Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Frédéric M
17 abonnés
322 critiques
Suivre son activité
1,0
Publiée le 17 décembre 2012
Le film s'ensable rapidement. Mais quel ennui ! Quand on se languit de la fin, c'est jamais bon signe... Tahar Rahim n'a aucun charisme, il est fade. Seul Antonio Banderas tire son épingle du jeu. Le casting occidental pour jouer des rôles orientaux, c'est vraiment pas la panacée. A éviter.
A défaut d'être le meilleur film de J.J Annaud, "Or Noir" est une fresque divertissante et dépaysante nous offrant une histoire riche en intérêts même si celle-ci manque un peu de pronfondeur. Concernant les acteurs A. Banderas et M. Strong s'en sortent à merveille, tout comme F. Pinto qui livre ici une prestation de qualité; malheureusement T. Rahim n'est pas à la hauteur, son jeu d'acteur manque de profondeur et de dynamisme. La mise en scène est de qualité, et celle-ci doit beaucoup et la beauté des paysages. Les musiques sont belles dans leur ensemble et sont une invitation au voyage. Même si le film souffre de la comparaison avec "Lawrence d'Arabie", il est en aucun cas un sous produit de ce dernier comme avait put le dire certaines critiques.
L'aventure avance tambour battant; "l'or noir" amorce le conflit dans l'immensité du désert, où les sables sont aussi mouvants que la confiance pouvant régner entre deux émirs arabes, des années 30, s'opposant par leurs idéaux; esprit conservateur contre modernisme. La musique virtuose de James Horner plonge d'emblée le film dans l'ère du romanesque, alors que le scénario tout comme le script un peu désuet, souffrant d'un supplément d'âme, privent la fable d'un souffle épique. La théâtralité de Antonio Bandaras fâce au poids émotif du jeu de Tahar Rahim n'aident pas non plus, rendant le cast' bancal. Mais à défaut d'une odysée, le spectacle est là ...
Sur le papier, on se dit qu'il y a de quoi faire d'"Or noir" un cross-over entre "Lawrence d'Arabie" et "There will be Blood". Le problème, c'est qu'on n'atteint jamais ni le lyrisme classique du premier (même si James Horner pompe à fond la musique de Maurice Jarre) ni les enjeux psychologiques du second : la découverte du pétrole est seulement le prétexte qui ravive les hostilités entre les deux émirs rivaux et on aurait aussi bien pu faire le film à partir d'une querelle née de la convoitise d'une jolie princesse ou de la vente d'un chameau boiteux... Et puis alors, toutes les discussions politico-religieuses (vous avez vu, hein, Al-Qaeda, le Coran, eh ben il nous dit que c'est pas bien de se taper dessus, alors arrêtez, hein, s'il vous plait !) et le débat autour du progrès et de la tradition, pffff... Les scénaristes nous font croire qu'ils connaissent à fond la mentalité arabe de l'époque alors qu'ils ont probablement dû faire leurs recherches en passant une semaine au Club Med de Djerba ! Et vous ajoutez à cela une réalisation molle (c'est bien le même mec qui a fait "Stalingrad" ???!!!) et une photo digne d'un reportage de Paris-Match (le film ayant été tourné en plein Printemps arabe, on s'attend presque à voir BHL surgir au détour d'une dune). Le casting, lui, n'est pas trop mal mais nous fait doucement rigoler : un Espagnol, un Anglais, une Indienne et un Français (d'origine maghrébine, certes) pour jouer des princes arabes... ah, magie du cinéma ! Banderas cabotine à mort mais est parfait dans son rôle de sheikh, tout comme Mark Strong, plus sobre et plus juste quand même. Tahar Rahim est un peu tendre face à ses deux aînés et a à peu près autant de charisme qu'un grain de sable du désert si bien qu'on a du mal à avaler sa transformation de binoclard rat de bibliothèque en fin stratège et chef de guerre rassembleur. Freida Pinto, elle, est toujours aussi bonne... actrice mais doit en avoir un peu marre d'être cantonnée à des rôles de faire-valoir et de trophée pour le mâle dominant de la pelloche. Fresque épique pour grand-mère à l'exotisme colonial, "Or noir" aurait pu être parfait s'il était sorti dans les années 50. Là, on est en 2011...
Difficile de savoir par où commencer. D'abord Antonio Banderas n'est pas convaincant du tout en arabe mais c'est aussi le cas de tout les autre comédiens. La réalisation est lourde on a envie de crier au-secours. Malgré une bonne base sur le conflit de deux pères et de plusieurs frères Annaud arrive a tout gacher par des stéréotypes.
Les prémices de l'or noir sur un fond de conflit de famille.... Le scénario tient toute ses promesses, malgré un jeu d'acteurs moyen, surtout Antonio Banderas !!!
Tres beau film d'aventure a l'ancienne de Jean Jacques Annaud qui reussit a meler souffle epique et grandes batailles, romance, histoire, magnifiques images et decors et somptueux paysages. Le casting est excellent et on est emporte par ce film d'un bout a l'autre sans jamais decrocher.
