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    Albert Nobbs
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    3,3
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    165 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 20 décembre 2012
    Quelle déception. Les personnages ne sont que survolés, le film en lui même est plutôt longuet et quand on arrive à la fin, on se dit "tout ça pour ça"... Bref, décevant.
    Joe75
    Joe75

    40 abonnés 317 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 décembre 2012
    En cette fin du XIXème siècle, à Dublin dans l’hôtel Morrison tenu d’une poigne de fer par la cupide Madame Baker, c’est comme dans « le » HLM de Renaud, on y croise une pléiade de drôles d’oiseaux : Des clients dévergondés issus de la vieille aristocratie et de la grande bourgeoisie européenne, un très vieux valet de chambre aussi sourd que tremblotant, un autre davantage préoccupé à finir les fonds de bouteilles qu’à garder ses chaussures bien cirées, une soubrette ingénue prompte à se laisser conter fleurette, un arsouille un peu bad-boy dont les hormones sont en effervescence, un bon vieux docteur qui prend des tasses de whisky au petit déjeuner, etc… Mais putain c’qui est surtout blême, dans l’Hôtel de Luxe Morrison, c’est le visage cireux d’Albert Nobbs, le majordome de la maison aussi efficace que discret, qui observe tout ce beau monde de loin avec une espèce de froideur impassible et distante.

    Le seul moment où il se lâche Albert c’est le soir, quand la porte de sa chambre est fermée à clé, lorsqu’il qu’il peut dégrafer son corsage qui l’enserre la journée puis compter et recompter la petite fortune qu’il a amassée sous son plancher depuis trente ans, sou après sou, pourboire après pourboire. Son rêve : Atteindre les 600 livres nécessaires pour ouvrir une petite échoppe de tabac et ne plus avoir à cacher son secret : Celui d’être une femme, car s’il était découvert, ce serait la porte, la honte, la misère assurée, à une époque où seuls les hommes pouvaient aspirer à ce type de poste.

    Seulement voilà, le jour où Madame Baker impose au majordome de partager sa couche pour une nuit avec Herbert Page, le peintre en bâtiment venu ravaler un pan de mur, Albert parviendra-t-elle toujours à dissimuler sa vraie identité ???

    Le principal intérêt du film, à mes yeux, c’est la très sobre performance de Glenn Close, aux antipodes de son rôle « d’ ébouillanteuse » déjantée de lapin vivant qu’elle interprétait naguère quand elle était femme fatale. Rôle presque trop en retrait à tel point qu’elle se laisserait quasi voler la vedette par le personnage d’Herbert, bien plus charismatique. L’histoire est dure et touchante mais étrangement je suis resté un peu en retrait, il manquait ce je ne sais quoi d’indéfinissable qui provoque l’empathie. Un peu trop de longueurs peut-être, ou l’impression de ne pas vraiment avancer assez vite dans la vie monotone de cette jumelle triste de Charlie Chaplin.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 novembre 2012
    Un film tout simplement sublime, touchant, attendrissant... Très bon pour un réveillon de Noël !
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 13 novembre 2012
    Bof, que dire de plus bof. J'ai vu, j'oublierai aussi vite. Car une fois passé l'intérêt des femmes devenant des homme pour survivre dans une Irlande affamée, il ne reste rien. Tout est dit dans le synopsis pour l'histoire et l'affiche du film pour le visuel de Glenn Close en homme.
    Aucun développement digne d'intérêt dans le film.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 25 octobre 2012
    Un bon film en fait. Je m'étonne en disant ça parce qu'il est vrai que ça ne me tentait pas trop. Et quand l'histoire a commencé j'étais sans cesse inquiet pour "this little strange man". Je m'attendais comme mes camarades m'avaient prévenu à un jeu C3PO/Statue de cire de la part de Glenn Close et en fait il n'en est rien. J'ai perçu au contraire une performance extrême de la mimique ultra légère qui nous donne à voir toute la vérité sur ce personnage. Albert Nobbs n'est pas vide, il est juste très simple : extrêmement pragmatique, discret et effacé, il a des rêves simples (économiser assez pour acheter une petite boutique de Tabac, attendre 15 ans que sa valeur triple, revendre, s'installer à la plage : "J'ai toujours rêver de m'installer au bord de la mer"). J'ai vraiment été touché par cette femme/homme qui a trouvé une solution extrême à ses petites ambitions. L'histoire est selon moi très bien construite grâce à une galerie de personnages extrêmement bien caractérisés. Ils ont tous leur rôle à un moment donné de l'histoire, ils sont tous différents, et représentent une palette assez représentative des personnages qu'on pourrait s'attendre à rencontrer dans ce type d'histoire, à cette époque précise. Le casting aidant bien entendu beaucoup l'efficacité de cette galerie de personnages (Brendan Gleeson, très bon, Aaron Johnson, Mia Wasikowska, Janet McTeer, Jonathan Rhys Meyers, Mark Williams, etc.). Certes, ce film a un rythme plutôt lent, les objectifs de chacun n'avançant pas beaucoup ; il y a aussi beaucoup de petites scénettes très touchantes ou amusantes qui ne font pas beaucoup avancer l'histoire. Plutôt étonné par la qualité du film et de son casting, n'ayez pas peur de Glenn Close et allez le voir !

