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    Albert Nobbs
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    165 critiques spectateurs

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    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 693 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 septembre 2020
    Une femme déguisée en homme et travaillant dans un hôtel chic du 19ème siècle revient sur sa mascarade quand un beau peintre arrive sur les lieux. Je pensé que j'allais voir à une histoire d'amour drôle avec un drame tendu et une fin heureuse. Mais je n'ai pas ri, souri froncer les sourcils ou ressenti une quelconque émotion en regardant ça. J'attendais toujours que ce film ait un sens. Quand Albert racontait son histoire à Hubert je l'ai compris. Ce film n'est pas pour le divertissement c'est juste un sermon. Presque tous les personnages masculins de ce film même ceux qui ne sont pas à l'écran sont des coureurs de jupons alcooliques et abusifs. N'y avait-il pas un seul homme sur Terre au 19ème siècle qui ne soit pas un violeur psychotique et toxicomane ?. Même le bon docteur ne pouvait pas garder son visage hors de la bouteille et ses mains sur la pauvre femme de chambre. Peut-être aurais-je pu tolérer cet homme si l'histoire avait un sens et ne me laissait pas m'inquiéter du bien-être du personnage de Mia Wasikowska. Mauvais n'est pas un mot assez fort pour décrire la fin du film. Une femme maltraitée déguisée en homme travaillant dans un hôtel chic du XIXe siècle rencontre une autre femme maltraitée déguisée en homme marié à une femme. Qui décide de se marier elle-même en trompant une autre femme maltraitée mais beaucoup plus jeune afin de devenir membre du personnel d'un magasin de tabac fictif. Une histoire de fou et si vous avez compris quelque chose écrivez moi...
    Caine78
    Caine78

    6 790 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 avril 2012
    Alors que la bande-annonce promettait dans le pire des cas une comédie dramatique, « Albert Nobbs » s'avère en réalité l'un des films les plus déprimants de l'année. Alors autant être honnête : je ne me suis pas éclaté outre-mesure devant cette adaptation d'une célèbre nouvelle irlandaise. Tout est gris, tristounet, sans espoir ou presque : avouez que ce n'est pas très festif. Pourtant, l'oeuvre n'est pas sans qualités : les prestations tout en nuances de Glenn Close et Janet McTeer, bien meilleures que Mia Wasikowska et Aaron Johnson, que l'on a vu tous les deux plus inspirés, quelques personnages attachants, une reconstitution tout ce qu'il y a de plus honnête, un constat sans appel de la pauvreté et de l'indescriptible fossé qui séparaient les riches des pauvres en cette fin de XIXème siècle... Nous sommes loin du film sans intérêt. Reste que malgré un dénouement aussi fort qu'inattendu (comprenez également bien désespérant), je ne garderais pas un souvenir ému de ce « Albert Nobbs » disposant assurément de bons moments, mais au classicisme un peu trop prononcé pour séduire totalement. Honnête, à défaut d'être indispensable.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 329 abonnés 7 541 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 mars 2012
    Albert Nobbs (2012) est le fruit d’un travail de longue haleine, une très longue attente pour Glenn Close (son interprète principale) qui ne rêvait que d’une chose, pouvoir porter à l’écran ce personnage qu’elle connaît si bien. Avant toute chose, il est important de rappeler qu’il s’agit ici de l'adaptation de la nouvelle "La vie singulière d'Albert Nobbs" (écrite par l'auteur irlandais George Moore), un roman qui avait déjà connu au début des années 80 une première adaptation au théâtre (écrite et mise en scène par Simone Benmussa), déjà interprété à l’époque par Glenn Close. C’est pourquoi 30 ans plus tard, on la retrouve une fois de plus dans la peau d’Albert Nobbs, pour la première adaptation cinématographique qu’elle a supervisé de près puisqu’elle est productrice et scénariste.
    Le film nous ramène dans l'Irlande du XIXème siècle, alors en plein marasme où pour se sortir de ce climat social difficile, une femme décide de se faire passer pour un homme afin de pouvoir s’assurer un emploi de majordome dans un hôtel de Dublin très respectueux. Ce qui frappe en premier lieu ici c’est l’impressionnante prestation de Glenn Close, qui intériorise tout ce que son personnage perçoit et ressent. La crispation se lit sur son visage, pourtant figé malgré de rares expressions. Par contre, ce qui est regrettable, c’est que le film ne tient pas ses promesses, il y avait pourtant matière a en tirer une très belle œuvre, mais au lieu de cela, Rodrigo Garcia préfère s’enliser à travers un drame social très conventionnel dans sa mise en forme et son traitement, c’est d’autant plus regrettable qu’il y avait pourtant de très bons acteurs aux côtés de Glenn Close (Mia Wasikowska, Aaron Johnson, Brendan Gleeson & Janet McTeer).
    selenie
    selenie

