AlloCiné
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Votre avis sur My Own Private Idaho ?
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My Own Private Idaho est film inintéressant dès le départ. Il s'agit de deux homos perdants qui semblent aussi être des garçons de location qui se droguent et ne peuvent pas s'arrêter. Ils gâchent leur vie et l'un d'eux joué par Keanu Reeves a une sorte de relation bizarre et incestueuse avec son père. Ce film est terriblement difficile à comprendre car il montre simplement des losers drogués qui traînent dans différents appartements tout le temps avec de la drogue et de l'alcool. Sommes-nous censés nous soucier de ces personnages et de leur histoire. Ils ne semblent pas être des gens particulièrement agréables avant même de commencer leur chemin vers la ruine. La plupart des scènes de ce film sont étranges et prétendent mener quelque part mais ce n'est jamais le cas. Il y a beaucoup trop de personnages à part River Phoenix et Keanu Reeves et aucun d'entre eux n'est développé au-delà de quelques lignes de dialogue mièvre ou ne suscite ne serait-ce qu'un peu d'intérêt. À la fin le film se termine comme il a commencé avec un des gays évanoui sur le sol, navrant...
Une adaptation de Peter Pan en mauvais rêve où l'effacement de Disney laisse place au dramatique. Mêlant plusieurs genres, il aborde la recherche de l'amour, la solitude et le simple fait de grandir avec une justesse telle que rien ne semble donné au spectateur, l'impliquant d'autant plus.
Shawn777
Ce film, réalisé par Gus Van Sant et sorti en 1991, n'est pas mal mais sans plus. Effectivement, face à l'engouement général, je m'attendais à quelque chose de réellement transcendant et je crois que c'est finalement ça mon principal problème avec le film. Lorsque l'on s'attend à quelque chose de très bon, on en est bien souvent forcément déçu ! C'est donc l'histoire de deux jeunes toxicomanes qui se prostituent, l'un étant homosexuel et l'autre hétérosexuel. Bon bien évidemment, ce résumé n'englobe absolument pas le scénario et ne représente que la base, il est en réalité bien plus complexe que cela. Nous avons effectivement affaire à un drame très bien construit mais je ne suis malheureusement jamais vraiment rentré dedans. De toute façon, je crois que c'est également un peu mon problème face aux films du réalisateur, soit j'adhère totalement, soit je n'arrive jamais vraiment à rentrer dans son délire. Ici, nous sommes face à son troisième long-métrage, de plus indépendant, son style est donc très marqué, ce qui nous offre certes de très beaux plans (j'adore sa mise en scène, notamment ici tous les plans sur la route qui sont magnifiques) mais une histoire un peu complexe à suivre. D'un autre côté, la construction du film est fidèle aux personnages, c'est-à-dire qu'étant donné que nous sommes constamment dans un impression de décousu (c'est en tout cas mon impression personnelle), nous pouvons plus facilement nous mettre dans la peau des personnages. Nous avons également de très beaux dialogues, notamment ceux autour du feu de camp. En ce qui concerne les acteurs, nous avons principalement River Phoenix et Keanu Reeves qui jouent franchement très bien ! "My Own Private Idaho" est donc loin d'être un mauvais film mais il ne m'a en tout cas pas plus emballé que ça.
Audrey L
Super casting avec les très jeunes River Phoenix (regretté talent) et Keanu Reeves, avec les fameuses scènes sensuelles (et peu habillées) qui ont donné chaud aux spectateurs (spectatrices) de l'époque. S'il y a bien de quoi se rincer l'œil avec les jeux sadomasochistes, à peine sortis des chambres de luxe, on trouve le temps long. Les scènes de traversées du désert sont également au figuré pour nous, car Gus Van Sant a choisi de faire des plans très longs, parfois avec peu de contenu à se mettre sous la dent : les deux buissons de part et d'autre de la route désertique, qu'on observe sans savoir quoi en penser, ni ce que le réalisateur voulait qu'on en pense en les filmant trois plombes... L'intrigue de la mère de Mike met une trame de fond aux petites histoires (les "passes" de ces deux jeunes), même si on l'oublie parfois pour la ressortir à la fin pour boucler la boucle. Au final, les scènes en intérieur sont celles qui nous intéressent le plus, même si l'on a saisi que Sant tentait de nous transmettre quelques poésies en extérieur... Mais entre deux buissons ou Keanu et River en escortes en sueur, nous, on a fait notre choix.
