AlloCiné
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Votre avis sur Le Sous-sol de la peur ?
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spoiler:
Revoir ce film est très édifiant. Édifiant sur la culture américaine et sur ce qu'elle fait des gens de couleur et ceux qui n'ont pas d'argent. Et qui vivent dans des environnements insalubres. Wes Craven réalise une fable anticapitaliste et anti-trump bien avant l'heure ! Le film est très actuel et montre une famille de dégénérés qui séquestre des enfants pour créer une famille idéale, ce qu'ils ne sont pas: ils sont aussi cannibales et sadomasochistes. Tout ceci mélangé avec un suspense très bien mené dans un lieu unique avec des interactions avec des personnages qui vivent dans les murs et au sous-sol; les fameuses personnes qui vivent au sous-sol du titre. Avec cet arrière-plan social et sociologique, Wes Craven nous montre où peut mener la conception républicaine de la société américaine. Un vrai film social et de gauche. Mais aussi un vrai film d'horreur avec du suspense et des surprises et des éléments de gore. Une réussite totale ! Le principal petit défaut et peut-être sa musique très typée années 90, mais elle n'est pas très envahissante. Nous apprécions l'interprétation très gouleyante d'Everett McGill et de sa femme, Wendy Robi, qui sont à la fois horribles, ridicules et comiques.
Par ailleurs le film mélange habilement les codes du film d'horreur adulte avec certains codes du film d'enfants et du merveilleux. Et bien sûr le film est très sombre et très noir. Ce qui peut expliquer son échec commercial à sa sortie. Un film pas très reluisant pour l'Amérique.
Un chef d’œuvre.
ConFucAmuS
Il a beau s'attaquer à la psyché décadente de son pays, Wes Craven n'a pour autant jamais été étiqueté cinéaste politique comme ses compères John Carpenter ou George Romero. Ce qui semble passablement injuste puisque sa carrière fut riche en coup de canifs à l'encontre du rêve américain et de ses mensonges. Le scénariste/réalisateur n'a jamais caché s'être souvent inspiré de faits divers morbides pour créer certains de ses films, meilleure réponse aux mauvaises langues brocardant le cinéaste pour soi-disant inspirer les comportements déviants. Le Sous-sol de la peur est de ceux-là, un projet éminemment sensible dont la puissance évocatrice en font une œuvre importante pour Craven.
Le metteur en scène a souvent pris soin de délimiter un cadre immédiatement familier - à fortiori confortable - pour lentement en déformer les perspectives. Cet opus change légèrement la donne, en cela qu'il nous confronte à un environnement on ne peut plus inconfortable dès le début. Un manoir hantée ? Un désert hostile ? Un cauchemar ? Non, un ghetto et la triste réalité qui l'habite. Notre héros ("Fool") est un jeune garçon, courageux et bien-intentionné mais continuellement ramené à une condition déplorable. Lui et sa famille vivent dans la misère, dans un quartier cerné par le désespoir et les combines minables en attendant que la police ou les huissiers les expulsent. Le voilà donc enrôlé par deux loubards afin de subtiliser quelques richesses à ceux qui les ont dépossédés, les propriétaires. Seulement, lesdits bailleurs vivent retranchés dans une demeure, coupés du monde et rétifs à la moindre intrusion extérieure. Disons que leur maison abrite mille et une surprises, et pas des plus agréables. Arrivé à l'intérieur, le film révèle sa vraie nature.
Craven assume une filiation avec les contes des frères Grimm dans cette relecture trash et outrée de la maison hantée. Trésor caché, princesse à libérer, pièges à satiété et un couple d'ogres bien cintrés ; derrière le périple qui attend le minot, Le Sous-sol de la peur est une attaque en piqué sur le capitalisme et ses conséquences désastreuses sur le contrat social. La métaphore est limpide sans être grossière. Les propriétaires n'ont pas besoin de nom pour devenir la synthèse d'un système glouton qui se nourrit du racisme et des inégalités pour prospérer, en ne laissant que des miettes à ses innombrables victimes. Juste assez pour lui permettre de subsister indéfiniment (?). Intelligemment, le long-métrage inverse le schéma typique puisque l'espoir émerge des sous-sol ou de derrière les murs. On ne pourra pas lui reprocher d'explorer tous les recoins de la maison. Les personnages s'infiltrent dans chaque parcelle comme dans un jeu de cache-cache mortel.
