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eldarkstone
219 abonnés
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3,5
Publiée le 20 février 2023
Original, beau, touchant ... Avec de très bons acteurs et une morale globale assez prenante ! quelques passages un peu trop lissés, mais l'ensemble est réussi !
Long-métrage mêlant drame et fantaisie, réalisé par Brad Silberling, La Cité Des Anges est un très beau film. L'histoire nous fait suivre Seth, un ange parmi d'autres, dont la mission est de conseiller, réconforter et accompagner les humains à l'heure de leur mort. N'éprouvant aucune sensations de notre monde, il est invisible aux yeux de tout être humain, sauf celui qu'il accompagne. C'est alors que lors d'une de ses missions où il doit aider un homme qui va mourir sur la table d'opération, il tombe fou amoureux d'une jeune chirurgienne qui s'occupe du patient. Ce scénario nous transporte pendant un peu moins de deux heures dans un récit magnifique, très bien écrit. L'intrigue gagne en épaisseur et en richesse au fil des minutes, évoluant de façon inattendue afin de nous offrir une romance onirique nous gratifiant de scènes mémorables. Les sujets abordés via cet amour impossible sont d'une grande profondeur d'âme et poussent à la réflexion. Des thématiques comme le deuil, le sacrifice, et la spiritualité, traités à travers cette vision de la mort d'une grande humanité. De plus, le récit joue constamment sur les sensations et parvient à ce titre à mettre en éveil tous nos sens via cet aspect sensoriel particulièrement développé. Tout cela est rendu possible grâce aux deux personnages principaux, interprétés par deux acteurs jouant très bien leurs rôles. Nicolas Cage est un choix audacieux mais payant, livrant une performance toute en sobriété. Meg Ryan est elle d'avantage dans son élément. L'alchimie entre les deux fonctionne parfaitement. Ils sont en plus entourés par d'autres comédiens tout aussi appréciables entre Andre Braugher, Dennis Franz et Colm Feore. Tous ces individus procurent beaucoup d'émotions fortes à travers leurs échanges touchants et émouvants, soutenus par des dialogues comportant de très jolis mots raisonnants avec justesse et authenticité. L'ensemble est très bien réalisé par Brad Silberling dont la mise en scène est assez classique mais efficace. De surcroît, le cinéaste parvient à nous offrir des moments marquants grâce à l'usage intelligent qu'il fait des environnements. Ces ravissantes images sont en plus accompagnées tout du long par une b.o. aux notes très douces, s'accordant à merveille avec les situations. Cette romance entre Terre et au-delà s'achève sur une très jolie fin inoubliable, venant mettre un terme à La Cité Des Anges, qui, en conclusion, est une œuvre aussi triste que remplie d'espoir méritant amplement d'être visionnée.
Dès les premières minutes on se dit, là, on va pleurer, car tout nous pousse à croire que le film va déployer nombres de scènes touchantes, et nous faire utiliser le paquet de mouchoir. Et on suit cet ange, qui se promène dans la vie de tous et puis en particulier, dans la vie d'une femme chirurgien, dont il tombe sous le charme. La très mignonne Meg Ryan avant d'avoir fait appel à la chirurgie et de perdre toute sa fraicheur, mais ça, c'est une autre histoire. Donc on a Nicolas Cage qui s'introduit dans sa vie, jusqu'au moment où, il veut faire parti de sa vie. Le jeu de Nicolas Cage est quand même à souligner, car sans spoiler, une vrai métamorphose de son jeu se met en place dès l'instant où, il change de condition. Il y a de beaux moments, des moments plein de bonté, des moments plein de poésie, des moments plein de surprise, mais pas vraiment de moment plein d'émotion, attention il y en a, mais pas aussi fort que je l'aurais imaginé, peut-être parce que le film s'étire en longueur, et qu'à force, on devine ce qui pourrait se passer et qui se passera. Cela reste quand même une belle parenthèse de un monde de brute.
Seth est un ange parmi beaucoup d'autres. Il se révélera un jour à une femme dont il tombera amoureux. Seulement, sa vie d'ange ne lui permet par de mentir. Il ne connait pas la fatigue, la faim... Bref, Seth se pose la question du comment devenir humain. Une réflexion intéressante sur les anges-gardiens que l'on ne voit pas mais que l'on peut ressentir dans différentes situations.