Ceci est un véritable OVNI. Pour tout vous dire, j'avais même pas fait attention avant le générique de fin, que Gus Van Sant en était le réalisateur ! Et finalement, ça ne m'étonne pas trop ... Tout d'abord, les acteurs sont vraiment excellents dans l'ensemble et je retiendrai tout particulièrement la prestation de Keanu Reeves parmi tous. D'autres verront plus River Phoenix. D'ailleurs, ça fait plaisir de voir les micros apparitions (et c'est vraiment le terme) de Tom Hanks et Jim Cazaviel. Un scénario assez profond avec une histoire paradoxalement ... touchante. Ce drame est à la fois étrange, perché, réaliste et intéressant. On passe un peu par tous les stades des émotions donc on est clairement déboussolé du début à la fin. Certaines scènes m'ont même fait penser à "Orange Mécanique" et je pense que je ne serai pas le seul à être dans ce cas. Après, il faut avouer une chose, c'est que ce long-métrage est "dur" à regarder. Il n'est pas facile d'accès dans le sens ou il est difficile et cru. La bande son est assez originale et se colle assez judicieusement avec toutes ses scènes. On ne s'ennuie pas et à la fois, le temps semble interminable. Franchement, c'est assez dur de pouvoir évaluer un prod' comme celle-ci. Pour résumé "My Own Private Idaho", je dirai que c'est un voyage au cœur de la vie de jeunes qui nous démontre que chacun peut avoir une vie avec divers dénouements. Il doit même y avoir un message et une explication derrière tout ça et, de ce fait, il faudrait le visionner plusieurs fois. Donc voila, une étrangeté à tous niveaux. 11/20.
Alain D.
Ce Drame, écrit et mis en scène par Gus Van Sant, est un film délicat qui demande la patience du spectateur pour entrer dans une histoire trouble qui finit par se révéler extrêmement émouvante. Le réalisateur Américain accomplis une superbe direction d’acteurs. Il fait preuve d'une belle qualité technique, nous délivrant une photographie bien travaillée avec de superbes décors naturels.
Ce film nous offre une BO riche et variée et un casting tout simplement épatant où River Phoenix réalise une performance fantastique dans le rôle principal de Mike. Il est bien secondé par Keanu Reeves, lui aussi très bon dans le rôle de Scott, le fils du maire qui "fait sa croisade dans la rue". Ce Drame nous propose des personnages annexes hyper charismatiques interprétés par James Russo (le frère de Mike) ou William Richert dans le rôle de Bob le prince des rues.
Ce film nous offre une BO riche et variée et un casting tout simplement épatant où River Phoenix réalise une performance fantastique dans le rôle principal de Mike. Il est bien secondé par Keanu Reeves, lui aussi très bon dans le rôle de Scott, le fils du maire qui "fait sa croisade dans la rue". Ce Drame nous propose des personnages annexes hyper charismatiques interprétés par James Russo (le frère de Mike) ou William Richert dans le rôle de Bob le prince des rues.