On retrouve la signature Craven dans un ton qui oscille entre humour et horreur, avec cette fois un zeste de tendresse pour son petit héros dont le courage et les principes font souffler un vent de contestation irrésistible. On pourra trouver à redire sur certains effets un peu datés, ou le jeu volontairement cabotin des hôtes qui nous amène à mi-chemin entre la fable et la BD. Pour ma part, j'ai trouvé la première heure très réussie, avec un rythme survolté et quelques belles trouvailles. J'ai trouvé que la dernière partie tire légèrement en longueur quoique la symbolique trouve souvent une belle (ou terrifiante) représentation. Bref, un film méconnu pourtant essentiel dans la filmographie de Wes Craven dont la richesse n'est plus à démontrer.
Le metteur en scène a souvent pris soin de délimiter un cadre immédiatement familier - à fortiori confortable - pour lentement en déformer les perspectives. Cet opus change légèrement la donne, en cela qu'il nous confronte à un environnement on ne peut plus inconfortable dès le début. Un manoir hantée ? Un désert hostile ? Un cauchemar ? Non, un ghetto et la triste réalité qui l'habite. Notre héros ("Fool") est un jeune garçon, courageux et bien-intentionné mais continuellement ramené à une condition déplorable. Lui et sa famille vivent dans la misère, dans un quartier cerné par le désespoir et les combines minables en attendant que la police ou les huissiers les expulsent. Le voilà donc enrôlé par deux loubards afin de subtiliser quelques richesses à ceux qui les ont dépossédés, les propriétaires. Seulement, lesdits bailleurs vivent retranchés dans une demeure, coupés du monde et rétifs à la moindre intrusion extérieure. Disons que leur maison abrite mille et une surprises, et pas des plus agréables. Arrivé à l'intérieur, le film révèle sa vraie nature.
Craven assume une filiation avec les contes des frères Grimm dans cette relecture trash et outrée de la maison hantée. Trésor caché, princesse à libérer, pièges à satiété et un couple d'ogres bien cintrés ; derrière le périple qui attend le minot, Le Sous-sol de la peur est une attaque en piqué sur le capitalisme et ses conséquences désastreuses sur le contrat social. La métaphore est limpide sans être grossière. Les propriétaires n'ont pas besoin de nom pour devenir la synthèse d'un système glouton qui se nourrit du racisme et des inégalités pour prospérer, en ne laissant que des miettes à ses innombrables victimes. Juste assez pour lui permettre de subsister indéfiniment (?). Intelligemment, le long-métrage inverse le schéma typique puisque l'espoir émerge des sous-sol ou de derrière les murs. On ne pourra pas lui reprocher d'explorer tous les recoins de la maison. Les personnages s'infiltrent dans chaque parcelle comme dans un jeu de cache-cache mortel.
On retrouve la signature Craven dans un ton qui oscille entre humour et horreur, avec cette fois un zeste de tendresse pour son petit héros dont le courage et les principes font souffler un vent de contestation irrésistible. On pourra trouver à redire sur certains effets un peu datés, ou le jeu volontairement cabotin des hôtes qui nous amène à mi-chemin entre la fable et la BD. Pour ma part, j'ai trouvé la première heure très réussie, avec un rythme survolté et quelques belles trouvailles. J'ai trouvé que la dernière partie tire légèrement en longueur quoique la symbolique trouve souvent une belle (ou terrifiante) représentation. Bref, un film méconnu pourtant essentiel dans la filmographie de Wes Craven dont la richesse n'est plus à démontrer.
GyzmoCA
Wes Craven met tout son talent à ce film d'horreur à petit budget. L'acteur principal est la maison truffée de cachette et de couloirs pour pouvoir s'échapper. On retrouve le côté comique de Wes Craven au milieu d'horreur et de découpage. Certes ce "sous sol de la peur" ne fait pas partie des références de Wes Craven (Scream, Freddy) mais il contient son savoir faire.
Je voulais un bon film d'horreur post eighties et c'est ce que j'ai eu, une série B assumée avec une réalisation très correcte de Wes Craven. L'histoire, "Tout fou" un jeune garçon vivant dans la misère à Los Angeles est embarqué dans le cambriolage d'une maison, mais ses occupants, un couple étrange, les piègent et il se retrouve prisonnier des entrailles de cette demeure qui renferme bien des secrets macabres. Le scénario ne surprend guère mais l'atmosphère est là et la tension au rendez-vous, il en devient même captivant passée l'heure de visionnage, même si il n'échappe pas à quelques clichés du genre mais sans trop de gravité dans le sens ou il ne dessert pas le scénario. Le casting est plutôt bon, notamment le duo twin-peaksien Everett McGill-Wendie Robie qui est parfait, le jeune Brandon Adams s'en sort très bien, la mise en scène de Craven est louable et donne cette crédibilité qui fait toute la différence pour ne pas tomber dans le navet, d'ailleurs on en est loin. Ma principale déception, en dehors du final, et l'aspect des pseudos zombies du sous-sol, je n'ai pas trop compris pourquoi leur morphologie a changée au fil des années de captivité, on dirait limite les créatures de "The Descent", en plus les maquillages sont plutôt loupés, dommage à ce niveau là d'être tombé dans l'exagération juste par principe du genre horreur, on aurait pu allégrement s'en passer. "Le sous-sol de la peur" reste un film d'épouvante efficace qu'on a plaisir à regarder au milieu de la nuit en picorant du pop corn, un bon moment.
