un hommage à des artistes qui nous éveillent sans rien attendre en retour... mais les artistes sont des hommes éveillés mais des hommes avec leurs dérives.
Excellent documentaire de Banksy ! On suit Thierry guetta, un français un peu déjanté qui tient une boutique de fringues à L.A (fringues qu'il achète par lot de 50$ pour les revendre jusqu’a 5000 en mettant "créations de maîtres" sur ceux qui sont mal coupés). C'est en suivant et filmant son cousin "invaders" (l'un des premiers Street-artiste) dans la rue que Thierry découvre le Street-art ... Dans un sens c'est un film triste pour les artistes, il nous montre que "l'art est peut-être un peu une blague" comme le dit Banksy et que la plupart des gens ne verront pas l'art tel qu'il est mais le confondrons avec un produit de consommation créer en masse . On comprend pourquoi le film aurait du s'appeler à l'origine "Comment vendre de la m... à des c...".
EXIT THROUGH THE GIFT SHOP c'est une docu-fiction sur et par une des grandes figures du Street Art : BANKSY (qui n'a pas vu ses fameux détournements du politique non correct (le flic anglais qui fait un doigt d'honneur ou qui s'embrasse, la mer peinte sur le mur de Gaza, les rats qui signe sont empreintes etc...) Il réalise ici un film évènement qui rend un vibrant hommage à la culture inderground, celle de la rue. Il nous démontre à quel point - la rue - çà vend bien à travers un personnage (fictif??) de Thierry Guetta alias Mr Brainwash qui sautera les étapes pour devenir "un artiste". Ce film çà m'a fait le même effet que le film de David Fincher FIGHT CLUB avec le message sur la société de consommation. A voir absolument, surtout si le STREET ART t'as toujours fasciné
Documentaire intéressant mais n'apportant que peu d'éclairage aux initiés du graff... En effet les références sont de loin les plus connues et montrent surtout la capacité d'appropriation du statut d"artiste" par des personnes dénuées de tout talent dans ce domaine. Entre le vandale et le graff business, Banksy, dépité, dépeins à travers le portrait d'un de ses "fans", la perte de l'essence même de cet art de rue dont les jours semblent compté... Le film est très représentatif de l'évolution du graff actuel pratiqué désormais en majorité par des "bobos" en quête de frisson et de reconnaissance plus que par l'intérêt de faire passer un réel message.
Documentaire original et saisissant, « Faites le mur » montre une réelle envie de créer, de partager une passion, et de ce point de vue le film est un régal. En effet, loin d'être un passionné de cet « art moderne » qu'est le graffiti (ou le tag, je ne sais pas trop), j'avoue avoir été vraiment séduit par cette démarche originale et inventive orchestrée par Banksy, si bien que l'ennui que l'on pouvait craindre n'est jamais réellement présent. Reste toutefois que si l'idée de s'intéresser à Thierry Guetta et non pas à un « tagueur professionnel » (du moins au début de l'oeuvre) séduit au départ, celle-ci trouve ses limites dans la mesure où ce même Guetta ne s'avère pas être une personnalité captivante à suivre, et on se dit qu'il eût été mieux que Banksy (aussi narcissique cela puisse paraître) se charge de nous dresser son propre portrait plutôt que de s'attacher à quelqu'un ayant manifestement beaucoup moins de charisme et de talent. Heureusement, ce dernier a l'intelligence de ne pas se focaliser uniquement sur son ami et nous offre mine de rien une description et une explication très enrichissante de ce milieu artistique atypique face auquel on s'étonne d'être nettement moins méprisant et même presque sympathisant en sortant de la salle, ce qui était pour ma part tout sauf gagné d'avance. Quelques regrets donc, notamment que le camarade Banksy aie une fois de plus décidé de rester le plus mystérieux possible, mais tout de même la vraie satisfaction d'en savoir plus 90 minutes après le début de la séance tout en ayant passé un moment globalement plaisant : pari réussi.
On suit le doc sans grande passion puis on est stupéfié vers la fin moi cette fin m'a enervé puis en faisant des recherches je vois qu'il y a beaucoup d'interpretations sur ce film je n'en retiendrai que le positif c'est a dire les belles images de tags, le reste le perso principal et sa vie c'est a jeter
J'ai vu ce film dans le cadre du festival du film britannique de Dinard et pendant 1h30 ce doc ma passionnais. A tel point qu'à la fin du documentaire je me suis dit que c'était digne d'un scénario de film
Exit Through the Gift Shop, comme on l'appelle au pays de Thatcher, est une fable moderne sur la société des arts, son mercantilisme par l’intermédiaire de Brainwash, spoiler: artiste probablement créé de toute pièce par Banksy , de sa réussite reconnue dans le monde du street-art. Documenteur qui nous met une bonne claque qu'on soit attiré par le sujet ou non. BO extraordinaire. Introspection de Banksy par Brainwash ou de Brainwash par Banksy, par le paradoxe, l'humour, la critique. Là, je dis oui, oui, oui. '`]-_ Un jours les gens comprendront, et on leur pardonnera. _-[`'
C'est ma première critique sur AlloCiné et mon premier 5/5 par la même occasion, et à mon avis le dernier pour un bon moment ! Surtout dans la catégorie "Documentaire" ! Mais ce film de Banksy est bien plus qu'un documentaire. Même si l'affiche du film n'est pas particulièrement attirante, la façons dont il est monté et le fait qu'on puisse vivre en direct le street art, rend ce film unique. De plus, que vous soyez pour ou contre l'art graffiti dans nos rues, il vous faut voir ce film qui permet de mieux comprendre les intensions des street artiste ! De plus bien que ce film suive les pas de Guetta, il permet de nous présenter les différents mouvement du street art ! Regardez nos immeubles dans nos grandes villles recouverts de post-it... Vous comprendrez mieux d’où cela vient ! Que ce soit juste visuel ou pour dénoncer des faits, le street art se compose d'une multitude de facettes... a vous d'aller voir tout ça ! En tous cas, ce film m'a "convertit". Et j'espère bien poser mes pix art' à Nantes au moins de janvier =)
Une véritable curiosité que ce vrai faux documentaire. Ça démarre par un classique (et excellent) témoignage sur le street art des 90's, puis, progressivement, Banksy brouille les pistes. Le film décrit alors l'ascension d'un nullos, qui n'a pour lui que de connaître tout le milieu. Et qui fait un carton. Le message est clair : en art comme ailleurs, on peut vendre n'importe quoi, du moment que l'emballage marketing est là. Le problème, c'est qu'il semblerait que ce M.Brainwash existe vraiment : l'expo dépeinte a vraiment eu lieu, Madonna l'a chargé de réaliser la pochette d'un album, et les Red Hot ont signé un accord avec lui. Alors, où se situe la vérité ? On imagine mal Banksy tourner un film avec un ami pour lui pourrir sa carrière... A moins que derrière Brainwash se cache l'artiste lui même ?