Derniers Avis : Même la pluie - Page 2

Assez chiantissisme, je me suis lassé assez vite de ce film dont l'ont peut facilement anticiper la suite. Il nous apprend peut-être plusieurs choses sur la découverte de l'Amérique, la plupart des informations restent tout de même connues de tous. personnellement j'aurais préféré y voir plus de rebondissement même si nous ne pouvons pas tout avoir.

Un film à voir pour comprendre comment s'est déroulée la découverte de l'Amérique sans pour autant tomber dans le film chiantissime comme ce fut le vas avec d'autres films abordant le sujet. On y découvre des personnages de l'Histoire avec un grand H autres que Christophe Colomb et qui ont été des Hommes importants. Le fait que dans le film il y ait plusieurs histoires ajoute un peu de piment à l'histoire.
A voir si on s'intéresse un minimum à l'histoire

Film sur fond de "guerre de l'eau" dans la ville bolivienne de Cochabamba en 2010. On ne nous présente pas forcément une vision manichéenne de la situation, vu que le parti pris du réalisateur du film dans le film (sur l'arrivée de Christophe Colomb aux Amériques), Gael Garcia Bernal pour les plus pauvres face aux multinationales est contrebalancé par le discours du préfet sur les faibles moyens financiers de l'état et le besoin de rationner l'eau . Un film social donc, dans le beau décor d'une Bolivie en proie aux conflits pour conserver la gratuité d'une ressource naturelle indispensable mais malheureusement pas inépuisable.

Sans forcément créer autant l'engouement que son intelligente mise en abyme le laissait espérer, la faute peut-être à une montée en puissance trop tardive et à une réalisation un peu limitée techniquement (la faute sans doute à un budget également restreint), ce récit sur le tournage d'un film avec comme toile de fond la misère sociale bolivienne face à un pouvoir capitaliste au possible n'en est pas moins salutaire (on ne s'étonnera pas, au passage, de la présence à l'écriture de Paul Laverty, scénariste attitré de Ken Loach!). La caricature est ainsi régulièrement évitée, et Iciar Bollain a le talent de ne jamais en faire trop niveau pathos ou dans l'opposition toujours juste entre les différents personnages, le récit restant toujours cohérent et crédible, aussi bien concernant les déboires du producteur et du réalisateur durant le tournage que les événements sociaux extérieurs, évidemment étroitement liés. Moins intense qu'attendu, donc, mais voilà une œuvre qui a des choses à dire, qui le fait avec intelligence, engagement et sincérité : appréciable.

Même la pluie est un film original et pertinent sur la condition des amérindiens à notre époque. Un énorme parallèle est fait entre la découverte du Nouveau Monde et la privatisation de l'eau ainsi que l'augmentation de son prix à 300%. Les acteurs dans ce film sont vraiment excellents, et l'idée de faire un film dans un film est une mise en abime de la situation.

Me gusta mucho la pelí y especialement la doble confrontación entre por una parte los españoles muy ricos y los pobres por otra los amerindios y los conquistadores.El concepto de la pelí en la pelí es muy interesante en este contexto. Para mi, esta pelicula es muy emocionante. La guerra de agua es violenta. Cuando los amerindios combaten para sus agua y para sus libertad en sus territorio, estoy muy emocionada . No comprendemos bien porque Sebastien esta dispuesta a sacrificar su vida para su pelí y porque es tan importante para el . El personaje de Anton es muy abstracto, no comprendemos bien porque es alcohólico y antojadizo . He perdido la noción del tiempo durante este historia pero sigo esperando porque para mi el fin es muy explicita. Me gustaría saber si ellos iban a acabar el peli o no .

Esta película me chifla porque es une lección de vida y de humanidad. Podemos ver la evolución de los personnajes como Costa. Al principo de la pelí, es un tonto que es orgulloso como un pavo real. Trata a Daniel como un don nadie porque es un amerindio. Poco a poco, Costa cambia. Me gusta mucho el momento cuando Costa se disculpa ante Daniel porque es el comienzo de una amistad excepcional y compleja entre los dos. Al final me extraña mucho que Costa pona manos a la obray salve la hija de Daniel. Costa es mi personaje preferido. Esta pelí me parese genial y he pasado un buen momento.

Même la pluie ou también la lluvia, film espagnol, met une claque à toutes les grosses productions américaines ou à notre cinéma bobo. Le parallèle entre les mouvements de non soumission période Christophe Collomb et celle contemporaine est intéressante. Le film ne déverse pas dans le manichéisme ni dans le larmoyant. Les personnages sont profonds, et magnifiquement interprétés (mention spéciale à Luis Tosar, alias Costa, le producteur du film) et tous les acteurs "locaux".
La larme est versée parce que tout simplement ce film est beau, juste, humain. También La Lluvia aurait mérité une demi étoile de plus, si le film tourné par le jeune réalisateur Sebastián était plus approfondi, sinon on parlerait de chef d'oeuvre. Un bijou.

