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Estonius
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1,5
Publiée le 26 janvier 2014
La performance d'acteur ? Oui sans doute, la reconstitution historique ? Pas mal ! L'histoire ? Elle se laisse regarder jusqu'au bout sans déplaisir, mais que de facilités de scénario (ou d'invraisemblances) : Le secret de Nobbs aurait pu être dévoilé de façon bien plus intelligente, et la coïncidence qui va avec est assez ridicule. La patronne désargentée qui embauche le faux chauffagiste pour sa belle gueule, c'est pas mal non plus. (et puis, non, on ne répare pas une chaudière "au pif" !) Les clichés : il y en a une collection : la directrice est méchante, le docteur est ivrogne (depuis la chevauché fantastique tous les docteurs sont ivrognes), les serveuses sont "faciles" (tant mieux, ça permet une belle scène de gnougnoutage), le chauffagiste à une mentalité de maquereau et la pauvre fille naïve, se fait engrosser et lui obéit (c'est du Zola)…. Passons à Nobbs. OK, il fait des économies, mais fallait-il ces deux longues scènes où il n'en finit pas de compter ses sous ? En plus, il est con… ce qui fait qu'on éprouve aucune empathie pour lui. Mais ce n'est pas tout : la clé du film c'est lorsque Nobbs et l'autre camionneuse, se baladent en robe sur la plage et que Nobbs se prend les pieds dedans. Sans doute l'une des scènes les plus ridicules qu'on ait vu au cinéma. Mais cette scène à une "morale", la camionneuse dit à Nobbs. : "Il faut rester ce que nous sommes". On aura compris que le film défend et illustre la théorie du genre. Avec une illustration comme celle-ci, ce n'est pas gagné !
Je hais a priori les films programmés pour faire nominer à l'oscar leurs acteurs, je n'aime pas Glenn Close qui a multiplié les rôles où elle en faisait vraiment trop, je m'ennuie en voyant les "films en costumes" américains ou anglais qui imaginent que l'académisme est la seule manière de faire revivre une époque révolue, comme si les gens de cette époque-là n'avaient pas eu les mêmes sensations, les mêmes émotions que nous. J'ai fait l'effort de regarder "Albert Nobbs" parce que le thème du travestissement comme mode de survie sociale me paraissait potentiellement excitant. Le résultat a été un vrai supplice, tant rien, ou presque, ne fonctionne dans ce pensum morbide mis en scène par le fils du génial Gabriel Garcia Marquez (que son père aurait dû abandonner bébé, à mon humble avis, pour s'éviter cette honte !). La critique s'est extasiée sur le jeu figé, cireux, de Glenn Close, je veux bien, mais elle me semble pécher cette fois par un excès de sobriété qui assèche cruellement son personnage (on voit comment la scène de libération féminine sur la plage ne fonctionne plus, dans ce contexte), et elle ne peut empêcher, aussi douée soit-elle, l'effet pervers du "film sur un travesti interprété par une actrice qui se travestit" : une vraie idée de cinéma aurait peut-être été de faire interpréter le rôle par un homme, après tout ? Pour le reste, c'est une débâcle insensée, avec des interprètes globalement mal dirigés (seul le génial Brendan Gleeson surnage), des personnages inintéressants figés dans des rôles stéréotypés, qui n'évoluent pas d'un iota pendant tout le film, et surtout une incapacité crasse à faire naître la moindre émotion humaine au sein de ce véritable calvaire pour le spectateur. Horrible !
C'est un film assez mauvais et ma critique va sembler peut être un peu sévère mais ce film est soporifique, la mise en scène est plate et le personnage d'Albert Nobbs est loin de susciter l'empathie, ce personnage est froid et glacial à l'image du film. Ce film sent trop l'oscar mais est dénué des qualités permettant l'obtention de celui ci que ce soit dans son récit ou dans son interprétation.
c'est d'un ennui, c'est figé, c'est poussiéreux, c'est trop long, bref, aucun intérêt, sinon celui de soupirer et de se laisser aller à une douce torpeur donc aucune scène ne saura vous tirer !
