Pile dans le genre. L’histoire d’un homme qui n’en est pas un en réalité. Si l’histoire se déroule sans accroc, l’émotion, qui n’est pas absente, est timide. On ne sera point surpris par un récit jalonné et dont les ressorts sont du déjà vu (le format « tiré d’une histoire vraie » est parfaitement respecté). En revanche on applaudira la prestation d’une Glenn Close épatante. Le portrait social d’une Irlande en crise est assez intéressant mais un peu trop évident et manichéen. Bref, tout ça ne sent pas la révolution mais l’interprétation (de Janet MC Teer également) vaut largement le visionnage.
Étonnante Glenn Close ! Porter en soi un projet depuis tant d'années et le voir sur les écrans aujourd’hui, grande récompense pour cette immense actrice. Tout dans le film peut paraître vieillot, suranné, sans relief, morne, invraisemblable et triste comme le sombre destin de son personnage central. Mais c’est avant tout un portrait de la condition féminine de certaines femmes au 19ème siècle. L’histoire reste étonnante sans tapage ni effets outranciers. Glenn Close tout à fait méconnaissable, livre ici une magnifique interprétation avec ce plus qui vient de l’intérieur. Oscar de la meilleure actrice ? Je suis pour. http://cinealain.over-blog.com/article-albert-nobbs-98265505.html
Bon film dans son ensemble. Points positifs: casting, histoire intéressante oú pour survivre les femmes n'hésitent pas à se travestir, fin relativement surprenante. Point négatif: manque de rythme assez flagrant ce qui dessert fortement le film.
Prestation d'actrices impressionnantes . A un moment "Albert" revêt une robe et on est tellement dans le personnage que ça fait bizarre , comme si elle était travestie alors que c'est une femme ! Je ne comprend pas bien pourquoi certains s'attendaient ou espéraient une comédie . Le sujet est grave et ne s'y prête pas : l'effroyable misère de Dublin et la condition de la femme à cette époquespoiler: (on voit bien le sort qui est réservé à une fille mère ) conduisent à cette extrémité , d'avoir à se travestir pour simplement pouvoir travailler et survivre . Le sujet de l'homosexualité s'il est présent est ici secondaire ,spoiler: "Albert" n'étant pas vraiment homosexuelle en tous cas consciemment . Si elle veut se marier c'est parce qu'elle ne peut trouver un mari et aussi probablement par rapport à son histoire. Film intéressant à divers points de vue : qualité du jeu , problèmes soulevés, plus divers qu'il n'y parait .
Il n'y a rien de spectaculaire dans ce film, juste le combat permanent d'une femme qui se fait passer pour un homme afin de mieux gagner sa vie en tant que majordome dans un hôtel dans l'espoir d'ouvrir un magasin dans l'Irlande du XIXème siècle. Rien de spectaculaire certes et pourtant on ne peut qu'admirer le courage d'Albert Nobbs incarné à la perfection par une surprenante Glenn Close qui veut aller au bout de son rêve et sortir de la misère. Le rythme est lent, parfois trop et jamais le film n'est agréable mais il fascine par la réflexion qu'il offre sur la difficulté d'être une femme et brosse un beau portrait de femme sur un sujet rare et maîtrisé. Et il y a aussi Janet McTeer, tout aussi excellente en second rôle volant la vedette à Mia Wasikowska et Aaron Johnson que l'on voit mûrir avec plaisir.
Encore une splendide performance d'actrice au service d'un film qui ne le (la) mérite pas ! Mais ne comparons pas Meryl Streep dans La dame de fer et Glenn Close dans Albert Nobbs, le sujet de la deuxième oeuvre, quoiqu'on puisse de son traitement, bénéficie d'une écriture autrement plus subtile que la bouillie thatchérienne de la première. Le point de départ est une novella écrite vers 1920 et transposée sur scène en 1982, avec déjà Glenn Close dans le rôle titre. Nul doute que le sujet lui tient à coeur puisqu'elle a participé au scénario du film au côté du célèbre écrivain irlandais John Banville. Albert Nobbs est profondément ancré dans le Dublin de la toute fin du XIXe siècle, où une épidémie de typhoïde n'était pas rare au contraire du travail, avec une forte émigration vers l'Amérique à la clé. Majordome dans un hôtel chic, Albert Nobbs est une femme travestie depuis des années sans que personne n'ait ait eu l'ombre d'un soupçon. Les décors et les costumes sont impeccables, la mise en scène, certes empesée et pincée, ne brille pas par son originalité, mais elle est, somme toute, à l'image de son personnage principal, dans cette atmosphère victorienne qui a du mal à refouler les remugles venues de la rue. Albert Nobbs est un mystère, les élans de son coeur sont insondables et c'est bien ainsi que Close l'interprète, le visage figé (à l'aide d'une prothèse relativement discrète), à part des yeux qui expriment assez souvent la panique, celle d'être découverte. Une face de cire qui n'est d'ailleurs pas sans rappeler celle du mime Marceau, en moins vivante. N'oublions pas, dans un rôle opposé, l'excellente composition de la fraîche et frêle Mia Wasikowska, laquelle forme avec Albert un couple aussi ambigu que possible, ce qui permet d'introduire un soupçon d'humour dans une intrigue qui ressemble à un étau qui se resserre peu à peu. Le côté pathétique et illusoire de cette existence de femme comprimée, y compris au sens physique du terme, se libère in fine dans les ultimes scènes qui laissent échapper, enfin, un souffle d'émotion.
