Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
1,0
Publiée le 23 juin 2012
Hyper-prétentieux (c'est pas pour rien que la réalisatrice nous passe Vivaldi et Beethoven) et hyper-démonstratif. L'affiche est trompeuse de surcroit. Binoche, comme à son habitude surjoue. C'est de la grosse merdre en fait.
Source: Plog Magazine, les Critiques des Ours http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2012/02/elles.html
Un film tellement pauvre qu'il laisse de marbre. La réalisatrice tenait là un beau sujet qui aurait pu se révéler fort si elle avait ajouté à son film ne serait-ce que l'ombre d'un point de vue autre que celui qu'elle véhicule par des horribles clichés... En voilà un exemple: Juliette Binoche, journaliste à "Elle", riche, bobo (bah oui elle est riche), qui travaille sur Mac (bah oui elle est bobo), qui mange bio, et est écolo (mais utilise des désodorisants bien polluants pour chiottes, logique) et dont le seul conflit intéressant sera celui qui l'oppose à la porte de son frigo... Voyez le niveau? Les filles prostituées sont elles aussi des caricatures : elles aiment coucher car elles peuvent s'acheter des super fringues et ainsi se faire plaisir (sexuellement). La réalisatrice à omis une chose : la prostitution ne serait-elle pas une nécessité pour celles qui la pratiquent? Or pour ces deux filles, on ne dirait pas (sauf peut-être pour la polonaise qui semble coucher car elle n'arrive pas à avoir de chambre étudiante... Quelle nécessite dis donc). On a juste envie de leur dire : tu couches avec tout le monde? Tu kiffes? Ne t'étonnes pas de te prendre une bouteille dans le cul alors! Bref, un film au récit creux dont les péripéties (quel grand mot pour ce scénario) sont intégralement prévisibles. La scène finale est d'un kitsch et d'un cynisme ridicule, qui révèle l'ombre d'un semblant de féminisme dégueulasse, qui fait plus de mal pour les femmes que de bien. Ennui quand tu nous tiens...
Le scénario est bien ficelé entre la vie de la mère de famille et son travail avec les deux étudiantes. On a un parallèle entre deux vies. On voit en image ce que c'est deux jeunes filles raconte à la journaliste issus d'une famille riche et mère d'un enfant. Ce parallèle nous montre comme on ignore totalement et comme on se permet de juger ces filles, alors qu'elles sont conscientes et que leurs boulot est une drogue pour plusieurs raisons expliquées. La fin du film es vraiment là pour nous montrer que tout le monde se fiche de ce problème.La mère de famille et journaliste Anna est issus d'une famille riche, elle a deux enfants et doit jouer la mère de famille en fessant les courses en élevant ces enfants et en aimant son mari. Mais en parallèle, elle mène une enquête sur la prostitution étudiante. Elle essaye de comprendre le pourquoi du comment. Elle écoute ces deux étudiantes totalement différente comme une mère, avec le regard d'une mère. L'un des étudiante est polonaise et l'autre est française. Toute deux sont pas très riche et font cela pour l'argent, sans pouvoir s’arrêter. Un complicité entre les deux étudiantes et la mère de famille va naître. Juliette Binoche joue magnifiquement bien ce rôle, elle y rentre parfaitement dedans. On dirait que le rôle à été fait pour elle. Anaïs Demoustier et Joanna Kulig paraissent un peu veille pour jouer des étudiantes, mais leurs façon de jouer fait que l'on ne voit pas cela. La réalisation est vraiment superEn général, ce film peut choquer (l'interdiction des moins de 12 ans est vraiment à respecter), mais cela nous permet de prendre conscience des choses qui nous entoure. Il permet de réfléchir à ces sujets, qui sont trop peu mis en avant dans les médias, sauf pour les salir.
Film assez difficile à critiquer, il aborde un thème assez tabou qui est la prostitution. Le film nous emmène doucement vers le coeur du sujet. Ce qui me parait étranger, c'est que les points péjoratifs de la prostitution ne sont pas forcément mis en avant. Ce film reste très neutre et nous aide pas à prendre position, ce qui est aussi bien d'un autre côté. Il pose plus de questions qu'il nous donne de réponses. Les femmes qui tombent dans le milieu sont finalement considérées comme simples étudiantes qui manquent d'argent. Mis à part cette intrigue qui laisse perplexe, les images sont très belles, la maison de Juliette Binoche est magnifique. Certaines scènes sont assez dégoûtantes mais très réalistes au final. La bande-son avec musique classique nous berce tout au long pour nous faire oublier la douleur, la souffrance qu'éprouve la mère, comme les deux étudiantes polonaises et françaises. Autre point positif du film, il n'a pas cet aspect "documentaire" qu'on peut vitre retrouver pour ce genre de film. Je conseille.
J'ai trouvé ce film pas mal du tout, Anne joué par Juliette Binoche est vraiment bien, elle est la journaliste pour un magazine, mariée, elle doit absolument écrire un articles sur la prostitution des étudiant. Elle rencontre Juliette jouée par Anaïs Demoustier qui est juste parfaite dans ce role. Ce film est sans pudeur et est un jet trash mais juste des choses. J'ai mis 3/5
Je vais aller dans le sens des avis déposés, il s'agit là d'un très mauvais film, sans histoire, entaché de scènes pornographiques et limite infectes dont on ne parvient pas s'expliquer comment Binoche et Demoustier ont pu s'embarquer à les tourner. Encore un vrai navet à mettre sur le compte d'un cinéma français de caniveau.