Film étrange difficilement classable qui oscille constamment entre humour, parodie de film d'angoisse et scènes d'horreurs plutôt explicite. Les enfants âgés de 10 à 15 ans en feront peut-être des cauchemars mais les plus âgés en rigoleront surement. Dommage que les maquillages et la pellicule ont vraiment pris un sacré coup de vieux mais on passe tout de même un moment très sympathique.
AMCHI
Si Le Sous-sol de la peur effraie peu par contre il dispose d'une bonne histoire avec sa maison des horreurs et la mise en scène vive de Wes Craven rend ce film d'épouvante entraînant à regarder.
Shawn777
Ce film, réalisé par Wes Craven et sorti en 1991, est très bon ! Je vais donc un peu à l'encontre des critiques plutôt négatives, sinon très moyennes, du film car j'en ai été très surpris, tout simplement ! Même si j'admire beaucoup le travail du réalisateur, certains de ses films me laisse de marbre et ne me plaise pas tellement. J'avais donc un peu peur de retrouver, avec ce film, le même effet qu'avec "La Colline a des yeux", étant donné que les thématiques sont rapprochées, par exemple qui ne m'avait pas vraiment plu. Enfin bon, c'est ici l'histoire de cambrioleurs, dont un gamin, habitant dans le ghetto qui décident de rentrer par effraction chez les proprios du ghetto (en gros) mais ils vont faire là-bas des découvertes bien étranges. Je n'avais pas vu de bande annonce avant de voir le film, je savais donc juste que le film avait pour thème une maison étrange avec des habitants bizarres mais je ne savais pas vraiment quelle direction allait prendre le scénario. Nous retrouvons d'ailleurs également Craven à l'écriture du film et c'est une très bonne chose car il se lâche complètement ! Effectivement, en plus de retrouver ses thèmes fétiches (entres autres, la maison, les gens défigurés), nous avons également une bonne part de folie qui vient très bien agrémenter le film, surtout que cela ne tombe jamais dans le ridicule. Et pourtant, ça pourrait car le scénario n'est absolument pas crédible et complètement barge, on n'y croit pas un seul moment ! Et pourtant, à un certain moment du film, le film vire de plus en plus dans la folie et l'absurde et ne nous laisse plus respirer jusqu'à la fin. Si on se prend au jeu, nous sommes alors comblés du début jusqu'à la fin car le film n'arrête jamais de nous surprendre. Nous avons aussi les personnages qui viennent ajouter énormément de folie à la situation, notamment les deux proprios qui sont géniaux ! Le film ne fait quant à lui pas spécialement peur mais nous avons tout de même une ambiance très travaillée (notamment quelques clins d’œil à "Massacre à la Tronçonneuse") qui, si on rentre dedans, peut nous angoisser de temps en temps. En ce qui concerne les acteurs, nous avons principalement Brandon Quintin Adams, Wendy Robie et Everett McGill qui sont excellents. "Le Sous-sol de la peur" n'est donc pas un excellent film d'horreur mais reste tout de même très jouissif !
Un des moins mauvais film de Craven, assez déviant le film se laisse voir sans déplaisir. Mais c'est pas un must non plus.
L'un des meilleurs de Craven, spécialiste du genre, qui nous tient en haleine du début à la fin. A voir pour les fans de frayeur.
Petite série B réalisée par Wes Craven. Plutôt pour faire peur aux enfants car les adultes vont trouver ça assez... je cherche le mot... minable peut-être ? C'est pas réaliste du tout de voir des adultes aussi abrutis. Mais ça amuse les gosses et en même temps, ça les amuse d'en avoir peur alors pourquoi pas ? Le héros très courageux et très inventif, les adultes très méchants, l'ami du héros qui se sacrifie pour ses amis... Beaucoup de stéréotypes, non ? Les acteurs sont plutôt mauvais et la mise en scène ne tient pas debout (comme ne devrait pas tenir debout la maison), sinon ca reste un gentil film à regarder pour faire peur aux gosses, c'est gentil, quoi.
Bon film de Wes Craven, dans un style qui lui est propre. Un ton en-dessous de "L'emprise des Ténèbres" cependant.
