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Un visiteur
3,0
Publiée le 27 février 2012
D'une très grande lenteur, on sent pourtant arriver la "catastrophe" très tôt dans l'histoire. Le propos du film est intéressant (quelle place pour les femmes dans une société en crise?) mais l'apathique Albert Nobbs ne nous donne pas envie de le suivre. Janet McTeer dans le rôle de Hubert Page est cent fois plus captivante.
Je ne sais pas trop quoi penser d'Albert Nobbs, un film très spécial et je ne vois pas trop où il veut en venir au final. Mais ce personnage principal est vraiment très intriguant et Glenn Close est vraiment hallucinant dans ce rôle. Si Meryl Streep avait pas été nommé, pour moi l'Oscar aurait été pour elle. La prestation de Janet McTeer est aussi excellente, elle aussi nommée à l'Oscar du meilleur second rôle féminin. Les maquillages, les costumes et les décors sont très bons, surtout par rapport au petit budget du film. Bref, le film en soit n'est pas un chef d'oeuvre mais il y a des choses à voir.
Les personnages féminins ont la belle part dans ce film : la patronne d’hôtel aux airs de diva, la fille enceinte qui assume difficilement, l’épouse joyeuse et optimiste, les diverses domestiques qui font tourner l’hôtel. Les hommes au contraire sont volages et faibles. Les deux seuls hommes travailleurs et honnêtes… sont des femmes.
Portrait émouvant d’une personne qui cherche désespérément à trouver sa place mais qui n’y arrive. On dirait un oiseau englué dans du pétrole. Même si le film est un peu long parfois, on ne peut qu’être bouleversé par Albert Nobbs et épaté par Glenn Close qui donne vraiment une dimension émouvante et profonde à ce personnage.
Depuis très longtemps, Glenn Close rêvait d'endosser au cinéma le rôle d'Albert Nobbs, rôle déjà tenu par elle au théâtre en 1982, dans une adaptation de la nouvelle "La vie singulière d'Albert Nobbs" écrite par l'écrivain irlandais George Moore en 1927. L'histoire d'une femme qui a choisi de se faire passer pour un homme afin d'échapper à la dure condition de femme dans l'Irlande du 19ème siècle. Après avoir écrit le scénario, après avoir endossé le rôle de productrice, il lui restait à trouver le réalisateur. Finalement son choix s'est porté sur un réalisateur avec lequel elle avait déjà tourné 2 fois : Rodrigo Garcia, colombien d'origine, fils du célèbre écrivain Gabriel García Márquez. Le résultat ? Un film dont l'intérêt se partage entre l'évocation de la vie des femmes et sur celle des différences de classe sociale, tout cela dans l'Irlande du 19ème siècle. Malheureusement, le film pêche par sa réalisation : académique, diront certains. En tout cas, trop lisse, trop léchée, là où un tout petit brin de folie aurait pu être utile ! Personnellement, Glenn Close ne m'a pas totalement convaincu alors que Janet McTeer, une autre femme se faisant passer pour un homme, est beaucoup plus crédible.
On peut questionner le genre devant "Albert Nobbs", sous-Yentl irlandais amidonné aux "vestiges du jour". Produit, co-écrit et porté à bout de bras par Glenn Close, immense actrice au jeu tout en subtilité dans sa raideur apparente (à faire passer sa copine Meryl, latexée et Tatcherisée, pour une rombière cabotine de soirée de patronage). Dommage que le film, très convenu et illustratif se prend un peu les pieds dans les tapis épais et les rideaux en velours et n'est pas à la hauteur du talent de l'actrice...
Glenn Close est épatante : non seulement on oublie que c'est elle mais en plus on oublie que c'est une femme. Mia Wasikowska, Aaron Johnson et Brendan Gleeson complètenet avantageusement le casting. Le film reconstitue aveec brio le microcosme d'un hôtel victorien et traite avec finesse du transexualisme et de l'ambiguité sexuelle. Il reste toutefois prévisible et trop académique, du coup, l'émotion passe un peu moins bien. La B.O est agréable.
J'ai beaucoup aimé ce très joli film plein de sensibilité et traitant d'un sujet finalement assez actuel. Dans une Irlande pudibonde, hypocrite et à la morale très rigoriste, cette usurpation de genre par "Albert", ainsi que le couple lesbien clandestin formé par Hubert et Kathleen sont vraiment étonnants. Beaucoup d'émotion, un peu d'humour et des personnages qui sonnent "vrai". Glenn Close est vraiment excellente, à ceci près que son personnage m'a un peu fait penser à Stan Laurel... Le film est lent, mais on ne s'ennuie pas. Je recommande.
Glenn Close est impériale. Les seconds rôles sont joués avec une rare justesse. Musique larmoyante superflue. Le scénario, léché, est maîtrisé de bout en bout, la réalisation fait le choix de la neutralité et ne verse jamais dans l'évident. Une excellente surprise et un grand moment de cinéma.
Glenn Close livre une excellente performance. Et c’est uniquement pour cette raison que le film a un intérêt. Un bémol cependant à l’aspect physique de Albert Nobbs, le personnage est déguisé en Laurel (du duo Laurel et Hardy) !! on frise le ridicule . Tout comme est ridicule la scène ou Albert Nobbs “dévoile” sa féminité ! 30 ans de leurre découvert en 10 secondes à cause d’une puce !! Et en plus, Hubert Page qui découvre le pot aux roses est aussi une femme …
Albert Nobbs est un film lent, très lent, à l’image du personnage principal. Tout est minutieux du décor à la réalisation. Tout y est sombre, l’histoire, la lumière, les personnages … L’aspect dramaturgique est inexistant. Le seul drame pourrait être l’isolement social et affectif du personnage. De plus, pour faire découvrir au spectateur l’histoire et les pensées de Albert Nobbs, les scénaristes le font s’exprimer à voix haute, puisqu’il ne peut parler à personne. Albert Nobbs s’exprime alors seul sur ses sentiments, ses doutes, ses questions, ses projets …Du coup, Albert Nobbs a l’air d’un crétin parfaitement stupide . Pour couronner le tout, La fin de l’histoire est inintéressante et “cucul” ! Et puis, faire une histoire parallèle avec le couple Helen Dawes et Joe Macken ne mène à rien. Sauf à nous faire apprécier une fois de plus la très jolie Mia Wasikowska et l’acteur Aaron Johnson.
Décevant, le seul intérêt est la performance de Glenn Close même si on sent le désir d’Oscar à “plein nez”
Ce film très académique sur un personnage improbable laisse froid et ce n'est pas l'interprétation de Glenn Close momifiée, enfermée dans son imaginaire, qui le rend crédible. Autour d'elle un microcosme animé, bien joué, assez caricatural mais guère plus intéressant à l'exception des domestiques et surtout du couple Hubert/Cathleen. Remarquable, Janet McTeer et son jeu sensible tout en finesse apportent un peu de chaleur et d'humanité à cette histoire glauque.