Le casting est plutot bon et les idées du film sont fort interessantes et utilisées à bon escient (religion,famille,pouvoir,argent etc...). Mais le film souffre d'un montage assez mauvais. Les scènes sont mal coupées et surtout très mal enchainées qu'on s'y perd assez vite... A voir quand même, même s'il n'est pas du niveau de l'Ours ou des Deux Freres....
Or noir est un conte plein de heros et de symboles pris entre technologie et tradition entre argent et honneur. Reflexion sur un univers profondement enracine dans le passe et sur un progressisme prometteur mais synonymes de maints sacrifices, ce film est loin d'avoirr une vision dichotomique du bien et du mal. Chaque personnage, chaque peuple, chaque bataille ou decision y sont montres avec une ambiguite toute realiste. Tous ces aspects n'en sont que plus prenants et l'immersion et vite totale. Des lors il pourrait etre facile de jouer la carte de l'emotion et de l'affectif mais le realisateur va jusqu'au bout de son scenario, montrant une realite frustrante et desesperante. Apres avoir suivi le combat et les sacrifices d'un vrai heros avec ses doutes et ses erreurs, on est finalement presque horrifie devant la fin du film. Bien sur le film a quelques defaut mais ils s'effacent vite devant des acteurs aussi convaincants que l'histoire. Entre fusils et epees, chameaux et voitures, petrole et coutumes et j'en passe, Or noir est finalement a la fois un film humain mais aussi une histoire de heros et de legendes.
Magnifique, somptueux. Sombre et plein de douceur à la fois. Non le cinéma français n'est pas mort en voici la preuve avec un magnifique chef œuvre signé Jean Jacques Annaud dans la lignée de Stalingrad et 7 ans au Tibet.
Cinématographiquement parlant, ce film est une catastrophe. A éviter. Antonio Bandera est ridicule, l'acteur principal joue horriblement mal, le scénario est complètement plat. Reste la beauté des paysages, qu'on voit trop peu à mon goût, malheureusement. Que c'est long et ennuyant à regarder! Seul Mark Strong est bon, comme à son habitude, mais que fait-il dans un film pareil!? J'étais emballée à l'idée de voir ce film et je suis sortie dépitée de tant d'absurdité. Mr Annaud vous vous êtes égaré en chemin, il semblerait que l' Arabie ne soit pas votre terre de prédilection.
un film épique éssoufflé On est très loin des excellents "Le nom de la rose", Stalingrad". Il y a de belles images mais l'ensemble manque de souffle épique. Les personnages manquent de profondeur et de charisme. Les dialogues sonnent creux.On a l'impression de voir un sous "Lawrence d'Arabie". Ça reste intéressant du point de vue historique bien que exagérément romanesque et la vision utopiste prête à rire.
Avec un sujet comme celui-ci on aurait pu assister a une trame politique qui n'est pas utilisée. Annaud veut montrer le carnage de cette guerre, les scènes de batailles s'enchaînent, sans être mémorables, et finissent par lasser. Un trop long voyage qui aboutit par une conclusion ratée. Tout y est, le héros qui ne sait quel camp choisir, la princesse aimante et aimée et qui tombe forcément enceinte, le méchant qui veut prendre sa revanche ( et qui manie très mal le sabre ), le heros qui prend une balle dans la tete, qui meurt, puis qui ressuscite, puis il est porté et bousculé par ses hommes ( alors qu'il vient de prendre une balle dans la tete quand meme ), puis ils subissent une attaque aérienne qui n'arrive a toucher que le frère du heros sur 200 hommes dans les secondes qui suivent, le tout en moins de 4min. Un micmac foutra incompréhensible qui ne sert jamais l'histoire et blase son spectateur.
L'or noir, c'est avant tout une histoire qui se fonde sur des oppositions... Des hommes aux idées et visions contradictoires, l'opposition des valeurs humaines avec celles de l'argent, l'interprétation des écrits religieux .... Deux visions du monde, deux façons de gouverner, d'évoluer, de concevoir l'avenir.... L'idée est intéressante, d'autant plus que le pétrôle et ses enjeux viennent prendre une place primordial au centre du conflit. Même si, on aurait tendance à l'oublier vu les joutes, et l'accent mis sur les relations humaines (entre pères et fils, entre un prince et sa promise, entre dirigeants politiques, entre occidentaux et orientaux...) Seulement, ça sonne un peux faux. Toutes ces bonnes intentions et cette dépense d'énergie à faire valoir une certaine morale sont lourdes. Les effets sonores seraient bon pour un Walt Disney, mais pas pour une réalisation à la prétention de celle-ci. L'amourette est un peu pitoyable par ailleurs. Reste ces paysages et ces scènes épiques tank Vs chameaux que J-J. Annaud nous livre de belles façons.
Ca ne mérite pas bien sur les 5 etoiles, mais comment lutter autrement avec la bêtise du Figmag qui le classe dans les films a ne pas aller voir, Honte a ces snobs parisiens qui suivent la meute (voir Intouchable) quand a cet Or Noir on y passe deux heures de belles images, ( c'est aussi cela le Cinéma) avec de bons acteurs , une bonne musique et des scènes de bataille comme nous les aimions quand on était plus petit .C'est tout public emmenez vos enfants ils seront ravis et vous aussi