C’est le troisième de Van Sant, et comme souvent dans sa filmographie, il y est question de jeunesse déviante. L’histoire est celle de Mike et Scotty, deux post-ados, qui louent leur corps pour avoir de quoi le nourrir. Ils parent les embrouilles, les abus de drogues, les autorités – et ils ne manquent jamais de clients. Mais le tapinage gay, ce n’est pas que gai, alors ils finissent par s’embarquer sur la route ensemble. De l’Idaho à Seattle, de Portland à Rome, les étapes se succèdent et changent alors le film en un road-movie cool, libertaire et très 70’s. Jusqu’à ce que l’implacable réalité rattrape nos deux tourtereaux. Car sous l’amour qu’ils clament, ils sont presque antithétiques : le premier lutte contre la narcolepsie, avec treize ans d’avance sur Guillaume Canet, et rêve de retrouvailles familiales avec un père absent, une mère manipulatrice et un frère lointain ; tandis que l’autre ne pense qu’à son indépendance et à son héritage. Le réalisateur brosse un portrait cru mais pudique d’un sujet dur, trouvant chaque fois la retenue là où un autre jouerait sur la subversion. Sans atteindre l’extrême précision qu’il trouvera dans un Elephant, la mise en scène fait déjà la part belle aux vastes paysages, aux lumières profondes, aux angles ajustés élégamment, et surtout à un montage osé, qui joue des ellipses et des changements de points de vue. Malgré quelques maladresses, My own private Idaho confirme l’apport d’un cinéaste qui débute encore, mais n’aura pas mis de temps à être remarqué. Parce qu’il est simplement remarquable.
weihnachtsmann
Un film qui est au final un voyage initiatique.
Il traite de jeunes un peu en dérives qui vivent en autarcie mais qui recherchent un idéal de vie qu’ils ne connaissent pas encore.
Le thème est intéressant mais le traitement assez brouillon.
Il traite de jeunes un peu en dérives qui vivent en autarcie mais qui recherchent un idéal de vie qu’ils ne connaissent pas encore.
Le thème est intéressant mais le traitement assez brouillon.
Un de mes films préférés sans aucun doute, malgré certains points qui ne sont pas poussés au maximum de leur potentiel. Le jeu des acteurs, surtout celui de River Phoenix est magnifique, impressionnant. De très beaux plans, un sens de l'esthétique, je suis pour ma part complètement rentré dans le film : les garçons qui bougent sur les magazines est superbe. La scène du feu de camp est celle qui m'a le plus touché, avec aussi le départ de Scotty qui délaisse son meilleur ami Mike et continue sa route. Ce film a un potentiel énorme : thème de l'errance, cette routine incertaine ou la vie ne tient a pas grand chose, rythmé par les vols, la drogue, la prostitution pour survivre... on ressent a travers certains dialogues a quel point la drogue peut rendre jeune et moins jeunes déséquilibrés, perdus, ca parle dans le vide, ca ne s'écoute pas, tous dans la même galère et a la fois seul dans leur malheur, torturé. On y trouve aussi le changement, pour Scotty, l'abondant de ses anciens proches, le dénit de son ancienne famille, qui reflète la manière d'être récurrente de beaucoup, égoïste, voire lâche. La bande son est très bien, même si il n'y a pas de moments particuliers ou elle s'affirme et nous fait vibrer, c'est plutôt sur un ton monotone, un moteur répétitif que nous emmène Gus van Sant dans la vie de ces marginaux, ces âmes libres, seules, perdues...
Kurosawa
La filmographie de Gus Van Sant se partage entre classicisme épuré et goût pour l'expérimental. L'intérêt n'est pas forcément de savoir quelle veine est préférable (même si je penche pour la seconde) mais ce que chacune propose; or, "My Own Private Idaho" tente plutôt de concilier les deux, d'allier à une ligne narrative certes flottante mais aux enjeux simples des visions hallucinées qui figurent l'intériorité de Mike, interprété par le saisissant River Phoenix. Les premières minutes sont d'ailleurs teintées d'images qui annoncent l’impressionnisme d' "Elephant" et surtout de "Gerry", tels ces nuages qui défilent au sein d'un paysage se dérobant aussi vite qu'il est apparu dans la tête du jeune narcoleptique. Mais Van Sant resserre l'intrigue autour d'une relation assez inintéressante entre le duo Mike-Scott et le groupe de clochards auquel ils sont intégrés : superficielle dans son constat social et pauvre dans son étrangeté, cette partie du film cède heureusement devant le road movie des deux personnages principaux, sorte de voyage désespéré et fragmenté dont la quête maternelle serait l'ultime remède pour Mike. "My Own Private Idaho" est particulièrement touchant dans sa façon de traiter l'amour indicible entre Mike et Scott et les scènes de sexe comme des tableaux où les personnages sont inanimés mais peine à trouver un rythme idéal et une mise en scène homogène, des difficultés certainement liées à une écriture audacieuse mais imparfaite.
