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Votre avis sur Contagion ?
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L'AlsacienParisien
"Contagion" suit la rapide progression d'un virus mortel, qui tue en quelques jours. Alors que l'épidémie se propage à grande vitesse, la communauté médicale mondiale tente, dans une course effrénée contre la montre, de trouver un remède et de contrôler la panique qui se répand encore plus vite que le virus. Les gens eux se battent pour survivre dans une société qui se désagrège. Ce scénario catastrophe met mal à l'aise dès le départ, n'épargnant personne (ni acteur, ni spectateur,...) et essayant d'être le plus réaliste et convaincant possible ; évoquant d'anciennes épidémies telles que la grippe A H1N1 ou encore la grippe espagnole ou porcine pour prouver la possibilité d'un tel phénomène. La progression est très bien retranscrite à travers une traversée quotidienne du fléau, remettant en cause la vulnérabilité de l'être humain face à un danger mortel et inconnu, à la détresse et aux périodes de crise. Un scénario extrême et effrayant qui formule un regard à l'échelle mondiale, focalisé tout aussi bien sur les scientifiques à la recherche d'un remède que sur la population perdant tout sang froid et étant décimé de jour en jour. Le propos est cru, direct, sans pitié et apporte néanmoins une réponse aux "Comment?" et "Pourquoi?" qui auraient très bien pu restés flous. La bande sonore du film, électrique et originale, contribue à la tension palpable de la production. Côté casting, on retient un Matt Damon courageux, une Gwyneth Paltrow essentielle mais éphémère, un Laurence Fishburne pas si rassurant que cela et une Kate Winslet dévouée. Jude Law et de Marion Cotillard m'ont moins parlés, leur personnages étant moins percutants. La réalisation est soignée et bien réaliste. Moi qui n'aime généralement pas les films catastrophes, celui-ci m'a bien plu et je ne le conseille pas aux maniaques ou aux hypocondriaques. C'est à devenir fou sinon!
Un thriller qui nous présente un scénario quelque peu vu et revu. La présence d'acteurs d'envergure n'offre pas grand intérêt puisqu'ils sont tous réduits à jouer de petits rôles ; d'ailleurs, aucun personnage principal ne se démarque. Même si la psychose est bien présente, le film manque cruellement de rythme et de surprise. Un film simplement divertissant.
Un excellent film de Steven Soderbergh, guère original mais bien construit avec une bonne mise en scène.
bsalvert
De grands acteurs, un grand réalisateur pour ce résultat, j'appelle ça du gachis.
Caine78
Je reconnais une certaine indulgence vis-à-vis de ce « Contagion » pas forcément enthousiasmant. Mais l'essentiel est ailleurs : à l'heure où il est presque devenu honteux de ne pas réaliser avec une caméra amateur un film sur une catastrophe ou une épidémie, Steven Soderbergh se la joue à l'ancienne, et c'est tant mieux. D'autant que le réalisateur a décidé de jouer ici la carte du réalisme, si bien que l'on se sent particulièrement concerné par un récit aussi grave que saisissant. Soderbergh n'hésite d'ailleurs pas à faire disparaître durant l'oeuvre certains protagonistes essentiels afin de renforcer cette impression, constat d'autant plus douloureux que les plus attachants ne sont pour une fois pas à l'abri du danger. On apprécie d'ailleurs beaucoup cette volonté du réalisateur d' « Erin Brockovich » de ne pas tomber dans un optimisme ou une foi inébranlable en l'humain, comme en témoigne plusieurs comportements assez ambigus et discutables, à l'image notamment du journaliste que Jude Law interprète plutôt bien. C'est toutefois cette crédibilité à toute épreuve qui séduit le plus, la volonté de ne pas tomber dans la surenchère ou le spectaculaire étant palpable à chaque instant, comme en témoigne plusieurs scènes où la peur et la panique rappelleraient presque les manifestations anti-Thatcher. Les films consacrés à un virus mortel pullulent depuis de nombreuses années : ne manquez pas celui-ci, il est assurément (et de loin) l'un des plus réussis.
Honteux ! Le message du film est honteux. Vive l'OMS, vive les gouvernements qui nous protègent, et attention aux méchant blogueurs qui racontent n'importe quoi, aux infirmières et aux policiers qui ne pensent qu'à faire grève.
De la belle propagande républicaine, démagogique à souhait : le virus vient de Hong-Kong, propagé par un cuistot peu préoccupé par l'hygiène et par une vilaine femme infidèle.
En plus c'est merveilleux, le virus est fabriqué et délivré à tous gratuitement par de merveilleux laboratoires qui ne cherchent qu'à sauvez les hommes, eux. On ne parle pas d'argent, sauf pour dénoncer le vil blogueur qui s'enrichit sur la misère du monde.