"Même la pluie", oeuvre du cinéma indépendant espagnol, narre les mésaventures d'une équipe lors du tournage d'un film sur Christophe Colomb en Bolivie. Le film mérite déjà d'être complimenté pour une mise en abîme intéressante et originale qui montre donc les différentes péripéties lors d'un tournage de film lorsque celui-ci dispose d'un petit budget. Gael García Bernal, seul acteur connu du casting, incarne le réalisateur, Sebastian. Il se retrouve donc confronté à une crise qu'il n'avait pas prévu : les acteurs devant incarner les indigènes dans son film se retrouvent au cœur de manifestations afin de protester contre la privatisation de leur eau par une entreprise américaine. Cette protestation prend de plus en plus d'ampleur et de violence, si bien que le tournage du film devient pratiquement impossible. Ces manifestations ont véritablement eu lieu, et ancre le film dans la réalité. Deux autres éléments sont particulièrement intéressants dans le film. D'une part, il présente des séquences où Christophe Colomb devient le personnage central et où la persécution des indigènes lors de l'arrivée des espagnols devient le thème principal. la mise en abîme est alors totale, puisqu'on assiste à un film dans le film, et ceci plus particulièrement lors de la première moitié de l'oeuvre. L'autre point intéressant est de pouvoir justement comparer le traitement des indigènes au XVème siècle, et celui des locaux bolivien aujourd'hui, et le parallèle est assez bien fait. Malheureusement, on arrive également au principal défaut du film qui surgit plus particulièrement la deuxième heure, c'est le manque d'analyse, ou en tout cas l'analyse un peu simpliste, sur la crise bolivienne. On reste un peu en surface du problème et assistons seulement au carnage des manifestants, présentant ainsi un point de vue manichéen un peu trop marqué pour quelque chose de bien plus complexe. Malgré cela, "Même la pluie" est une belle réussite et une belle surprise.

Ce film est très bien, une histoire tenante, qui nous entraîne dans la situation politique de la Bolivie en 2005, comme dans l'histoire de ce pays. Et pour couronne le tous les acteurs jouent très bien.

Un film très intelligent et très astucieux, qui met en perspective l'histoire contemporaine d'un tournage de film sur Christophe Collomb et la colonisation , et le conflit contemporain d'un groupe d'indien avec la société qui fournit l'eau potable. Ces mêmes indiens sont les figurants du film de l'équipe espagnole.Ils jouent l'esclavage et l'extermination subient par les colons dont certains prêtres absolutistes. Et en même temps ils doivent défendre leur terres. La police viendra même arrêter le leader alors qu'il est en train d'être brulé au bûcher ( en film bien sûr , mais l'arrestation est vraie). Le metteur en scène espagnol qui au départ ne veut pas s'impliquer dans le conflit contemporain finira par prendre cause pour les indiens , ou tout au moins leur apporter secours. Finalement les choses ont peu changés , les européens sont toujours aux commandes et les Indiens dominés. Le film est plus subtil que cela. C'est vraiment très intelligent et très bien réalisé aussi. Les acteurs Indiens et espagnols sont tous excellents .

Surprenant ! Doublement dénonciateur, "Même la pluie" possède un très bon scénario qui met en abime un problème histoire et un problème contemporain à la mise en scène convaincante. Suppléé par des acteurs sérieux, le film réussi son pari : celui de mettre au jour des problèmes sociaux touchants des populations sporadiques.

Pas mal. Une bonne histoire portée par de bons interprètes mais un final assez confus et l'utilisation de la caméra épaule devient vite énervant. En fait, le film tente trop de donner pitié pour les indiens se qui peut donner l'effet inverse. Il aurait fallut plus de nuance. Un réalisation pas spécialement soigné.

Une très bonne surprise pour moi! Malgré quelques longueurs dont la suppression aurait servi le film et quelques passages un peu courus d'avance, les acteurs sont très justes. La façon dont se mélange les deux films (le fiml et le film dans le film, vous suivez?) est très bien amenée et les personnages sont assez complèxes. Cependant je regrette que la relation entre certains personnages (notamment les membres de l'équipe de tournage) ne soit pas plus approfondie car elle n'est ici qu'effleurée (après ce n'est pas vraiment le sujet du film donc ça me parait légitime). L'histoire nous ouvre aussi à des problèmes réels ce qui ajoute une valeur documentaire. À voir :)

Si Même la pluie aborde de manière intéressante les problématiques liées à la privatisation de l'eau, au stress hydrique et au droit universel d'accès à l'eau potable en établissant un parallèle avec l'or des Indigènes que notre cher ami Christophe Colomb cherchait à s'approprier, il reste toutefois trop superficiel. La symbolique est forte et l'ennui profond. 2/5