    6 331 abonnés 6 203 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 février 2012
    Glenn Close s'est battue corps et âme pour ce film depuis près de 30 ans... Et quelle déception... Une travestie en homme dans l'Irlande très catholique de la fin 19ème voilà qui avait de quoi mettre l'eau à la bouche. Le problème du film réside surtout dans la froideur extrème de l'ensemble ; à la mise en scène académique qui ne sait jamais insuffler un minimum de passion dans son sujet à la reconstitution minutieuse mais dénuée d'intéret. Si Glenn Close reste une actrice majeure son personnage est trop étriqué et "masqué" pour créer une réelle vraisemblance. Le scénario est lui bien écrit, l'évolution et les liens entre les différents protagonistes sont riches et offrent de très beaux moments. La monotonie est dû à un manque de chaleur et de passion... Dommage...
    Plume231
    Plume231

    3 928 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 février 2012
    Un sujet original, un contexte fort et d'une certaine actualité, et une interprétation très subtile de Glenn Close. D'ailleurs elle se partage totalement la part du lion avec la délicieuse Mia Wasikowska, très touchante et qui aurait beaucoup plus mérité une nomination à l'Oscar que Janet McTeer peu crédible en femme-homme. D'ailleurs (bis !!!) heureusement qu'il y a Glenn Close et Mia Wasikowska pour donner quelques belles parcelles d'émotions à tout cela car le sujet original et le contexte fort sont vite engloutis sous l'académisme lourd de la mise en scène. C'est propre, trop propre, c'est lisse, trop lisse, c'est maîtrisé mais trop justement pour pouvoir laisser quelques instants de lyrisme qui auraient été les bienvenus. On ne ressent pratiquement rien devant ce film et on l'oublie vite. Ce qui est triste quand on sait que son actrice principale a porté ce projet pendant trois décennies.
    cylon86
    cylon86

    2 544 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 février 2012
    Il n'y a rien de spectaculaire dans ce film, juste le combat permanent d'une femme qui se fait passer pour un homme afin de mieux gagner sa vie en tant que majordome dans un hôtel dans l'espoir d'ouvrir un magasin dans l'Irlande du XIXème siècle. Rien de spectaculaire certes et pourtant on ne peut qu'admirer le courage d'Albert Nobbs incarné à la perfection par une surprenante Glenn Close qui veut aller au bout de son rêve et sortir de la misère. Le rythme est lent, parfois trop et jamais le film n'est agréable mais il fascine par la réflexion qu'il offre sur la difficulté d'être une femme et brosse un beau portrait de femme sur un sujet rare et maîtrisé. Et il y a aussi Janet McTeer, tout aussi excellente en second rôle volant la vedette à Mia Wasikowska et Aaron Johnson que l'on voit mûrir avec plaisir.
    Estonius
    Estonius

