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Un visiteur
4,0
Publiée le 19 juillet 2010
Le réalisateur a choisi de mêler des archives de la villes italienne (Gênes) à l'histoire d'amour improbable d'un ancien bandit sicilien (Enzo) et d'un transsexuel (Mary). Nous découvrons les évolutions et es mutations qu'a connues la ville au rythme de ces documents très hétérogènes : inauguration d'une nouvelle usine, jeux d'enfants au bord de la Méditerranée, bateaux levant l'ancre... Pietro Marcello nous fait aussi pénétrer avec poésie dans les bas-fonds de cette ville mystérieuse. C'est avec bonheur que notre regard se porte sur ces êtres si différents et pourtant si proches. Enzo semble tout droit sorti d'un vieux western hollywoodien et le réalisateur a eu cette bonne idée d'assortir à cette riche composition des extraits ou des affiches de ce genre magique qu'est le western. On se rappelle cette phrase lyrique d'un poète italien prononcée lors de la promenade d'Enzo : "Les lieux que nous traversons sont une archéologie de la mémoire". C'est justement par le cinéma que la ville italienne nous fait découvrir ses étranges merveilles qui se seraient perdues dans l'oubli : coupe-gorge, ruines de statues décomposées par le temps, vieux pêcheurs allumant un feu au bord de l'eau.... Pietro Marcello semble ouvrir de nouveaux horizons dans le cinéma.
Quel rapport entre le résumé et ce documentaire sur la ville de Gênes? Un matraquage de photos anciennes et actuelles de Gênes, rien ds la prison (qu'on ne voit pas), rien ne parle du présent. On ne voit pas l'histoire d'amour en question, ni comment l'amour de la poésie arrive. Une voix off, tt du long, et ns, on ne partage rien avec l'acteur. Un pur prétexte pour cette commande sur la ville italienne dt il s'agissait de faire la promo. Une arnaque! Les critiques ne peuvent qu'avoir été payées pour encenser ce "film"... Aucune liberté d'expression des critiques de cinéma, c'est pas possible...
Des les premières images, le cadre est pose ! Un paquebot progresse lentement mais irréductiblement sortant d'un pan de décors nettement sombre pour affronter la luminosité de l'horizon a peine voilé par la brume marine. Pietro Marcello nous impose en quelques secondes la maitrise de son art. Le commencement d'une narration telles les pièces d'un puzzle qui vont se rassembler progressivement pour dévoiler une histoire humaine remarquable d'émotion, de respect, de simplicité sur toile de fond sociale a Genes ou s'est enracinee la misère, l'exclusion en signe d'une époque faste bien révolue. La première partie du film dévoile peu a peu le tableau en combinant magistralement au pluriel l'image, la musique et la narration pour nous convier,in fine, a cette conversation qui révèle les détails intimes d'une histoire d'amour extaordinaire ... qui finit bien.
Un film qui cache une grande richesse de sources filmiques, d'emprunts au cinéma documentaire des années 70 tout cela pour servir une belle histoire d'amour (presque) ordinaire. Et la musique !!!! Un film tonique pour l'esprit à voir absolument pour sa fraîcheur.
Un travail d'image déroutant et extrêmement bien mené. A ce niveau-là, je trouve qu'on peut même appeler ça un "prototype". Reste qu'on ne s'y attend pas, et qu'à peine le film encaissé les lumières se rallument, déjà. A voir renseigné.
Histoire lente, sans grand intérêt. L'aventure qu'a vécu nos deux héros est très belle mais quelque chose cloche. Ce film ne nous emporte pas, bien au contraire. Cependant, quelques beaux plans.