Glenn Close porte à elle seule le film avec une forte présence et une belle interprétation. Le contenant est là, le contenu un peu moins. Lent et linéaire, on peut se lasser et on survole trop, avec beaucoup de non-dits, le souci d'existence des femmes de l'époque. La dureté de la vie à cette époque, montrée, passe au second plan, c'est un peu dommage. Toutefois, le thème reste très intéressant et surprenant. On reste un peu sur sa fin coté scénario mais de très bonnes interprétations. A voir ! 3.5/5 !!!
Un mois dans la peau d’un obèse, une semaine dans la peau d’un sdf… mais qu’en est-il d’une vie dans la peau d’un homme pour Albert Nobbs ? Glenn Close est méconnaissable sous ces nouveaux traits. Souvent en huis clos, le film présente tranquillement le quotidien de ce personnage travaillant comme maitre d’hôtel à Dublin et qui cachera (jusqu’au bout ?) sa véritable identité. De temps en temps, Albert pointe son nez dehors pour s’échapper, rêver, imaginer son futur avec toutes les économies accumulées depuis des années. Cette routine monotone dure depuis longtemps mais elle sera chamboulée par l’arrivée du personnage d’Hubert qui changera la vie d’Albert. Ce dernier se mettra alors en danger, osera, risquera de séduire une employée (Mia Wasikowska) elle-même séduite par le nouvel homme à tout faire de l’hôtel (Aaron Johnson). Ce dernier couple jouera d’ailleurs des tours à Albert et fera rentrer le film dans la pitié. En effet, le personnage d’Albert Nobbs est assez dérangeant en procurant une sensation de léger malaise. Cela n’est pas négatif mais seulement étrange. Le film est plutôt bien construit et bien joué ce qui n’éternise pas la séance.
Bien sûr que Glenn Glose enfile ce personnage à la perfection mais que dire de Janet Mcteer qui excelle tout autant sinon plus (la voir engoncée dans une robe est épique !) ? L'histoire n'est pas assez creusée quant à la vie d'Albert, on évalue pas assez bien comment il vit cette dualité, comme il fait avec son corps, et ses relations avec les autres ; ça aurait mérité un peu plus de profondeur.
Une Glenn Close qui nous livre un film amusant et intriguant.. malgré qu'il manque de rebondissement et d'un peu de charme. Quelques lenteurs parfois qui fait qu'on peu vite s'ennuyer. Mia Wasikowska, quant à elle, est amusante et pleine de vie dans ce personnage.
Porté par une incroyable Glenn Close, "Albert Nobbs" est un long-métrage doté de caractéristiques vraiment intéressantes. D'une part, les acteurs sont très convainquants tel Aaron Johnson ou Mia Wasikowska mais de plus, le scénario est bien utilisé par la réalisation. Sans être exceptionnel, le film reste bien divertissant et captive le spectateur à travers une histoire touchante. On passe donc un moment plaisant devant un film réussi.
Très jolie film dramatique... l'histoire se passe en Irlande au 19ème siecle.Pour survenir à ses besoins, Glenn Close se fait passer pour un homme et y arrive pendant plus de 30 ans et se fait embaucher comme majordome. Elle/Il se prénomme Albert Nobbs Le personnage est peu bavard et essaye de se faire discret jusqu'au jour ou il y a des travaux dans l'hotel et Albert se voit contraint de partager sa chambre avec un autre homme. Il essaye de trouver une femme pour rendre sa vie d'homme plus crédible...et rompre peut être aussi sa solitude... Après j'avoue que dans le film, le fait que les autres ne perçoivent pas que c'est une femme et non un homme me semble peu crédible... J'ai trouvé le film bien réalisé bien que triste. Belle performance de Glenn Close.