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    Même la pluie
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Même la pluie" et de son tournage !

    Pour les différentes histoires qui se croisent

    Pour le duo Gaël Garcia-Bernal / Luis Tosar

    Parce que le film d'époque que réalise Sebastiàn fait penser à "Mission" de Roland Joffé

    Parce que Luis Tosar est un acteur incroyable et trop rare à l'écran.

    Choisi par l'Espagne pour concourir à l'Oscar du Meilleur Film Etranger

    Nominations

    Même la pluie a été présenté au Festival de Toronto en 2010 et a fait l’ouverture de la 55e Semaine Internationale de Cinéma de Valladolid. C’est par ailleurs le film qu’a choisi l’Espagne dans la course à l’Oscar du Meilleur Film Etranger.

    Retrouvailles

    Luis Tosar qui interprète Costa, le producteur et bras droit de Sebastian dans le film, a déjà travaillé pour Icíar Bollaín puisqu'il détenait le rôle d'Antonio dans Ne dis rien. Il y campait un personnage violent, maltraitant sa femme. Son interprétation lui a valu le Goya du Meilleur acteur en 2004.

    D'après des faits réels

    Le film s'inspire des événements qui ont débuté en 1999 à Cochabamba, une des principales villes de l'Altiplano bolivien, et qui ont opposé le peuple au candidat Aguas de Turani à qui fut concédée l'eau de la ville. En Avril 2000, éclate une véritable guerre de l'eau: des barricades quadrillent la ville, le président bolivien déclare l’état d’urgence, un jeune homme tombe sous les balles des forces de l’ordre. Au terme des protestations, la rue obtient gain de cause : le service d’eau de la ville, privatisé quelques mois plus tôt, repasse dans le domaine public et l’augmentation de tarif est annulée. La légende de la guerre de l’eau de Cochabamba est née. Oscar Olivera en a été l’un des leaders.

    Icíar Bollaín, success story

    Même la pluie est le cinquième long-métrage de la réalisatrice: elle s'est déjà illustrée avec quatre films encensés par la critique et maintes fois récompensés: elle débute la réalisation avec Hola esta sola?, en 1995, et poursuit avec Flores de otro mundo, sélectionné en 1999 au Festival de Cannes et qui obtient le Grand Prix de la Semaine Internationale de la Critique. Elle est remarquée pour son film choc traitant de la violence conjugale, Ne dis rien, en 2004. Le succès est immédiat en Espagne, le pays le plus touché par cette forme de violence. Il obtient une multitude de récompenses aux Goyas. De même pour son quatrième long-métrage, Mataharis, dans lequel trois femmes, détectives privés à Madrid, mènent leur chemin sans ambages jusqu'au jour où vie professionnelle et vie personnelle vont se mêler.

    La mise en abyme de l'année 2011?

    Même la pluie est construit à partir de plusieurs niveaux narratifs: Sebastian et Costa sont en train de tourner un film d'époque dans une ville de Bolivie, le long-métrage propose donc de filmer le tournage d’un film d’époque. Parallèlement les conflits sociaux qui éclatent donnent au film une autre dimension, plus documentaire, qu'Icíar Bollaín enregistre avec sa caméra. Les trois niveaux narratifs se répondent ainsi sans cesse:"Maintenir la tension et faire progresser le récit à travers les trois histoires en maintenant l’intérêt du spectateur était un challenge" rapporte la réalisatrice.

    Luttes ancestrales, luttes contemporaines: résonances

    La construction en abyme permet à la réalisatrice de mettre en écho l'histoire relatée dans le film d'époque (que sont en train de tourner Sebastian et Costa) avec les événements qui ont lieu en temps réel dans la ville dans laquelle ils tournent. Au départ, les premières versions du scénario imaginées par Paul Laverty se déroulaient entièrement au XVe et XVIe siècles. Elles relataient les voyages de Colomb et ses premières années au « Nouveau Monde ». Par la suite, il lui a semblé plus intéressant de mettre en parallèle l'histoire d'époque et l'histoire actuelle. Une nouvelle version a ainsi vu le jour mettant en parallèle l’exploitation et la résistance des Indiens au XVIe siècle et la situation, aujourd’hui, en Amérique Latine.

    Plan par plan, minute par minute

    "Même la pluie est, de loin, le film le plus compliqué que j’ai réalisé" a confié la réalisatrice, ajoutant "Plus qu’une aventure, un défi pour chacune des personnes engagées dans ce projet. Comment manger un éléphant ? Morceau par morceau. Comment faire un film avec autant de figurants, de personnages, d’action ? Plan par plan." La direction d'acteurs a été minutieuse et a requis beaucoup de patience de la part de toute l'équipe puisque la réalisatrice avait le choix de diriger chaque figurant, qui, pour certains, étaient des amateurs. Du jamais vu!

    L'ombre de Ken Loach

    La réalisatrice interprétait Maite dans le film de Ken Loach sorti en 1995, Land and Freedom, elle a d'ailleurs consacré un livre au réalisateur qu'elle admire, Ken Loach, un observador solidario (un observateur solidaire), publié en novembre 1996 par El País Aguilar. Quant au scénariste Paul Laverty, il se trouve qu'il est plus que lié au réalisateur britannique puisqu'il lui a écrit neuf scénarios (parmi lesquels Carla's song, My Name is Joe, Le Vent se lève qui a obtenu la Palme d'Or en 2006 ou encore It's a Free World) et est très préoccupé par les questions sociales. Son engagement en Amérique Latine l'a amené à travailler pour une organisation humanitaire au Nicaragua.

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