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Un visiteur
4,0
Publiée le 30 décembre 2006
Ayant vu ce film récemment, et étant loin d'être de la génération décrite dans le film, je cependant pris beaucoup de plaisir à le regarder. Tant grâce aux paysages, aux scènes de route et à la musiques qu'aux idées véhiculées, qui sont ma fois loin d'être ridicules et restent, à mon avis, d'actualité. Enfin, un film agréable à voir et qui fait aussi réfléchir, donc il s'agit pour moi d'un bon film !
Un des films les plus cultes de l'histoire du cinéma. Mon seul regret à propos de ce film est qu'on ne pourra jamais en voir la version longue qui avait été montée personellement par Dennis Hopper à l'époque, et qui durait 3 heures. Personne ne trouvait le film correct ainsi, et il fut ramené à 1h30, ce que même Dennis Hopper apprécia, au final. Mythique, malgré des dialogues parfois à la limite du hors-jeu (pareil, certaines scènes de feux de camps contiennent des improvisations plutôt que les vrais dialogues de Terry Southern). Une des dernières scènes du film, avant la conclusion inoubliable, est totalement psychédélique (et même un peu flippante, quand on la regarde pour la première fois, et qu'on ne comprend pas tout) : la scène du cimetière, totalement barrée. Comme dit dans le documentaire du DVD, dans cette scène, quand Peter Fonda parle à la statue en imaginant qu'il parle à sa mère, il le fait réellement, c'est une improvisation très intime de Fonda, qu'il ne voulait pas, au départ, faire. Acteurs prodigieux, scènes cultissimes, musique grandiose (Hendrix, Steppenwolf, Dylan, The Band, Byrds), tout concorde à faire de "Easy Rider" un des plus grands films qui soient. Et c'est vraiment le cas.
Layant vu en cassette vidéo avec la version française, je voulais me procurer Easy Rider en DVD pour pouvoir entendre la voix originale des acteurs, celle de Jack Nicholson est magnifique. Certains disent que le film a « vieilli », le cataloguant dhas been, et pourtant, je lai trouvé assez irrésistible quant à la BO et aux plans juxtaposés des choppers, on y roule, boit, fume, parlote sur la vie et tout le reste, tout en légèreté, et en finesse. Easy Rider vaut le détour dans les moments de solitude, de béatitude, et le soir, ensommeillé(e) de préférence. Peace and love. Et puis, Peter Fonda est aussi sexy que sa soeurette :-)
Une attaque aux préjugés culturels américains.Cheveux longs,drogues,poésie,nature,amour:tous les symboles de la culture hippie sont là:ceux d'une génération révoltée. Une musique d'anthologie:Born to be wild. La société intolérante repousse ces hommes empreints d'une liberté peut-être trop effrayante. Des paysages magnifiques:une sensation d'immensité,d'évasion avec les Harley sur les routes infinies des US qu'on parcoure d'ouest en est à l'inverse des pionniers. Ce film marque l'avènement de la liberté d'expression.Jack Nicholson est grandiose en avocat alcoolique. Ce film restera le produit emblématique de la contre culture américaine.
En plus d'être un chef d'oeuvre esthétique visuel et sonore, ce film nous transporte dans un univers à la fois réel et magique. C'est un témoignage d'une certaine époque doublé d'une expression d'émotions personnelles qui donnent à ce film son originalité. Bien sûr il faut accepter de se laisser prendre par l'"histoire" et par le rythme inconvenu qui peut paraître lent pour certains. Je ne suis pas a priori sensible aux thèmes abordés, ni à la musique qui jalonne le film d'ailleurs et pourtant je suis restée sur une sensation très positive.
Je viens de voir "Easy Rider" en VO bien sûr, mais sans sous-titres. Aussi, je n'ai pas pu saisir chaque détail et une fine analyse de ma part serait prétentieuse. Je vais donc me limiter aux grandes lignes. Il s'agit d'un film dédié au mouvement hippie, à la fois plein de charme et totalement démodé. Tourné en 1969, un an avant Woodstock qui annonçait la fin de la période, il est complètement ancré dans sa culture. Porté par de charismatiques interprètes (le duo détonnant Fonda-Hopper mais surtout l'explosion d'un second rôle magnifique : Jack Nicholson), il expose bien les idées et motivations de cette fascinante culture. Le meilleur sur ce point reste sans aucun doute les longues séquences routières accompagnées d'une bande-son formidable. Durant de tels passages, on est au coeur de l'ambiance, du paradis terrestre recherché, toutefois malheureusement impossible à obtenir. La mise en scène est soignée et prend son envol lors d'une réunion autour du feu où Nicholson expose sa philosophie. De nuit, il est entouré de noir et représente la clarté du paysage. Autrement dit, une métaphore de ces hommes apportant un peu de lumière dans ce monde si sombre. Le désespoir n'était pas vraiment présent durant la majorité de l'oeuvre, presque réconfortante. On pouvait cependant percevoir un malaise qui guettait nos protagonistes avec leurs constants ravitaillements en substances illicites. Effectivement, ils ne résisteront pas à la débauche gratuite et auto-destructrice. Cela, le cinéaste Hopper le fait ressentir dans sa fin de film, lors d'une séquence absolument terrifiante, accompagnée d'un montage acceléré et jouant sur toutes les couleurs possibles. D'une sauvagerie presque écoeurante, elle secoue littéralement le spectateur pour le laisser abasourdi au point d'éclipser une conclusion dramatique. C'est cela que je retiendrai d'"Easy Rider", en dépit des années prises pas forcément bénéfiques et surtout de baisses de rythme, et par conséquent d'un film pas toujours tenu.