Quelle déception... Un film qui devait taper fort sur un sujet plus ou moins tabou, en tous cas assez méconnu. Juliette Binoche est une journaliste qui interview 2 étudiantes-prostituées. Mais au final le drame social ne s'avère pas être celui qu'on attendait ; ce n'est pas une dénonciation du problème de la prostitution estudiantine mais une fiction où l'héroïne (la journaliste) se remet en question et regarde son quotidien en face après ses rencontres avec les deux étudiantes. Les idées de mise en scène sont pauvres (une fille assise sur la cuvette des WC semble être particulièrement importante) et le montage peu inspiré (scène de sexe plutôt crue, scène familiale et interview et rebelote). Les actrices sont excellentes, Binoche toujours aussi splendide (je suis fan !) et surtout Anaïs Demoustier dans un rôle particulièrement difficile (à tous points de vue). Mais le pire reste le fond du propos ; les deux pute-étudiantes semblent choisir et trop apprécier leur choix de vie d'un côté, ensuite les hommes semblent coupables à partir de l'instant où ils matent du porno. Extrêmement démagogique ce film s'avère surtout prétentieux car la réalisatrice n'a pas le talent de ses ambitions ; la preuve en est que ce qui ressort de son film n'est, à l'évidence, pas ce qui est recherché. Pour les actrices sinon je ne vois pas...
Premier film français pour une jeune réalisatrice polonaise Malgorzata Szumowska, Elles m’a laissé assez perplexe et un avis assez mitigé. Encore un thème, la prostitution, maintes fois (et mieux) traité. L’intention est louable, le traitement pas à la hauteur. Et encore un film au recit éclaté et en flash-backs, très à la mode en ce moment. Le temps d’une journée et du bouclage de son article sur deux étudiantes prostituées, une journaliste de Elle doit faire face à sa propre existence et aux conséquences de ce travail sur sa propre vie. La mise est scène est plutôt élégante et agréable. Mais c’est du côté du scénario que l’on peut émettre quelques réserves. Il parait que le film plait surtout aux femmes qui y voient un côté féministe et dénonciateur alors que les hommes n’aiment pas et s’y voient un peu rabaissés. Sans doute un peu des deux... La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/article-elles-98597242.html
Mais qu'est ce qu'elle cherche Malgorzata ? L'idée de fond véhiculée par ce film ultra féministe est nauséabonde : laisser penser que tous les clients de prostituées sont des détraqués - parfois sexuels -, laisser croire que les rapports de domination dans le sexe sont des atteintes à la dignité. Qui plus est, il n'y a pas de film au milieu de ce fourre-tout d'idées féministes, juste des compilations de témoignages puis de relations sexuelles et de vie quotidienne de la journaliste.
A sauver : de très belles actrices. Absolument rien d'autre.
Vous prenez une famille riche et bobo, parisienne évidemment, comme le cinéma français adore. Vous prenez deux belles étudiantes qui n'ont rien à dire d'elles mêmes de plus que ce que la pauvreté du scénario leur permet de dire. Vous prenez un brin de démagogie et de féminisme. Et vous avez le navet du mois ! Que fait Binoche dans cette galère ? Elle se ridiculise ...
Il paraît que le sujet de ce film affligeant est la prostitution estudiantine… Disons qu’il est effleuré avant de passer rapidement à autre chose et notamment la fascination du phallus à travers les rapports de domination et de possession… Il y a aussi en filigrane l’énoncé de l’intimité, la réalisatrice nous faisant toucher du doigt (si j’ose dire) qu’il y a bien plus écoeurant que le sexe (massage des pieds, repas filmé en gros plan, ondinisme…) Il y a surtout une tricherie immense, les scènes de sexe étant les seules à être simulées. Tant qu’a donner dans l’exhibitionnisme, il fallait avoir le courage de Patrice Chéreau dans Intimité et tourner de vrais rapports sexuels qui auraient pu au moins engager un rapport d’égalité avec les autres. Au lieu de cela, on a un film qui s’arrête à la moitié du chemin et tourne carrément au ridicule dans certaines scènes dites clés comme celles de la danse avec la journaliste (pauvre Juliette Binoche qui semble égarée du début à la fin) ou celle de la fin, où l’on touche au sommet du ringard et du racoleur avec l’ouverture familiale d’un bocal de confiture sur fond de Septième Symphonie de Beethoven ! La grosse tête, c’est apparemment inné chez Madame Szumowska...
4 521 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
1,5
Publiée le 30 septembre 2020
Le personnage de Juliette Binoche dit qu'elle ne boit pas mais cède soudainement et peu de temps après elle boit sous la table. Quelqu'un à la fin du film a apparemment simplement supposé qu’elle comprenait l'état d'esprit et a fait basculer le personnage brusquement sur une résolution morale de cette ampleur. Si le personnage est une buveuse à problèmes en convalescence ou même une alcoolique ce petit détail du personnage ne devrait-il pas avoir la priorité dans ce qui ne va vraiment pas dans sa vie ?. La séquence fantastique où le personnage principal s'imagine entourée de tous les clients masculins décrits par les prostituées qu'elle a interviewées est flagrant et beaucoup trop concret. On pourrait peut-être appeler ca un film axé sur les personnages. Ces acteurs dans ces rôles semblent peu plausibles à être de la famille ou à former des amitiés. Si Elles portaient vraiment sur quelque chose que le public avait besoin de voir alors ce seraient des acteurs comme nous les aimerions les voir. Je suppose que quelqu'un a juste supposé qu'un film français avec des prostituées frapperait automatiquement le public comme artistique...