Onze ans après le très cérébral mais aussi fortement poétique Les Ailes du désir de Wim Wenders, Hollywood décide de faire un remake de cette histoire féérique où un ange tombe amoureux d'une humaine. Enfin, c'est tout que cette refonte américaine retient du film de Wenders, délaissant toute la subtilité du sujet original, la beauté d'un noir et blanc justifié et les monologues intérieurs des personnages. Confié à Brad Silberling, qui n'a alors réalisé que l'adaptation de Casper le gentil fantôme, le long-métrage devient une romance fantastique classique qui, si elle reste bien foutue, demeure néanmoins dénuée de poésie... Car en dépit de sa mièvrerie on ne peut plus classique de toutes les romances impossibles, force est d'admettre que La Cité des Anges réussit à être un produit calibré, bien filmé, parfois drôle et touchant. Le casting trois étoiles y est aussi pour beaucoup, Nicolas Cage reprenant le rôle de Bruno Ganz (avec un peu trop de naïveté en revanche) tandis que Meg Ryan campe l'objet de son cœur, une chirurgienne un peu paumée. Cassiel, l'ange partenaire de Damiel dans le film original, est ici incarné par Andre Braugher et n'a qu'un rôle mineur a contrario de celui campé par Otto Sander qui occupait une place dans l'intrigue aussi importante que celle de Damiel. Dans l'ensemble, l'histoire reste pourtant identique à celle imaginée par Wenders et bon nombre de séquences sont conservées bien que montrées différemment à l'écran (les enfants pouvant voir les anges, la présence de l'ange devenu humain...). En revanche, oubliées les réflexions sur la transformation de l'Allemagne, sur le passé douloureux de la Seconde Guerre Mondiale et sur les réminiscences d'un pays non scindé par un mur séparatiste. Déplacé à Los Angeles, le remake se débarrasse du thème principal et ne se concentre que sur l'amour que porte notre héros ailé à cette humaine. C'est beau, certes, mais finalement peu original. Par ailleurs, malgré quelques effets spéciaux réussis, La Cité des Anges s'avère beaucoup moins réussi visuellement que le film d'origine, qui multipliait les trucages avec grâce et originalité et portait une indélébile trace de savoir-faire. Au final, encore un remake qui passe à côté de l'essentiel mais qui est sauvé par son casting (même si Nicolas Cage ne peut s'empêcher de nous livrer le temps d'une ou deux séquences le cabotinage qu'on lui connait) et de jolies images.
Malgré quelques incohérences scénaristiques (sur des points secondaires) ce film touchant interroge de façon simple mais essentielle la place de l'amour ainsi que la force du destin sans tomber dans la mièvrerie grâce à une interprétation juste, un humour pertinent et un optimisme (malgré tout) affirmé. De jolies émotions à la clé.
Contrairement au film "Les Ailes du désir " ce remake ne plonge pas dans l'etre humain, c'est pas du tout surprenant, ni origninal, un remake "grand public"
Moralité de l'histoire: c'est dangereux d'être heureux! Mais vivre c'est sentir de la joie et de la tristesse. Les histoires romantiques et les histoires fantastiques ne font pas un bon mélange! Il m'a fallu attendre les 15 dernières minutes du film pour commencer à l'aimer.
Le film est bien réalisé, images splendides, les acteurs sont bons, la scène de l'accident fatal est par contre assez niaise, kitch et même totalement ratée, presque ridicule quand elle voudrait nous tirer des larmes.
Voilà une réinterprétation de la chute des anges bibliques : "Les fils de Dieu virent que les filles des hommes étaient belles, et ils en prirent pour femmes parmi toutes celles qu’ils choisirent." Le plus intéressant ici est la transposition moderne du scénario qui fait de l'ange déchu un héros quand il est conçu comme un grave pécheur par la tradition biblique. A ce titre, l'héroïne disant que l'ange et elle sont faits l'un pour l'autre est symptomatique. On a un basculement, depuis les anges de la Torah venus prendre des femmes sur terre, vers un ange qui se fait d'abord éconduire quand il "tombe amoureux". Or il n'est aucunement question d'amour mais de désir dans la Bible. Le désir a été remplacé par les sentiment, la femme désirée par l'ange a été dotée de la capacité de repousser les avances de l'ange. Ce mouvement-là est le plus intéressant pour les chercheurs de demain dans ce film.
Il faut dire que le scénario est assez faible, naïf et même mignonnet... Cela donne surtout un vrai document sociologique sur l'idéologie d'une époque, les années 90, joli rêverie que le réel du 11 septembre 2001 a fait vieillir à vitesse grand V.
Belle idée de départ avec deux grands noms. Il en sort un film insipide malgré le renfort de chansons mielleuses. Film avec plein de facilité d'écriture mais qui peut parfois toucher.
Faisant parti des plus grands rôles de Nicolas Cage, avec Leaving Las Vegas, La Cité des Anges se révèle au final être un film bouleversant, pour la part de magie qui s'en dégage, pour la simplicité déconcertante avec laquelle Brad Silberling parvient à explorer un sujet aussi vaste que la vie après la mort, pour la beauté des scènes entre Nicolas Cage et Meg Ryan ou pour la splendeur de son message. C'est beau, le message laisse songeur, Nicolas Cage est au sommet de son art. Le charme de sa bande-sonore et la réussite de son montage ne feront que pencher la balance un peu plus. Un film culte.
Les anges sont parmi nous pour accompagner dans l’au-delà les vivants rendant leurs derniers souffles sur cette terre de mortel, un beau concept religieux et philosophe sur une idée de romance à l’eau de rose sirupeuse. La mise en scène est banale et sans originalité, l’intrigue s’enchaîne dans un surplus de méli-mélo, ce n’est pas mauvais avec ses bons jeux d’acteurs surtout Nicolas Cage, j’étais plié de rire devant lui et ses semblables d’envoyés célestes par leurs airs de revenants. Un peu de facilité du scénario dans le personnage de Nathalie Messinger/Dennis Franz, ça ne m’a pas touché profondément, les chansons sont des ballades adoucissantes à somnoler, ma préféré est celle chanté par le groupe de rock Goo Goo Dolls à la superbe interprétation correspondant bien au film. Les histoires amoureuses contrariées en fiction ont un destin funeste, la fin prévisible et sans surprise.