Alléché par la pochette du dvd qui octroie un subtil mélange entre "the thing" et "ma cabane au fond jardin", voilà t'il pas qu'il me prenait de dépenser 16 euros 99, (oui j'aime collectionner les pièces d'un centime pour les déposer au guichet de ma banque, qui n'est pas ATm, chaque année pour rigoler.) pour ce que je pensais être un film de pure poilade nanarde comme ont su le faire les énièmes suite de saw et leur machiavéliques clones, tels que hostel et cie.
Pourtant Yoann Sardet nous avait subtilement prévenus, ATM aurait pu être le diminutif de "Aime Ta Maman". Bien que le film soit bourré de clichés répétitifs, dû certainement à l'œuvre d'un scénariste sous anabolisants encéphalique génériques, il n'en est pas moins d'une lenteur exaspérante et sans surprise.
Alors que le spectateur que je suis, et que vous êtes, pensais déjà à ce qu'un des personnages du film porte sur ses épaules un de ses camarades, afin d'activer le skinner du plafond et prévenir les flics, il vous aura fallu attendre toutefois la fin du film pour vous rendre compte que vous aviez raison et pour vous mettre derrière votre logiciel word, afin d'écrire vous-même une histoire où des personnages seraient certainement moins crétins.
Plusieurs détails de ce genre se répètent tout au long du film. On pense au premier abord qu'ils pourraient simplement courir vers la voiture et s'enfuir… et non, comme le disait un des personnages, il à laissé ses couilles sur sa table de chevet (pourtant peu utiles quand il s'agit de fuir). A ce moment là, le scénariste fou nous subjugue avec une astuce, le tueur a bousillé les cables de la bagnole, mais bon, soyons honnêtes, à le venue du veilleur de nuit, aucun des trois n'a pensé à lui prendre sa bombe au poivre ou sa bagnole.
Autre anecdote, la plus sidérante si l'on peut dire ; Les deux jeunes cré… hommes bloqués dans la pièce sautent sur un homme vêtu du même trench coat que le tueur, et… pensant que c'est lui, l'assassinent aisément. S'ils ont pu le faire là, pourquoi pas sur le mec qui les attend dehors ? Et vous me direz, un mec vient retirer du fric tranquillou alors qu'un cadavre traine déjà aux alentours de la banque… Quoi de plus normal.
Bref. Le film aurait pu durer le temps d'un court métrage, disons 15 minutes, si le scénariste n'avait pas oublié d'ajouter aux personnages une caractéristique essentielle qui lui fait défaut. Une cervelle.