    3 462 abonnés 5 453 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 janvier 2014
    La performance d'acteur ? Oui sans doute, la reconstitution historique ? Pas mal ! L'histoire ? Elle se laisse regarder jusqu'au bout sans déplaisir, mais que de facilités de scénario (ou d'invraisemblances) : Le secret de Nobbs aurait pu être dévoilé de façon bien plus intelligente, et la coïncidence qui va avec est assez ridicule. La patronne désargentée qui embauche le faux chauffagiste pour sa belle gueule, c'est pas mal non plus. (et puis, non, on ne répare pas une chaudière "au pif" !) Les clichés : il y en a une collection : la directrice est méchante, le docteur est ivrogne (depuis la chevauché fantastique tous les docteurs sont ivrognes), les serveuses sont "faciles" (tant mieux, ça permet une belle scène de gnougnoutage), le chauffagiste à une mentalité de maquereau et la pauvre fille naïve, se fait engrosser et lui obéit (c'est du Zola)…. Passons à Nobbs. OK, il fait des économies, mais fallait-il ces deux longues scènes où il n'en finit pas de compter ses sous ? En plus, il est con… ce qui fait qu'on éprouve aucune empathie pour lui. Mais ce n'est pas tout : la clé du film c'est lorsque Nobbs et l'autre camionneuse, se baladent en robe sur la plage et que Nobbs se prend les pieds dedans. Sans doute l'une des scènes les plus ridicules qu'on ait vu au cinéma. Mais cette scène à une "morale", la camionneuse dit à Nobbs. : "Il faut rester ce que nous sommes". On aura compris que le film défend et illustre la théorie du genre. Avec une illustration comme celle-ci, ce n'est pas gagné !
    Akamaru
    Akamaru

    3 129 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 août 2013
    "Albert Nobbs" est une sorte de drame historique à connotation sociale,dont le thème majeur est l'identité ou plutôt son absence. Glenn Close y est stupéfiante dans les frusques d'une femme qui se fait passer pour un homme pour travailler comme majordome dans l'Irlande victorienne. L'actrice, qui a souvent versé dans l'exagération(avec réussite) se contient complètement. Sobriété et jeu de mimes sont ses 2 credos. A côté d'elle,l'amourette entre une jeune servante futile(Mia Wasikowska) et un gredin arriviste(Aaron Taylor-Johnson) paraît bien fade. Rodrigo Garcia réussit à reconstituer avec précision la psychologie de ce personnage travesti qu'est Nobbs,mais passe complètement à côté du cadre historique. Son film vaut pour sa performance d'actrice,justement applaudi. Le ton général n'est pas clairement défini,entre humour morbide et drame pathétique,entre la retenue et l'explosion de pathos. Un film mi-figue mi-raisin.
    traversay1
    traversay1

    3 638 abonnés 4 875 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 février 2012
    Encore une splendide performance d'actrice au service d'un film qui ne le (la) mérite pas ! Mais ne comparons pas Meryl Streep dans La dame de fer et Glenn Close dans Albert Nobbs, le sujet de la deuxième oeuvre, quoiqu'on puisse de son traitement, bénéficie d'une écriture autrement plus subtile que la bouillie thatchérienne de la première. Le point de départ est une novella écrite vers 1920 et transposée sur scène en 1982, avec déjà Glenn Close dans le rôle titre. Nul doute que le sujet lui tient à coeur puisqu'elle a participé au scénario du film au côté du célèbre écrivain irlandais John Banville. Albert Nobbs est profondément ancré dans le Dublin de la toute fin du XIXe siècle, où une épidémie de typhoïde n'était pas rare au contraire du travail, avec une forte émigration vers l'Amérique à la clé. Majordome dans un hôtel chic, Albert Nobbs est une femme travestie depuis des années sans que personne n'ait ait eu l'ombre d'un soupçon. Les décors et les costumes sont impeccables, la mise en scène, certes empesée et pincée, ne brille pas par son originalité, mais elle est, somme toute, à l'image de son personnage principal, dans cette atmosphère victorienne qui a du mal à refouler les remugles venues de la rue. Albert Nobbs est un mystère, les élans de son coeur sont insondables et c'est bien ainsi que Close l'interprète, le visage figé (à l'aide d'une prothèse relativement discrète), à part des yeux qui expriment assez souvent la panique, celle d'être découverte. Une face de cire qui n'est d'ailleurs pas sans rappeler celle du mime Marceau, en moins vivante. N'oublions pas, dans un rôle opposé, l'excellente composition de la fraîche et frêle Mia Wasikowska, laquelle forme avec Albert un couple aussi ambigu que possible, ce qui permet d'introduire un soupçon d'humour dans une intrigue qui ressemble à un étau qui se resserre peu à peu. Le côté pathétique et illusoire de cette existence de femme comprimée, y compris au sens physique du terme, se libère in fine dans les ultimes scènes qui laissent échapper, enfin, un souffle d'émotion.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 28 septembre 2013
    une histoire originale qui bénéficie d'un bon casting avec une mention spéciale pour Janet McTeer même si elle n'est pas sur l'affiche. Dommage tout de même que le scénario ne soit pas plus travaillé on pouvait espérer un film plus riche. La fin arrive tout de même à nous prendre par surprise. Si on est grincheux on pourrait s'étonner que l'homosexualité des deux femmes soit mise en relation avec les violences qu'elles ont subies...
    Yetcha
    Yetcha