Ce nest pas le montage ni le jeu de caméras qui ont fait de Easy Rider un film culte de la génération « sexe, drogue et rockn roll ». Parce que derrière la caméra, le réalisateur acteur Dennis Hopper na pas fait de miracle. A croire quil consommait pour de vrai la marie-jeanne quon le voit fumer à lécran. Le système de flash qui sert de transition entre les séquences est très moche, et fait mal aux yeux. Le seul point positif en matière de réalisation est les paysages (canyon, coucher de soleil, etc) mais selon moi ce genre de prise de vue relève plus du documentaire que dun film. Cest beau, mais ça napporte rien au scénario, strictement rien du tout. Ceci dit la photographie du film est de qualité, on sent un univers à conquérir et qui souvre à ces deux bikers. Sans un bon montage ni une bonne réalisation que reste-t-il de culte à Easy Rider ? Eh bien il ne reste pas non plus le jeu dacteurs, qui est minimaliste. Peter Fonda et Dennis Hopper consomment semble-t-il pour de vrai de la marie-jeanne, parce que pour jouer des mecs shootés, ça, ils y arrivent : des répliques toutes petites, des discussions très bas de plafond, en résumé deux gars qui passent pour inintéressants aux yeux des communautés quils rencontrent : les hippies, le pompiste, les clients dun bar perdu de lAmérique profonde, deux prostituées, etc. Alors ce film nest pas culte pour ces raisons (réalisation, jeu dacteurs) mais bien pour autre chose. Dennis Hopper a eu le bon goût (rare dans le cinéma de cette époque) de mettre en scène des anti-héros. Des témoins neutres de la société américaine du tournant des sixties et seventies. (suite sur mon blog "Fredhorizons : critiques de film")
Un voyage mythologique et contre-culturel à travers l'Amérique superbement photographiée, symboliquement d'ouest en est, à l'inverse de la route des pionniers, ces "Harleys" images de liberté, ces communautés hippies qui ont marqué l'avènement de la liberté d'expression, en France l'équivalent ayant été mai 68. La drogue associée à la poésie, le rock'n roll, des morceaux devenus légendaires. Un échantillonnage de tous les éléments propres à un style de vie, à la volonté de changer, à la hantise de la guerre (le Vietnam). Ce film dépasse le simple cadre du cinéma, c'est toute une époque qui est ici retranscrite, et il est essentiel de se replonger dans le contexte avant de comprendre le film. L'ensemble étant aussi merveilleux qu'inoubliable, un film mythe.
On n'a pas très bien compris mais on suit, on rit et on pleure devant des personnages que rien ne retient mais qu'appellent le risque, l'aventure et la tranquilité...
Je pense que ce film a assez mal vieilli, je l ai vu hier pour la premiere fois et je n ai aps du tout été transcendé... Malgré Fonda et Nicholson brillants, Hopper en fait trop selon moi. le film se limite trop a de longues sequences à moto et la musique ne peut pas tout sauver. La scene du trip d acide est selon moi culte et c est malheureusement la seule Enfin la scene finale est trop expédiée pour que le coté dramatique suscite une réelle émotion... Film a voir néanmoins...
MYTHIQUE ! Ce film nous montre la mentalité des gens de l'époque, ces hippies qui réussirent (pendant un cours moment malheureusement) à proposer un style de vie alternatif. Les paysages sont magnifiques. A voir et à revoir !
En 1969, l'Amérique découvrait un film qui allait bouleverser toute une génération : la génération hippie. "Easy Rider" est en fait un "Bad Trip", le symbole de la destruction du rêve américain ( en effet, les deux motards voyagent d'Ouest en Est ). Le film est intéressant sur bien des points: à commencer par le personnage de l'avocat ( premier grand rôle de Jack Nicholson ), véritable personnage clef du film qui apparaît comme l'ange gardien des deux motards. Puis vient l'interprétation de Dennis Hopper, qui se livre à un numéro de baba-cool plutôt séduisant et attachant. Quant à la musique ( Jimmy Hendrix en tête ), elle est aujourd'hui devenu mythique. Le film de Dennis Hopper souffre malheureusement d'un scénario inexistant s'apparentant plus à une chronique qu'autre chose. Mais les thèmes abordés sont riches en interprétations ( le choc des cultures, le racisme, la vie en communauté, mais surtout la scène du voyage psychédélique dans le cimetière qui s'apparente à un rituel chrétien ). Le film de toute une génération en somme, qui possède son charme et sa profondeur. A voir.
Une bonne surprise...Un scénario qui fait réfléchir, des acteurs, que je ne connais pas (excepté Jack Nicholson),et qui assurent...Un bon témoignage des 60's... Il n'y a que le trip psyché que je n'ai pas aimé...
Easy rider mérite bien son appelation de film culte. Critique, dérangeant, acide mais aussi drôle, émouvant et somme toute, assez réaliste (quant à l'époque). Un film dont les auteurs et réalisateurs américains actuels feraient bien de prendre plus souvent en exemple.