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Verobisson
12 abonnés
279 critiques
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5,0
Publiée le 15 avril 2024
Voir en 2020, puis en 2024 ce film « Contagion » , sorti en 2011, le classe de fait en chef d’œuvre, parce que c’est "LE film d’anticipation du covid 19", devenu réalité Tout y est parfaitement répertorié ; son contexte, sa propagation par les airs, son expansion internationale exponentielle, spoiler: la recherche impossible de son « point zéro », les confinements, les gymnases hôpitaux, le surpeuplement de cadavres, le casse tête de la recherche de vaccins, le « reporter / médecin » décalé qui a « sa » solution, …etc
Le rythme est très soutenu, d’excellents acteurs, dans un américain parfait spoiler: (même Marion Cotillard « US bankable » ).
Certaines petites divergences spoiler: (comme les pillages, l'ultra présence de l'armée US, une vision très "America first") font sourire, mais franchement , c’est hallucinant. La fin est bien celle qu'on a connu et la découverte du « point 0 » inutile, On sait maintenant que l’OMS craignait une grande pandémie virale, de ce type. Le réalisateur était ultra bien renseigné spoiler: ( ou devin) . Fort, très ,fort
Un film bien réalisé (évidemment, c'est Soderbergh tout de même!) et bien interprété par des "stars" en pagaille. Le partie pris du réalisme quasi documentaire peut en rebuter mais moi j'ai beaucoup aimé et je me suis immergé dans ce cauchemar hélas réaliste voir prophétique. Un film bien flippant qui va pourtant vers la lumière. J'ai passé un très bon moment, du bel ouvrage.
L'infatigable Steven Soderbergh change une nouvelle fois de registre avec son vingt-deuxième film, Contagion, ou comment un virus continue va peu à peu infecter la population mondiale, engendrant avec lui une apocalypse humaine des plus terrifiantes. Car aussi bien dans son scénario que dans sa manière de filmer, Soderbergh ne souhaite pas prendre part à l'esbroufe et aux effets choc du désormais en vogue film de virus et choisit plutôt ce qu'il sait faire de mieux : le quasi-documentaire, avec une foule de personnages, des scénettes courtes et un souci du réalisme tout simplement bluffant... N'omettant jamais de pousser sur les détails les plus anodins, Soderbergh utilise tous les éléments possibles à ce qui pourrait être une réelle contamination mondiale, allant des premiers symptômes aux émeutes en passant par les trouble-fêtes des médias et la mise en quarantaine. Malgré des scènes d'action inexistantes, le long-métrage garde un rythme effréné et nous tient en haleine grâce à une série de brèves séquences parvenant sans peine à nous garder éveillé et ce malgré des dialogues complexes et des termes médicaux incompréhensibles. Toutefois, l'efficacité est au rendez-vous, la mise en scène réaliste, la musique pesante (voire effrayante, rappelant les films du genre des années 70) et un casting tout bonnement parfait. Comme dans la plupart des films de Soderbergh, pas de réel héros, juste plusieurs personnages ayant chacun son importance dans ce puzzle humain. Nous avons ainsi Matt Damon (qui retrouve le réalisateur pour la sixième fois) parfait en veuf déboussolé par les évènements, Laurence Fishburne dans un rôle foncièrement marquant, la brillante (et ici touchante) Kate Winslet en doctoresse courageuse, l'excellent Jude Law en reporter tenace, Gwyneth Paltrow en première victime apparaissant surtout lors de flashbacks explicatifs et d'autres rôles tout aussi importants mais moins présents à l'écran. La tension bat ainsi son plein dans ce long-métrage autant effrayant de par son histoire que de par son côté réaliste, Soderbergh nous livrant avec Contagion un excellent film du genre qui prouve qu'il n'y a pas besoin d'effets spéciaux ou même d'hémoglobine pour réussir à faire peur.
Décevant, surtout quand on voit la qualité du casting impressionnant. Soderbergh ne propose ici rien de nouveau, avec un petit film qui commence gentiment et finit gentiment. Aucune prise de risque, le scénario est complètement bateau et sans grand intérêt, d'autant que le rythme est mal dosé et qu'on se contente de suivre les images sans suspense... Un film assez vide qu'on oublie sitôt regardé.
Inspiré directement de la grippe H1N1. Peut etre un scénario qui aurait pu se produire.... Dommage que le film se porte beaucoup sur les petites magouilles de chacun et le privilège des autres...
Une grosse daube, scénario totalement superficiel et réalisation à chier il n'y a pas d'autres mots. Ils y en a sûrement qui croient que réunir un bon casting fera un bon film ... Absolument aucun intérêt
Et allez! après la grippe aviaire, la grippe h1n1 (un nom qui fait tout suite plus sérieux), les labos remettent le couvert avec ce film. En tout cas je ne vois que cette option pour expliquer cette fluction aussi passionnante qu'un film d'entreprise. Ou bien il faut y voir comme les cahiers du cinéma un sens caché ou plus simplement un remède pour insomniaque. Inutile d'aller faire la queue pour risquer la grippe du raton laveur en allant voir ce film..
matt damon porte mal la moustache, marion cotillard est mauvaise, kate winslet est transparente et gwyneth paltrow est affreuse. rien à sauver. le spectateur est contaminé de clichés hollywoodien.
Un bon divertissement, même si on a déja vu le genre (notamment Alerte). Je ne vois pas l'interet d'avoir réunit autant de stars, sachant qu'elles ont toutes des rôles mineurs, surtout Paltrow, Winslet et Cotillard.
Un film catastrophico-documentaire (ça existe ?) qui résonne étrangement en mars 2020. Regarder contagion au 3ème jour de confinement est une expérience particulière tant on se retrouve dans les scènes et dans l'angoisse dégagée par l'oeuvre. Soderbergh s'est documenté et son film est d'un réalisme impressionnant. Lspoiler: a naissance de la maladie (chauve souris et cochon/pangolin en Chine), sa diffusion, la distanciation sociale, le R0, l'héroïsme du corps médical, les enjeux politique. Il garde toutefois un regard américano centré et était bien loin d'imaginer ce que la Chine a révélé être capable de faire (construction d'un hopital en 10jours, mesure de confinement inédite, envoi de matériel médical en Europe...). J'ai aussi été moyennement convaincu par le complotisme de l'ensemble tant dans la réalité c'est plutôt les fakes news à base d'ail, d'huile de sésame et de thé chaud . Le personnage de Judd Low restant ambigu jusqu'au bout. D'un point de vu cinématographique si on salue le choix de refuser le spectaculaire et même de sacrifier une des héroïnes principales, la multiplication des "foyers" narratifs sur une durée aussi courte ne facilite pas l'attachement aux personnages. J'ai aussi du mal avec ces films qui font collection de stars mais il faut reconnaître que tous font le job. Au final s'il n'est pas certain que Contagion m'eu captivé à sa sortie, aujourd'hui son visionnage fascine : la réalité est devenu du cinéma.