    Source : Plog Magazine, les critiques des ours
    http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2012/02/albert-nobbs.html
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 23 octobre 2012
    Source: Plog Magazine, les Critiques des Ours
    http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2012/02/albert-nobbs.html

    Un film étrange et ennuyeux. Il est difficile de pénétrer dans l'esprit de Glenn Close et de son masque de latex sans émotion (le visage doré de C3PO en a plus). L'intrigue avance péniblement en dévoilant un catalogue de personnages assez caricaturaux (la servante volage, le bon médecin alcoolique, le noble débauché, la patronne vilaine, ouuuh...) pour n'aboutir nul part, si ce n'est qu'à la plus profonde des misère. Car "Albert Nobbs" est un film triste, si tant est qu'on s'intéresse au destin de ses personnages. Glenn Close, statut de cire échappée du Musée Grévin, ne parvient pas à apporter l'émotion nécessaire, car son personnage ne dit rien, n'a ni histoire, ni nom, ni désir, ni sexualité, impénétrable, presque pas humain et... pas très crédible (ce n'est pas en masquant son nom au générique qu'on ne devine pas Glenn Close). Comment son entourage n'a t'il pas pu la démasquer ? Son visage, sa voix, sa démarche sont tellement étranges... Bizarre, comme le film.
    VeganForAnimalRights
    VeganForAnimalRights

    134 abonnés 216 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 octobre 2012
    Excellente histoire, excellent film, excellents interprètes.
    Une fois encore, nous sommes loin de la mièvrerie et de la nullité artistique des films français.
    Et quelle modernité.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 6 octobre 2012
    Albert Nobbs, impossible de ne pas avoir entendu parler de ce film qui a valu à Glenn Glose d’être nominées pour l’oscar de la meilleure actrice aux derniers Golden Globes.
    La suite sur http://mystinguettcorner.wordpress.com
    Kais Hamed
    Kais Hamed

