Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
xavierch
46 abonnés
1 167 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 14 janvier 2013
Que le cinéma de Julie Delpy est rafraîchissant, après un "2 days in Paris" bon, mais plutôt bavard, son pendant New-Yorkais est complètement fou, mais toujours drôle, même si il y a une petite baisse vers la fin. Les personnages sont truculents, le charme opère, et on en demande un 3ème.
Dommage que Julie Delpy ne maintienne pas ce degré de talent atteint par moment. J'ai aussi l'impression que Julie Delpy lorgne un peu sur Cédric Klapisch. Peu importe, l'essentiel, c'est que l'arrivée de la famille déjantée et farfelue, donne lieu à des scènes déjantées elles aussi, avec un humour débridé. Les personnages secondaires sont très réussis. Sa sœur, superbement interprétée par Alexia Landeau, excentrique à souhait, mais aussi Albert Delpy, Chris Rock, et même Albert Nahon. Julie Delpy fait son cinéma, le réussit bien, et prend plaisir à le partager avec nous.
Dialogues crus en haut débit, mise en scène folledingue et trépidante, on retrouve les ingrédients utilisés par Julie Delpy dans ses comédies déjantées. Hélas elle ajoute ici des personnages outrés et insupportables sous prétexte de “choc des cultures”. Ces français à New York font de beaux ambassadeurs, avec un papy bouffeur de saucisses, péteur crado complétement imbécile, un jeune beauf fumeur de joint débile et champion du monde de la vulgarité, une sœur nympho à la bêtise insondable, tout ce petit monde va sûrement réhabiliter notre image auprès d’une Amérique qui ne s’embarrasse pas toujours de nuances. L’humour qui peut naître de l’exposition des différences est ici totalement détruit par la surcharge, les clichés et les facilités racoleuses. Julie Delpy est beaucoup plus inspirée dans les scènes exposant les relations de son couple bobo newyorkais. Elle nous doit une revanche que son réel talent ne manquera pas de nous offrir.
WHAT THE FUCK ?! Ouais, c'est le cri du spectateur exaspéré au bout d'une demi-heure où l'on comprend définitivement que le film ne s'améliorera pas, et que l'on va devoir subir l'heure restante. Tout, ici, est assez mauvais. Déjà, l'ambiance est artificielle au possible, et on ne croit pas un seul instant en cette famille qui nous est présentée. Les personnages y sont archi-stéréotypés, avec une grossièreté affligeante qui frise l'insulte à l'intelligence du spectateur. Ensuite, les acteurs eux-même semblent ne pas y croire, à l'image d'un Chris Rock au plus bas, qui ne sait faire que la même expression désabusée pendant une centaine de minutes. Et puis d'où vient ce titre ? Ils étaient vraiment à NYC ? J'ai l'impression de n'avoir vu qu'un appartement, son ascenseur et une vague salle d'exposition. Bref, tout sonne creux et faux, et c'est avec un soulagement que le film prend fin, après quelques secondes d'une mise en perspective guignolesque qui sonne le glas pour cet échec véritable. A zapper ou à oublier vite...
Julie Delpy a au moins deux qualités pas si répandues que ça dans le monde un peu essoufflé de la comédie Française : le sens du rythme sans lequel on ne saurait vraiment exploiter les situations comiques, et le recul (ou la sensibilité) qui lui permettent aussi de faire passer de l'émotion et de donner du sens à la comédie. Rien que pour cela, on lui pardonnera quelques facilités, approximations ou travers habituels. Et même sans cela, on lui pardonnerait quand même.
Il y avait longtemps que je n’avais pas vu un film aussi con : je n’ai pas de pet assez fort pour exprimer l’ennui subi par la vision la cette daube. DELPY nous inflige son égocentrisme de gonzesse urbaine, quadra et névrosée. Le pire c’est qu’elle doit croire que c’est génial ! Elle doute de ses capacités à tailler des pipes à son mec (c’est dans le film) et ça la déstabilise puisque c'était sa spécialité ! Elle adore son gros papa et évidemment… son petit garçon : ce film lui a certainement été conseillé par son psychanalyste dans le but d’exorciser son mal être ! En outre, les français normaux (pas elle, évidemment. Elle, elle est supérieure : elle habite NY) sont décrits comme des gros cons : perso, quand je vais à NY je ne voyage pas avec des saucissons et des fromages dans mon calbute ! Enfin, d’aucuns osent comparer ce film à ceux de WOODY ALLEN des années 80. Déjà, ALLEN c’est chiant. Mais au moins, on éprouve un certain snobisme à voir ses films… Là, que dalle !
Toujours aussi déjanté que les précédents films de J. Delpy. Acteurs au jeu très plaisant. On rit avec plaisir. Parfois crû mais jamais vulgaire. Une vision optimiste du genre humain, loin du conformisme ambiant de la plupart des gens, à New-York comme à Paris. Fraîcheur et originalité. A ne pas manquer.
Une bonne surprise franco-américaine faite et interprétée par Julie Delpy. Une première partie vraiment excellente, faite de dialogues drôles et succulents. La seconde partie perd un peu de son effet et c'est dommage. La belle famille française qui débarque quelques jours dans un ménage à double culture franco-américaine. Un bon moment !