Après 5 tentatives aux Oscars dans les années 80 (3 au titre du Second rôle féminin et 2 au titre du Premier) Glenn Close pensait sans doute avoir une vraie chance cette année avec "Albert Nobbs" (projet qui lui tenait à coeur au point d'en être co-scénariste et co-productrice), l'histoire pathétique d'une orpheline irlandaise à la fin de l'ère victorienne obligée de vivre dans le mensonge d'un travestissement masculin aux fins alimentaires 30 ans durant (elle devient à force de travail une sorte de "butler" dans un hôtel de luxe dublinois, un rien sur le déclin cependant). Mais c'est sa contemporaine, Meryl Streep, qui remporte cette année la statuette (son 3ème Oscar, dont 1 Second rôle, pour 17 nominations) ! Cette variation sur le thème "l'habit fait le moine" ("Albert" l'est pour tous, col amidonné et melon obligent) reste malheureusement trop à la surface des choses pour susciter intérêt autre que de curiosité, la trame dramatique fait du sur-place et la tournure franchement "mélo" du dénouement convainc peu. Les seconds rôles sont paradoxalement plus intéressants, et mieux tenus (ainsi du faux "Hubert"/Janet McTeer, qui aurait fait une "oscarisée" très présentable cette année - Second rôle) que le rôle-titre : Glenn Close, dans cette partie "à Oscar", s'en tire beaucoup moins bien que sa rivale couronnée en "Maggie" (pourtant dans un "biopic" raté) - hiératisme virant à la guinderie et même au ridicule, jeu peu varié, impuissance à faire naître toute empathie... Dommage, car l'histoire était prometteuse sur le plan romanesque.
Glenn Close livre une excellente performance. Et c’est uniquement pour cette raison que le film a un intérêt. Un bémol cependant à l’aspect physique de Albert Nobbs, le personnage est déguisé en Laurel (du duo Laurel et Hardy) !! on frise le ridicule . Tout comme est ridicule la scène ou Albert Nobbs “dévoile” sa féminité ! 30 ans de leurre découvert en 10 secondes à cause d’une puce !! Et en plus, Hubert Page qui découvre le pot aux roses est aussi une femme …
Albert Nobbs est un film lent, très lent, à l’image du personnage principal. Tout est minutieux du décor à la réalisation. Tout y est sombre, l’histoire, la lumière, les personnages … L’aspect dramaturgique est inexistant. Le seul drame pourrait être l’isolement social et affectif du personnage. De plus, pour faire découvrir au spectateur l’histoire et les pensées de Albert Nobbs, les scénaristes le font s’exprimer à voix haute, puisqu’il ne peut parler à personne. Albert Nobbs s’exprime alors seul sur ses sentiments, ses doutes, ses questions, ses projets …Du coup, Albert Nobbs a l’air d’un crétin parfaitement stupide . Pour couronner le tout, La fin de l’histoire est inintéressante et “cucul” ! Et puis, faire une histoire parallèle avec le couple Helen Dawes et Joe Macken ne mène à rien. Sauf à nous faire apprécier une fois de plus la très jolie Mia Wasikowska et l’acteur Aaron Johnson.
Décevant, le seul intérêt est la performance de Glenn Close même si on sent le désir d’Oscar à “plein nez”
Caprice de Glenn Close tiré d’une pièce emmenée par Glenn Close, adaptée par Glenn Close pour une production Glenn Close, où le rôle titre est joué par Brigitte Bardot, non je déconne. Cruella tente une reconversion après des années de vache maigre : le casting n’est plus qu’un faire-valoir, une toile de fond pour elle, pour lui devrait-on dire, si on était pris ne serait-ce qu’une minute par le subterfuge, si Madame Close nous avait ému ne serait-ce qu’une seconde. Hélas non. Albert Nobbs n’est jamais aussi masculin qu’habillé en femme. Autour d’elle, lui, se déroule un récit errant, sans but précis, artificiel et flou. Les acteurs sont tour à tour excessifs, transparents, mais toujours mal dirigés. Il n’y a bien que la reconstitution d’époque, assez réussie, qui permette de tenir la longueur. C’est mince, et un brin décevant.