    7 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 septembre 2012
    un film emouvant et tres touchant , une mise en scene correcte pour laisser l'histoire nous emporté ....a voir absolument.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 6 septembre 2012
    Je ne comprends pas comment ce film a t-il pu repartir bredouille des oscars, et surtout pourquoi Glen Close n'a pas eu son oscar ?
    Albert Nobbs est le film le plus personnel pour Glen Close, un projet personnel ayant muri pendant plus de 30 ans, une implication émotionnelle et personnelle (co-scénariste, productrice, actrice principale) aurait mérité une reconnaissance tant le film est magnifique.
    Au 19ème siècle, Albert Nobbs est un maître d'hôtel compétent et apprécié par sa patronne, ses sulbaternes et les clients de l'hôtel; mais Albert Nobbs a un terrible secret: c'est une femme et son plus grand rêve est d'ouvrir un magasin de tabac.
    On aurait pu penser que c'est un film à l'effigie de Glenn Close mais pas vraiment.
    Alors oui Glenn Close est magnifique, méconnaissable dans ce rôle. Elle interprète un personnage qui doit survivre dans un monde où les mentalités sont dictées par une doctrine sociale sévère et mensongère (voir le final), Glenn Close démontre sans problème une capacité de transformation physique (aidée par un maquillage simple mais complexe) et d'un jeu habité. C'est simple, c'est son plus beau rôle, elle est magistrale. Elle fait pleurer. Son personnage est mystérieux, même en se dévoilant (séquence vraiment touchante) il est impossible d'en savoir plus.
    Ensuite Mia Wasikowska (interprétant Helen Dawes, une serveuse dont Albert Nobbs tombe amoureux), pour la première fois, elle joue un personnage à la fois soumis, agressif mais cherchant un soutien, elle est partagée entre son amour pour Albert Nobbs et Joseph (Aaron Johnson), elle semble dure à l'extérieur mais elle est d'une fragilité extrême (un rôle bien plus extrême que ses précédents travaux).
    Aaron "Kick Ass" Johnson (interprétant Joseph Mackins) est hallucinant, loin de ses rôles de geek, de beau gosse, il joue un écorché vif qui a honte de son passé mais qui est constamment rattrapé par celui ci. Aaron Johnson est génial.
    Mais le rôle féminin surprenant et impressionnant du film, avec Glenn Close, est Janet McTeer , une femme dont le physique est déjà impressionnant (1m85) mais méconnaissable en homme (elle semble vraiment être un homme); son personnage est un électron libre, un choc électrique pour Albert Nobbs, il va lui apprendre à vivre sa vie, le guidant dans sa recherche du bonheur.
    Le scénario est sans surprise, quasi linéaire mais prenant (j'ai pas décroché du début à la fin), mêlant histoire d'amour à trois, sexisme, inégalité des chances et inégalité sociale, le film est très dur mais se permet des moments légers parfois doux, parfois bouleversants (les rendez vous entre Albert Nobbs et Helen sont drôles mais montre un vrai attachement de Albert Nobbs pour Helen), émouvant (Albert Nobbs qui revête pour la première fois des habits de femme) et poétique (Helen posant sa tête sur l'épaule de Nobbs tandis que la neige tombe).
    Le film est réalisé dans la tradition d'un film classique (pas d'image tape à l'oeil, de plans de caméra fous) mais toujours au service d'une histoire simple, celle de quelqu'un qui veut vivre, exaucer son rêve et le vivre pleinement. Même si il n'est pas à en douter sur l'issue finale du film, on continue d'espérer que le rêve se réalisera.
    Albert Nobbs est un film magnifique et émouvant, traitant de l'inégalité des chances dans la société, mais nous permet d'espérer sur un avenir meilleur (comme le suggère les dernières minutes du film).
    Parmi les meilleurs films de l'année. Glenn Close aurait mérité l'oscar.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 28 août 2012
    L'implication et l'attachement de Glenn Close à cette entreprise cinématographique transpirent à l'écran. Elle bouleverse et confirme son statut d'immense dame du septième art. Une performance de très haut niveau.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 août 2012
    Superbe film, un scénario qui change de l'ordinaire, la réalisation est pas mal du tout, on se prend tres vite au jeu d'une femme qui se deguise en homme pour pouvoir travailler, pas de longueur mais des rebondissements aux moments où on s'y attend le moins et une Glenn Close remarquable.
    clint54
    clint54

    25 abonnés 495 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 août 2012
    un film d'une belle austérité, d'une lenteur calculée et des acteurs qui jouent enfin au diapason ! La mention spéciale pour G.CLOSE métamorphose éclatante d'une star ! Ce long métrage nous éclaire sur cette période peu connue , dans une Irlande dévastée et surtout où règne une mysoginie terrifiante !!
    Les trois Oscars sont amplement mérités...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 août 2012
    Étonnant. Troublant. Émouvant. Sublime. Un film d'une pure beauté et poésie. Une réflection sur l'être et le qui être.
    En plus d'une Glenn Glose inreconnaissable, deux acteurs de registres parfaitement différents qui font rêver par leur excellent jeu -Mia Wasikowska de 'Alice au Pays des Merveilles' et Aaron Johnson de 'Kick-Ass'. Un film d'époque sur une histoire universelle.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 8 août 2012
    On a retrouvé Glenn Close. Monopolisée par la série Damages, l'actrice revient sur grand écran dans un rôle de travesti qui lui va comme un gant. Autour des non-dits et des classes de la société victorienne, le réalisateur tisse un scénario qui vaut tant par la psychologie trouble des personnages, en quête de genre, que par la reconstitution millimétrée de cette société figée. Mais il manque une pincée de sel qui aurait épicé le tout.
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