Nyns
Le premier succès de Gus Van Sant est difficile à cerner. L'apparition des premières images offre la perspective qu'ont certains films de pénétrer un univers incongru et inédit, c'est bien le cas ici. Mais l'intégralité de l’œuvre laisse plus dubitatif. Mi-road movie, mi-drame passionnel, on sent bien l'inspiration d'une pièce de théâtre dans la description des personnages. Le tout est assez fouillis, on y découvre un Keanu Reeves très charismatique et engageant face à un River Phoenix plus effacé. La nature très dépravée de leur existence rythmée d'activités peu glorifiantes (drogues, prostitution...) est dépeinte de façon belle et tragique. Je pense que c'est surtout cet aspect là qui plaît et reste, enfin c'est ce que j'ai préféré en tout cas. Ou est l'histoire d'amour dans tous ça ? Relégué au second plan à priori. Toujours est-il que quelque chose qui devait passer ne passe pas, l'émotion est au registre des abonnés absents. On tient pourtant l'idée d'une mise en lumière de marginaux en quête d'identité qui apporte quelque chose de différent et d'attirant. Dommage que l'expérience soit tant en demie teinte.
7eme critique
Entre drogue, homosexualité, excentricité et narcolepsie, "My own private Idaho" dresse de façon dramatique le portrait d'une jeunesse égarée. Emporté par River Phoenix & Keanu Reeves, ce film de Gus Van Sant nous plonge dans une impasse sociale où se confrontent marginalité, naïveté et désespoir. Passant par différentes émotions et critiques du comportement humain, "My own private Idaho" propose un voyage original sous un climat social particulièrement bien décrit.
Redzing
Gus Van Sant s'intéresse au thème de la prostitution masculine, mais évite de faire tomber son récit dans un côté glauque ou sombre. Il dépeint cet univers via le voyage de deux amis gigolos, l'un atteint de narcolepsie et recherchant sa mère, l'autre s'étant détourné de sa riche famille pour vivre dans les bas-fonds. "My Own Private Idaho" comporte bon nombre de séquences oniriques ou surréalistes, avec des rebondissements et des personnages improbables (un client maniaque de la propreté, un chef de bande shakespearien, un ancien chanteur devenu vendeur de pièces détachées...). Sans compter une utilisation habile de l'ellipse ou des métaphores pour suggérer le "travail" de nos deux héros. Cela, mélangé à de superbes images et à une prestation poignante de River Phoenix, fait du film une œuvre singulière, à la fois touchante, triste, et même drôle par moment, grâce à un second degré un brin déjanté. Ainsi, "My Own Private Idaho" décontenancera certainement son spectateur, et tous n'apprécieront pas, mais il demeure à découvrir.
BeatJunky
J'y suis allé confiant: un Gus Van Sant quand même! Grosse déception! Jamais je ne suis rentré dedans, et je n'ai au final rien compris! De quoi ça parle au juste???? J'ai même pas su tellement le début est brouillon, incompréhensible et surtout pas assez accrocheur. L'interprétation est bonne je dis pas mais pas assez pour me faire rentrer dans une histoire qui peine à démarrer. Un film original, certes, mais un peu trop pour moi... Un film certainement à voir une seconde fois pour bien le saisir mais personnellement, le premier visionnage m'a bien trop calmé! Je passe....
Le début de la filmographie de Gus Van Sant est décidément fabuleux ! My Own Private Idaho, interprété génialement par l'excellent Keanu Reaves, et le magnifique et regretté River Phoenix, mèle en quelque sorte 'Road Movie", quête initiatique et spirituelle, et drame immoral parfaitement humain. Un véritable tour de force de la part du génie. Mention spéciale à la déclaration de River à Keanu, fabuleux.
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