Source: Plog Magazine, les Critiques des Ours http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2012/02/albert-nobbs.html
Un film étrange et ennuyeux. Il est difficile de pénétrer dans l'esprit de Glenn Close et de son masque de latex sans émotion (le visage doré de C3PO en a plus). L'intrigue avance péniblement en dévoilant un catalogue de personnages assez caricaturaux (la servante volage, le bon médecin alcoolique, le noble débauché, la patronne vilaine, ouuuh...) pour n'aboutir nul part, si ce n'est qu'à la plus profonde des misère. Car "Albert Nobbs" est un film triste, si tant est qu'on s'intéresse au destin de ses personnages. Glenn Close, statut de cire échappée du Musée Grévin, ne parvient pas à apporter l'émotion nécessaire, car son personnage ne dit rien, n'a ni histoire, ni nom, ni désir, ni sexualité, impénétrable, presque pas humain et... pas très crédible (ce n'est pas en masquant son nom au générique qu'on ne devine pas Glenn Close). Comment son entourage n'a t'il pas pu la démasquer ? Son visage, sa voix, sa démarche sont tellement étranges... Bizarre, comme le film.
Albert Nobbs ne restera pas un film dont je me souviendrais. Le film est très bien réalisé mais c est plutôt le sujet qui m a pas trop accroché l histoire de ce majordome travesti n'est pas trop passionnante même si elle reflète le mal d une époque et la différence de traitement entre les sexes. On pourra féliciter l interprétation de Glenn close méconnaissable sous ce visage de cire et inexpressif jusqu au bout.... A voir pour les amateurs de film historique d époque et surtout sur le thème
(...) Avec le recul, cette volonté de transmettre une vision pure, candide, reste par bribes – mais il manque le cinéma, l’énergie et sans doute, une équipe pour répondre et canaliser l’inspiration de Glenn Close, réduite à peau de chagrin en l’absence de gouverne, de style et de talents.
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La chronique entière [url]http://zogarok.wordpress.com/2012/07/11/sorties-du-moment-3/[url]
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1,5
Publiée le 12 septembre 2020
Une femme déguisée en homme et travaillant dans un hôtel chic du 19ème siècle revient sur sa mascarade quand un beau peintre arrive sur les lieux. Je pensé que j'allais voir à une histoire d'amour drôle avec un drame tendu et une fin heureuse. Mais je n'ai pas ri, souri froncer les sourcils ou ressenti une quelconque émotion en regardant ça. J'attendais toujours que ce film ait un sens. Quand Albert racontait son histoire à Hubert je l'ai compris. Ce film n'est pas pour le divertissement c'est juste un sermon. Presque tous les personnages masculins de ce film même ceux qui ne sont pas à l'écran sont des coureurs de jupons alcooliques et abusifs. N'y avait-il pas un seul homme sur Terre au 19ème siècle qui ne soit pas un violeur psychotique et toxicomane ?. Même le bon docteur ne pouvait pas garder son visage hors de la bouteille et ses mains sur la pauvre femme de chambre. Peut-être aurais-je pu tolérer cet homme si l'histoire avait un sens et ne me laissait pas m'inquiéter du bien-être du personnage de Mia Wasikowska. Mauvais n'est pas un mot assez fort pour décrire la fin du film. Une femme maltraitée déguisée en homme travaillant dans un hôtel chic du XIXe siècle rencontre une autre femme maltraitée déguisée en homme marié à une femme. Qui décide de se marier elle-même en trompant une autre femme maltraitée mais beaucoup plus jeune afin de devenir membre du personnel d'un magasin de tabac fictif. Une histoire de fou et si vous avez compris quelque chose écrivez moi...
Glenn close joue à la perfection, l'histoire commence bien, on se dit que ça peut être pas mal mais on lâche le fil à plusieurs moments et j'ai été déçue par la fin. dommage
Bof, que dire de plus bof. J'ai vu, j'oublierai aussi vite. Car une fois passé l'intérêt des femmes devenant des homme pour survivre dans une Irlande affamée, il ne reste rien. Tout est dit dans le synopsis pour l'histoire et l'affiche du film pour le visuel de Glenn Close en homme. Aucun développement digne d'intérêt dans le film.
Ce film très académique sur un personnage improbable laisse froid et ce n'est pas l'interprétation de Glenn Close momifiée, enfermée dans son imaginaire, qui le rend crédible. Autour d'elle un microcosme animé, bien joué, assez caricatural mais guère plus intéressant à l'exception des domestiques et surtout du couple Hubert/Cathleen. Remarquable, Janet McTeer et son jeu sensible tout en finesse apportent un peu de chaleur et d'humanité à cette histoire glauque.