert pas vraiment la cause d'un film qui affiche clairement ses positions féministes et qui s'attache, sans oublier de semer le trouble, aux arcanes du plaisir et du désir de son sexe. Juliette Binoche ne manque pas de culot dans une poignée de scènes scabreuses, mais c'est bel et bien la petite Anaïs Demoustier qui emporte l'adhésion, toujours naturelle, dans un rôle, euh, glissant. Focalisé jusqu'à l'extrême dans l'exploration de deux sexualités opposées, le film oublie au passage de traiter le sujet initial, en l'édulcorant et en livrant un message diamétralement contraire au discours dominant, en matière de prostitution. Un film inabouti et sujet à controverses, mais bien loin d'être raté.
Plutôt "Elle" d'ailleurs que "Elles", cette coproduction polono-franco-allemande est un portrait d'une quadragénaire bobo, Anne, saisie par l'inquiétude et le désir à l'occasion d'une enquête destinée à nourrir un article sur la prostitution estudiantine. A qui voudrait comprendre ce phénomène il est donc recommandé de chercher ailleurs des réponses - le contexte n'est qu'un prétexte pour s'attarder sur le démon de midi de la journaliste. Cela donne un film à prétentions "auteuristes", avec de belles images, mais surtout avec plus d'exhibitionnisme et de culture du malsain gratuit que nécessaire. 1,5 étoile pour saluer les bonnes prestations de Juliette Binoche (Anne) et de la fraîche Anaïs Demoustier (l'une des 2 "occasionnelles").
Juliette Binoche est Anne la journaliste, elle est très émouvante, et joue avec délicatesse. Anne, au fil de son article, est déroutée par les témoignages des deux jeunes femmes. Celà la renvoie à sa propre vie et à réfléchir sur celle -ci. La prise de conscience est douloureuse et très bien ressentie à l'écran grâce à l'excellente interprétation de Juliette Binoche. Anaïs Demoutier est magnifique en jeune étudiante, spontanée, vraie, franche. La jeune Joanna Kulig est du même acabit. Les modes de vie de la journaliste et celles des jeunes filles sont diamétralement opposés. La vie confortable et feutrée opposée à des vies dures et ancrées dans la réalité. Peut être un peu trop caricatural !
La réalisatrice ne nous épargne pas dans son film. Elle filme de très près les corps, les visages. Les scènes de nus et de sexe sont provocantes.
je ne suit pas un fan de Binoche et cela se comfirme. Ce film est d' une nulité extreme et c'est peu de le dire. Peut etre je changerait d'avis sur cette (grande actrice) française en allant voir le film de Sylvie Testud.
Sur un sujet de plus en plus d'actualité et peu abordé au cinéma eh bien hélas c'est raté la réalisatrice est passée complêtement à côté de sont sujet pas de scénario quelques scènes baclées ou à la limite du porno melles Binoche et Demoustiers qui sont deux très bonnes actrices se demandes ce qu'elles fond là ,il n'y a tout simplement pas d'histoire car ont ce fiche complêtement justement des histoires des unes et des autres de plus sans me permettre de dire que derrière chaques homme seul se cache un pervers il y avait beaucoup d'hommes seul dans la salle où j'étais du coup je me suis sentie pas très à l'aise
Le sujet de la prostitution estudiantine laisse place à des confessions, des face à face, entre la journaliste bourgeoise, coincée et perdu et les deux étudiantes, vendant leurs corps.
La réalisatrice polonaise signe un film maladroit, mal pensé & parfois réellement malsain. Un sujet délicat, d’actualité et ambitieux qui aurait pu donner un beau film mais elle ne choisit pourtant que trop rarement le bon angle pour traiter son sujet.
Un sujet d’actualité cédant à une mise en scène à la limite de grotesque. Une œuvre prétentieuse, un message maladroit. L’idée ne suffit pas à combler les problèmes d’écriture et le projet qui ne trouve jamais le point d’équilibre voulu.
Des scènes assez désagréable, parfois malsaine (scène de sexe avec l’homme à la guitare), Szumowska cherche à choquer et c’est de la gêne qui ressort un peu plus à chaque scènes de sexe. Ajouté à ça, une scène de viol, peu agréable et une longue scène de masturbation maladroite.
Reste le portrait d’une bourgeoise égocentrée finalement pas très intéressant porté par une Juliette Binoche, d’habitude excellente et qui là déçoit. Anaïs Demoustier & Joanna Kulig jouent juste la plupart du temps mais offrant leur corps dans des situations dégradantes.
Ma critique : http://make-your-own-movies.over-blog.com/
le film "girlfriend expérience" de Soderbergh proposait un vision érotique et esthétique du métier d'escort girl....Le film ici propose un point de vue plutot pornographique et cru de ses étudiantes prostituées....A réserver à un public très averti (16 ans minimum à mon avis), on est par moment dans la perversion sexuelle, deux scènes explicites notamment qui ne prêtent vraiment pas à sourire.....Pour qui cette prostitution de luxe ?, le film donne un côté bobo et très bourgeois de la perversion....Vous l'avez compris c'est un film cru, dérangeant et ce n'est pas la convivialité des deux dernières scènes (accompagnées avec une certaine magie de la musique de Beethoven) qui embellit cet univers ...Bien sûr le film pourra se targuer d'être un tableau social, une réflexion sur le mal être de l'individu lambda ( il faut quand même avoir les moyens), sur la notion de couple qui se disloque, mais il est trop souvent en porte à faux avec un voyeurisme trop explicite pour (à la façon d'un Heineke) délivrer un drame crédible...A noter cependant les belles prestations de Juliette Binoche et Anais Desmoutier qui éclairent ce drame à réserver je me répète à un public plutot averti.....A vous de voir......
Eh bien ma foi je ne me range pas à la majorité des critiques (médiocres)... Ce film est bien mené et le rôle des actrices (principalement) n'est pas des plus faciles et pourtant très bien interprété... Le sujet est rondement mené et on en vient assez rapidement à faire la corrélation entre ce monde "invisible" des prostituées et la réalité "hypocrite" de la journaliste... La fin est explicite! Deux mondes qui se touchent... et qui se méconnaissent. Troublant. Intéressant...