Une déception. Pas très drôle, même un peu lourd et grotesque, pour ne pas dire vulgaire. Le tempérament extravagant des personnages est ambigu ; une énergie bienvenue mais avec des dialogues un peu navrants. Les situations cocasses finissent par se fondre dans un rythme ennuyeux, avec l'impression d'une comédie qui ne décolle jamais. Le « choc des cultures » est réduit à une caricature loufoque de la "bad-french family", le tout vendu dans une morale bien-pensante ; le mélange est raté, peut-être parce que le jeu des acteurs ne suit pas... Seul Chris Rock reste comme toujours sympathique dans une facette très sage du personnage. Mais le plus gênant dans cette histoire, c'est la réalisation remplie de fausses trouvailles, qui donne un côté très surfait à l'ensemble, pour ne pas dire prétentieux (les marionnettes, la voix-off....). Dommage, tous les bons ingrédients semblaient réunis. Autres critiques sur: http://cineglobe.canalblog.com/
Un jour, l'actrice Julie Delpy a quitté la France parce qu'elle en avait marre de l'étiquetage permanent qui sévit chez nous et qu'elle avait envie de montrer sa vraie nature, pas aussi coincée et lisse qu'il y semblait au vu de ses premiers rôles. Cette blonde a une tempérament de feu et a fait son chemin depuis avec l'écriture et la réalisation de ses propres films. De là à lui passer tous ses caprices sous prétexte qu'elle est libre et émancipée ! 2 days in New York, qui débute plutôt bien, est quand même un monument d'hystérie où les acteurs sont en surchauffe constante, hormis Chris Rock, le seul cool de la bande, qui casse la baraque au bas mot (ceux qui verront ses onctueux "dialogues" avec le président américain saisiront l'allusion). Bien sûr que Delpy s'amuse comme une folle à mettre un boxon pas possible dans son film, avec un penchant pour la caricature culturelle qui dépasse volontairement les bornes et des vannes de cul régressives pour dynamiter le politiquement correct. Mais, dans l'ensemble, en restant 90 minutes durant branchée sur la prise, elle finit par agacer les gencives et étouffer tout sens critique. Quelques scènes surnagent dans ce joyeux happening et certaines sont franchement hilarantes. Et l'on perçoit bien les inquiétudes existentielles de la réalisatrice, même noyées dans cette vague déferlante qui emporte tout sur son passage. D'un autre côté, si elle s'assagissait, la Julie, elle montrerait davantage ses failles et ça, ce n'est pas son genre. Même concassé par son film, on finit par lui trouver des circonstances atténuantes. Doit-on, dans ces conditions, lui proposer un calmant ? Elle ne risque pas de perdre son âme, elle l'a déjà cédé au plus offrant et elle finira bien par la récupérer, maligne comme elle est.
Des personnages pittoresques, voire foutraques, une chronique new-yorkaise intello-bobo : pourquoi pas ? Mais à l'écran cela donne un enchaînement laborieux de situations attendues, et le choc des cultures est réduit à une "exception française" combinant grossièreté majuscule, obsession sexuelle et parasitisme (le trio père - l'inévitable géniteur de la réalisatrice - soeur et ex) en opposition avec le goût, l'intelligence et la mesure new-yorkais (l'"Obama" des ondes, « Mingus », alias Chris Rock) - et entre les deux, "Marion" (Julie Delpy soi-même), dont le coeur balance entre vulgarité de famille et raffinement conjugal, mais qui est pour l'heure surtout troublée par ses hormones. Passionnant. Si le "point de vue" n'était pas dû à une "Frenchie" bon teint (bien que naturalisée américaine depuis plus de 10 ans), on crierait (avec raison) haro devant ce festival de clichés sur nos compatriotes (depuis la scène "hilarante" du soixante-huitard attardé recyclé en "beauf" arrêté à l’aéroport par les Douanes car transportant « à corps » nombre de saucissons et de fromages hexagonaux - c’est-à-dire puants). C’est brouillon et plutôt très mal joué (Chris Rock, et Vincent Gallo en « guest », mis à part) – j’avais gardé un bien meilleur souvenir du premier « 2 Days ».
Après le succès inattendu de son premier film, 2 Days In Paris, une sympathique comédie un peu trop répétitive qui jetait un Juif New-Yorkais dans une famille parisienne de Français sans gêne.
2 Days In New York expédie le personage d’Adam Goldberg et met en scène Chris Rock, dans le rôle du nouveau copain de Julie Delpy, et ça change tout. En effet, le comique américain, ici, reçoit la famille de sa dulcinée, ce qui lui permet de ne pas être le seul ressort comique du film. Le choc des cultures y est ici représenté de façon originale (le rêve de Mingus est une scène fabuleuse) et les acteurs sont assez satisfaisants, en dehors du couple en tête d’affiche, excellent. Julie Delpy arrive à réussir des scènes alors que les idées sont éculées (celle du trop rare Dylan Baker par exemple) et parvient à maintenir un rythme impressionnant pendant tout le film, d’une bonne humeur communicative.
Au final, 2 Days In New York est un film très sympathique, une grosse réussite comme le cinéma comique français arrive enfin à enchaîner depuis 2 ou 3 ans. Bien supérieur au premier opus.
Un film déjanté mais très proche de la réalité. On aime ou on n'aime pas, et mis à part quelques gags très lourds, j'ai passé un super moment, en tous cas sur moi ça a bien fonctionné. C'est rafraîchissant, c'est coloré, vif, dynamique, tout va très vite ça parle beaucoup ...bref c'est un peu comme New-York.
Le cinéma de Julie Delpy est toujours joyeux non sans aborder des sujets plus graves ou des situations réalistes. La comédie est déjantée et loufoque. Le rythme est soutenu. Les personnages sont agaçants autant qu’ils peuvent être attachants, le rôle de la soeur envahissante et son boulet sont particulièrement énervants ! La réalisatrice a l’air de s’amuser des situations, du choc des cultures, des personnages …. Elle s’amuse des clichés en les grossissant…
Le personnage de Albert Delpy qui joue le papa de Marion est poétique. Le personnage est complètement loufoque, attendrissant, attachant, il est parfait ! Julie Delpy est enthousiaste, belle, naturelle.
Courez-y, un peu de fraîcheur dans ce monde de brutes….