    894 abonnés 4 406 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 mars 2012
    Albert Nobbs possède un sujet qui pourrait être vrai au regard du contexte de fuite des irlandais durant cette période et des femmes pour survivre auraient tout à fait pu être amenées à prendre des métiers réservés aux hommes. Quoiqu'il en soit, l'histoire est passionnante et profondément touchante. L'émotion monte tout au long du film et la performance de Glenn Close est remarquable. La fin du film spoiler: est elle véritablement triste avec la mort accidentelle du héros Nobbs et des larmes vont monter aux yeux de beaucoup de personnes
    . Un film de tout premier plan nanti d'une exceptionnelle interprétation. A voir absolument...
    wesleybodin
    wesleybodin

    1 131 abonnés 3 864 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 mai 2012
    Malgré la présence d'une Glenn Close littéralement possédée par son rôle et un sujet plutôt intéressant dans ses grandes lignes, Albert Nobbs reste un drame beaucoup sage à la personnalité trop lisse pour réellement briser toutes nos défenses.
    Pascal I
    Pascal I

    774 abonnés 4 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 mai 2012
    Glenn Close porte à elle seule le film avec une forte présence et une belle interprétation. Le contenant est là, le contenu un peu moins. Lent et linéaire, on peut se lasser et on survole trop, avec beaucoup de non-dits, le souci d'existence des femmes de l'époque. La dureté de la vie à cette époque, montrée, passe au second plan, c'est un peu dommage. Toutefois, le thème reste très intéressant et surprenant. On reste un peu sur sa fin coté scénario mais de très bonnes interprétations. A voir ! 3.5/5 !!!
    ffred
    ffred

    1 726 abonnés 4 021 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 février 2012
    Le projet de toute une vie. Voilà ce qu’est Albert Nobbs pour Glenn Close. Après avoir joué le rôle sur scène en 1982, l’actrice n’a eu de cesse d’essayer de monter le film pendant trente ans (elle est productrice et co-scénariste). Son rêve est aujourd’hui réalisé et le film est sur les écrans. Elle est venue le présenter elle-même en avant première à l’UGC des Halles (la grande classe). Au sortir de la salle, le sentiment était plutôt mitigé voir négatif. Tant de temps pour arriver à cela ! Une mise en scène tout, sauf originale, poussiéreuse et académique à souhait, un scénario tiré par les cheveux, plein d’incohérences et de non-sens (l’obstination du personnage a vouloir certaines chose alors qu’il n’en a pas vraiment besoins…), quelques scènes un peu « too much » (la plage…), un manque d'émotion… Mais…deux jours après je pense encore beaucoup au film. Finalement tout cela est-il peut être très cohérent. Le traitement correspond sans doute bien à ce que devait être l’époque et à l’histoire si elle avait vraiment eu lieu. Et puis on n’est pas venu voir Tootsie ! En y repensant, le film dure deux heures et je ne me suis pas ennuyé...
    La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/article-albert-nobbs-99782467.html
    Julien D
    Julien D

    1 211 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 février 2012
    Les films sur le travestissement féminin sont toujours bien moins drôles que ceux sur le travestissement masculin. Même le distrayant VICTOR, VICTORIA ressemblait déjà bien plus à un drame que TOOTSIE sorti la même année. Ici, Glenn Close fait preuve de beaucoup de retenue pour interpréter son rôle de serveur devant cacher sa féminité à ses employeurs. Quand elle va réaliser ne pas être à seule à devoir utiliser de ce subterfuge pour survivre dans la société phallocrate de l’Angleterre victorienne, commence alors pour elle une quête de son identité commençant par une remise en question de ses attirances sexuelles. Le fait de traiter l’homosexualité sans jamais l’évoquer ouvertement tout en restant dans les rails d’une mise en scène extrêmement conventionnelle nous entraine dans un patinage scénaristique regrettable et sans saveur.
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