Quant au réalisme scientifique, n'en parlons pas, c'est risible.
Que sont venu faire de tels acteurs dans une telle propagande.
Et je m'inquiète qu'aucun des grands médias français n'ai mis en garde face à de tels propos.
De la belle propagande républicaine, démagogique à souhait : le virus vient de Hong-Kong, propagé par un cuistot peu préoccupé par l'hygiène et par une vilaine femme infidèle.
En plus c'est merveilleux, le virus est fabriqué et délivré à tous gratuitement par de merveilleux laboratoires qui ne cherchent qu'à sauvez les hommes, eux. On ne parle pas d'argent, sauf pour dénoncer le vil blogueur qui s'enrichit sur la misère du monde.
Quant au réalisme scientifique, n'en parlons pas, c'est risible.
Que sont venu faire de tels acteurs dans une telle propagande.
Et je m'inquiète qu'aucun des grands médias français n'ai mis en garde face à de tels propos.
Contagion est d'une crédibilité glaçante, plus proche d'un reportage que d'un blockbuster catastrophe. Un bon film de science-fiction
Ti Nou
Si le film s'éparpille un peu au milieu de personnages secondaires nombreux et dans la densité de son propos, sa réussite vient du style anti-hollywoodien que lui confère Steven Soderbergh. Le cinéaste implique le spectateur dans son film catastrophe par son réalisme.
Steven Soderbergh (Ocean's eleven, Solaris) a un style étrange, à mi-chemin entre le documentaire, le film d'auteur et le blockbuster. Clairement, le casting de Contagion ainsi que son synopsis aurait fait un très bon film catastrophe, mais c'est filmé façon documentaire et on évite surtout les moments mélodramatiques ou une musique prenante à la Zimmer, qui aurait pu mettre en relief une quelconque tension. Cela pourrait paraitre comme un défaut ou un manquement du réalisateur, mais c'est bel et bien volontaire.
En résulte un film à l'esthétique plaisante mais qui a le cul entre deux chaises. On comprends la menace du virus, mais Soderbergh opte pour une approche totalement détachée. Frappé par la stupeur, c'est à peine si Damon est convainquant lorsqu'il perd sa femme et son fils. Jude Law se ballade tranquillement en combinaison NBC au milieu des corps qui jonchent les rues San Francisco, pas étonnant, il voudrait tirer profit de ce mal. La caméra nonchalante de Soderbergh semble vouloir dédramatiser l'événement, avec un regard froid et distant pour le rendre plus insidieux.
On a quand même quelques haut le cœur lorsque la malheureuse Gwyneth Paltrow se fait autopsier le crâne à l'air, se faire décapiter hors champs dans Seven ne lui a pas servi de leçon, l'œil du réalisateur est ici chirurgical. Une meilleure hygiène dans un restaurant à Macao aurait pu la sauver, serrer la main à un cuistot qui venait de dépecer un cochon infecté par un virus issu d'une chauve souris était fort malencontreux...
Le message de Soderbergh devient finalement limpide. Tous ces acteurs de la A-list, Matt Damon, Jude Law, Gwyneth Paltrow, Kate Winslet, Laurence Fishburne, Marion Cotillard, ne sont pas seulement des acteurs ultra célèbres, mais simplement des hommes et des femmes ordinaires et vulnérables, il les descend de leur piédestal face à cette menace. Un bel anti-blockbuster sur un sujet sérieux qui aurait pu plaire à Cannes.
En résulte un film à l'esthétique plaisante mais qui a le cul entre deux chaises. On comprends la menace du virus, mais Soderbergh opte pour une approche totalement détachée. Frappé par la stupeur, c'est à peine si Damon est convainquant lorsqu'il perd sa femme et son fils. Jude Law se ballade tranquillement en combinaison NBC au milieu des corps qui jonchent les rues San Francisco, pas étonnant, il voudrait tirer profit de ce mal. La caméra nonchalante de Soderbergh semble vouloir dédramatiser l'événement, avec un regard froid et distant pour le rendre plus insidieux.
On a quand même quelques haut le cœur lorsque la malheureuse Gwyneth Paltrow se fait autopsier le crâne à l'air, se faire décapiter hors champs dans Seven ne lui a pas servi de leçon, l'œil du réalisateur est ici chirurgical. Une meilleure hygiène dans un restaurant à Macao aurait pu la sauver, serrer la main à un cuistot qui venait de dépecer un cochon infecté par un virus issu d'une chauve souris était fort malencontreux...
Le message de Soderbergh devient finalement limpide. Tous ces acteurs de la A-list, Matt Damon, Jude Law, Gwyneth Paltrow, Kate Winslet, Laurence Fishburne, Marion Cotillard, ne sont pas seulement des acteurs ultra célèbres, mais simplement des hommes et des femmes ordinaires et vulnérables, il les descend de leur piédestal face à cette menace. Un bel anti-blockbuster sur un sujet sérieux qui aurait pu plaire à Cannes.