Dans les années 80' 90', Wes craven était un as et ce film le montre grandement bien. Histoire simple (un jeune garçon entre dans une maison pour y découvrir un trésor et va devoir faire face à des propriétaires très hostiles) mais très maligne et intelligente. Ajoutez une réalisation d'une incroyable densité, un suspense insoutenable, de très bonnes scènes chocs, LE SOUS SOL DE LA PEUR est un must! Même plus de 15ans après sa sortie, le film effraie toujours autant et montre bien que Wes Craven était en avance sur son temps quand on voit maintenant des films comme SAW ou THE GRUDGE. Un monument d'horreur, de suspense et de sadisme!
Le sous sol de la peur est un long métrage très réussi de la part de Wes Craven.
Voici un film d'horreur tourner au début des années 90, qui se trouve être une très bonne surprise et qui est pour moi l'un des meilleurs films du réalisateur des Griffes de la nuit. Le scénario de Craven lui-même, est vraiment interéssant et ce long métrage s'avère captivant du début à la fin.
L'interprétation est plutôt bonne dans l'ensemble, et certaines scènes, notamment celle qui se situe dans le sous-sol, sont vraiment bien filmées.
Voici donc un film que je conseil à tous de découvrir car il n'est vraiment pas le plus connu de la part de ce réalisateur.
14,5/20
Voici un film d'horreur tourner au début des années 90, qui se trouve être une très bonne surprise et qui est pour moi l'un des meilleurs films du réalisateur des Griffes de la nuit. Le scénario de Craven lui-même, est vraiment interéssant et ce long métrage s'avère captivant du début à la fin.
L'interprétation est plutôt bonne dans l'ensemble, et certaines scènes, notamment celle qui se situe dans le sous-sol, sont vraiment bien filmées.
Voici donc un film que je conseil à tous de découvrir car il n'est vraiment pas le plus connu de la part de ce réalisateur.
14,5/20
Wes Craven nous ponds un film bien étrange ici, sur une idée assez classique on est plongé dans une histoire qui vague entre moment glauque et malsain, horreur pur et d'un autre coté le film a comme des faux airs de comédie familial bien noir .
Un savoureux mélange déjanté qui fait rire et qui donne lieu a un film étrange mais purement assumé et maitrisé, les allures de série b des années 90 se mêlent a merveille et en font un film unique et peu ordinaire .
Le sous-sol de la peur raconte quelque chose de simple, c'est donc l'histoire d'un gamin qui vit dans le ghetto et qui va devoir faire un cambriolage pour payer le loyer de sa maison pour pas que sa mère malade d'un cancer ne se retrouve a la rue .
Malheureusement la maison choisit semble être assez étrange, le couple qui vit dedans est complétement taré et le sous sol abrite des "choses" assez bizarres .
On y découvre des trucs malsain et du sadisme a souhait, pleins d'idée parfois délirante dans un rythme assez bien soutenu, entre masque SM et fusil a pompe, un chien enragé et des courses poursuite dans les murs on ne s'ennuie pas .
Mais malheureusement le film a tendance a devenir un peu lourd sur la fin, ça se rallonge et se répète .
Le sous-sol de la peur est donc un divertissement agréable et qui sent bon les années 90; déjanté sadique et parfois drôle .
Un savoureux mélange déjanté qui fait rire et qui donne lieu a un film étrange mais purement assumé et maitrisé, les allures de série b des années 90 se mêlent a merveille et en font un film unique et peu ordinaire .
Le sous-sol de la peur raconte quelque chose de simple, c'est donc l'histoire d'un gamin qui vit dans le ghetto et qui va devoir faire un cambriolage pour payer le loyer de sa maison pour pas que sa mère malade d'un cancer ne se retrouve a la rue .
Malheureusement la maison choisit semble être assez étrange, le couple qui vit dedans est complétement taré et le sous sol abrite des "choses" assez bizarres .
On y découvre des trucs malsain et du sadisme a souhait, pleins d'idée parfois délirante dans un rythme assez bien soutenu, entre masque SM et fusil a pompe, un chien enragé et des courses poursuite dans les murs on ne s'ennuie pas .
Mais malheureusement le film a tendance a devenir un peu lourd sur la fin, ça se rallonge et se répète .
Le sous-sol de la peur est donc un divertissement agréable et qui sent bon les années 90; déjanté sadique et parfois drôle .
Loin d'être le meilleur film de W.Craven, cela reste quand même un bon cru de la part du créateur de freddy : on ne s'ennuie pas une seconde avec cette histoire de maison dont les murs sont habités, les personnages sont presque tous excellents ( sauf Fool qui finit par saouler ) notamment "papa" et "maman" qui sont complètement tarés. Un bon scénario, de bons personnages, un petite critique de la société : tout cela fait un bon film.
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