Un très bon film de Steven Soderbergh sur un virus qui se propage dans le monde entier. Un très bon casting d'acteurs prodigieux.
D’une justesse prémonitoire hallucinante, Soderbergh met en scène l’histoire d’une pandémie, relatée de manière chirurgicale et didactique mais passionnante et effrayante, et servie par une distribution de ouf.
film très proche de la réalité, qui nous rappelle la pandémie de la grippe H1N1.
On se rend compte de ce que serait une pandémie mondiale avec toutes les étapes :
le silence, la rumeur, la peur de la contagion, la violence, l'intérêt personnel, l'instinct de survie
où les intérêts financiers sont les seuls moteurs
un film chorale avec une distribution de rêve.
musique un peu stressante pour accentuer le phénomène
On se rend compte de ce que serait une pandémie mondiale avec toutes les étapes :
le silence, la rumeur, la peur de la contagion, la violence, l'intérêt personnel, l'instinct de survie
où les intérêts financiers sont les seuls moteurs
un film chorale avec une distribution de rêve.
musique un peu stressante pour accentuer le phénomène
Décrié à sa sortie en 2011, car trop mou pour beaucoup de spectateurs, notre regard est profondément changé 10 ans plus tard, dans l'après covid. Il est effarant et incroyable de voir le nombre de similitudes entre la fiction et le récent vécu. Tout y est, de la peur au sauvetage, de la recherche des causes aux solutions extrêmes, la méfiance des enjeux financiers et les personnages publics septiques. Impressionnant de réalisme et froid dans ton esthétisme et sa façon de dire les choses, Contagion est un film qu'on aurait du prendre plus au sérieux à sa sortie, tel un documentaire sur les risques à venir.
Hier pendant 1H45, nous avons regardé sur les chaines d'information en continu, les dernières actualités relatives à la pandémie qui nous assaille depuis 18 mois, cortège d'images d'urgence, de décès, de progression des vaccins, de gouvernements et organisations sanitaires en panique, bref ce qui est devenu la banalité de notre quotidien....
Sauf que, les malades mourraient brutalement dans la rue...
Sauf, qu'en fait nous regardions un film sorti en 2011...
Contagion de Steven Soderbergh parle aussi de doutes sur l'origine du virus, met en scène un complotiste et les partisans d'un traitement miracle dont le nom est proche de la chloroquine!
La mise en scène qui se veut proche de la reportage en direct n'est pas sans défaut, les personnages, incarnés par un casting de haut vol, ne sont pas développés dans le détail et auraient certes mérité le format d'une mini-série.
Mais le caractère prémonitoire du scénario de S. Burns est sidérant. Et à la relecture de certaines critiques très négatives de l'époque, on redevient très modeste: par exemple Les cahiers du cinéma: "Ouvertement américano-centré (...), le récit insiste du début à la fin pour désigner l'Asie comme foyer du fléau. Devant cette étrange localisation de la paranoïa, on quitte la science-fiction, et ce ne sont plus les mains qu'on a envie d'aller se laver à la sortie, mais les yeux.".
Le cinéma raconte aussi beaucoup de bêtises, soyons honnêtes mais continuera d'éclairer notre vie et notre jugement. DVD1 - avril 21
Sauf que, les malades mourraient brutalement dans la rue...
Sauf, qu'en fait nous regardions un film sorti en 2011...
Contagion de Steven Soderbergh parle aussi de doutes sur l'origine du virus, met en scène un complotiste et les partisans d'un traitement miracle dont le nom est proche de la chloroquine!
La mise en scène qui se veut proche de la reportage en direct n'est pas sans défaut, les personnages, incarnés par un casting de haut vol, ne sont pas développés dans le détail et auraient certes mérité le format d'une mini-série.
Mais le caractère prémonitoire du scénario de S. Burns est sidérant. Et à la relecture de certaines critiques très négatives de l'époque, on redevient très modeste: par exemple Les cahiers du cinéma: "Ouvertement américano-centré (...), le récit insiste du début à la fin pour désigner l'Asie comme foyer du fléau. Devant cette étrange localisation de la paranoïa, on quitte la science-fiction, et ce ne sont plus les mains qu'on a envie d'aller se laver à la sortie, mais les yeux.".
Le cinéma raconte aussi beaucoup de bêtises, soyons honnêtes mais continuera d'éclairer notre vie et notre jugement. DVD1 - avril 21
"Docteur Soderbergh" décrit avec minutie le cheminement de ce cauchemar planétaire. Il multiplie les pistes et sait parfaitement réveiller cette peur indicible, cet instinct de survie qui sommeillent en nous. A voir !
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