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    Même la pluie
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    4,0
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    251 critiques spectateurs

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    Carolyn O
    Carolyn O

    107 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 janvier 2011
    Je suis partie prenante parce que j'ai travaillé pour la sortie du film mais néanmoins, c'est en tant que spectatrice que j'apprécie ce film.
    Même la pluie nous propose un récit intense à tous les niveaux de narration. Luis Tosar et Gael Garcia Bernal sont beaux (voire sexy) et justes.
    On en sort enrichi, ému, dépaysé...
    Axis.fr
    Axis.fr

    17 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 février 2011
    Tout simplement Excellent (voir autres critiques 5 étoiles)
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 13 janvier 2011
    Le film possède de belles images mais reste correct sa réalisation. le scénario est lui très bon fonctionnant sur des parallèles entre passé et présent, fiction et réalité, engagement artisitque et engagement social, individualisme et collectif, égoïsme et altruisme. ON ressort en pesnant tristement que l'histoire ne fiat que se répéter.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 13 janvier 2011
    La condition des Indiens d'Amérique latine a-t-elle vraiment évolué par rapport à celle de leurs lointains ancêtres du 16e siècle, victimes des "conquistadors" engouffrés dans le sillage de Cristobal Colon? Le film d'Iciar Bollain semble prouver que non. Pourtant, aujourd'hui comme à cette époque, certains hommes se dressent contre le pouvoir pour prendre leur défense et leur tendre la main. Sebastian, réalisateur, et Costa, producteur, se trouvent à Cochabamba (Bolivie) en 2000, pour tourner un film sur deux hommes d'église, Bartolomé de Las Casas et Antonio Montesinos, qui ont, les premiers, dénoncé l'injustice et la cruauté faites aux Indiens. Ils vont assister au déclenchement de la "guerre de l'eau" et devoir choisir leur camp pour prouver que le sujet de leur film n'est pas qu'un scénario tout théorique mais aussi un idéal de fraternité à mettre en pratique, si extrêmes soient les circonstances. Pétris de certitudes, uniquement axés, l'un sur la réalisation à tout prix de son projet, l'autre sur les limites de son budget, ils vont peu à peu ouvrir les yeux sur une vie et des hommes à cent lieues de leurs préoccupations et toucher à l'essentiel. Ils passent tour à tour par le mépris, la cupidité, la lâcheté, la révolte, la honte, pour atteindre enfin la compassion et même l'héroïsme. Costa, en particulier, va rejoindre dans une amitié forte, Daniel, celui qui incarne le chef des Indiens martyrisés par les Espagnols, mais aussi celui qui prend la tête du soulèvement contre la Compagnie des eaux bolivienne dont les tarifs prohibitifs privent les déshérités de l'accès vital à l'eau potable. "Même la pluie" ne peut être recueillie gratuitement, symbole absurde de l'oppression ultime et du mépris de la vie humaine! Costa sauve la fille de Daniel et reçoit en remerciement un flacon de "yaku" (eau, en Quechua), élément essentiel et pur comme la fraternité humaine prêchée par Las Casas et Montesinos il y a déjà bien longtemps. Le parallèle est éloquent entre les scènes du film et les évènements contemporains, à tel point qu'ils se rejoignent lorsque les acteurs indiens s'opposent à la police venue arrêter Daniel sur les lieux mêmes du tournage! Les conquistadors corrompus par la "soif de l'or" sont toujours à l'oeuvre mais leur victoire n'est plus aussi systématique...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 janvier 2011
    Il y a beaucoup à dire sur ce film, profondément anticolonialiste, il nous entraine dans les méandres d'un tournage qui finira par être relégué au second plan tant les problèmes des autochtones bolivariens sont au-delà de toute comparaison. Pourtant l'équipe va tout d'abord décider de fermer les yeux sur les horreurs et les inepties qui se déroulent devant eux, le film passant avant toute chose car 'l'art perdure', les hommes pour la plupart disparaissent très vite de la mémoire collective. Mais en quoi ce qui dure a t-il davantage de valeur que l'éphémère? C'est très vite une question qui va se poser, une parmi tant d'autres... Tout d'abord, premier point intéressant, cette idée ( peu innovante il est vrai ) de film dans le film ; ainsi les difficultés et les cruautés du casting et de la réalisation en elle-même nous sont, très vaguement, présentées.. Le film va très vite s'accélérer, les scènes tournées sont très évocatrices de ce qui passe dans le présent. Alors que le réalisateur et le producteur souhaitent réaliser des économies en engageant les acteurs sur place ( qui coutent nettement moins cher ), ces derniers font face à un problème autrement plus grave ; le pouvoir désire privatiser l'eau ( 'l'eau c'est la vie ) et c'est une véritable catastrophe pour le peuple qui lutte pour sa survie.. Le parallèle est d'ailleurs intéressant, alors que les 'autorités' dégustent leur champagne dans le luxe et le confort, la population s'est vu retirer jusqu'au droit de récolter l'eau de pluie.. Costa, quant à lui, est obnubilé par le tournage du film, sans scrupule, il pense que tout peut s'acheter, vérité occidentale qui n'est pas totalement démontrée dans certaines zones du monde ( Les femmes refusent de jouer la scène de noyade des enfants car celle-ci va contre leur principe) .. Le film amène alors une multitude d'interrogation à travers un propos engagé, sans tomber néanmoins dans l'outrecuidance et l'excès qui sont souvent l'apanage de la dénonciation politique et du désir de voir changer les choses.. Ainsi, critiquant la condescendance de l'homme blanc, son sentiment supériorité, critiquant les dérives du pouvoir, le clivage abyssal riche/pauvre, l'impunité avec laquelle les autorités peuvent agir, la bêtise humaine en somme, 'Même la pluie' sait rester intelligent et sophistiqué en ne basculant pas dans le pamphlet idéologique sectaire et haineux.. Finalement, par-delà les considérations sociales et économiques, nous avons à faire à un questionnement sur ce que peut être l'Homme, sur sa nature profonde, sa capacité à changer, à l'introspection. Bon ou mauvais? C'est bien ce à quoi il faudra répondre.. Mais n'ayez crainte, il n'y a pas de réponses, il y a des faits, des actes et des Hommes au milieu, qui vivent, se battent et meurent.. Rien de plus.. Un superbe film !
    cinono1
    cinono1

    284 abonnés 2 032 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 décembre 2011
    Film interessant offrant un habile parrallèlle entre la colonisation des conquistadors espagnols du 15e siècle et l'exploitation des ressources par les multinationales entrainant les peu connus "émeutes de l'eau" de 2000 en Bolivie. L'émotion est présente mais ne tombe pas dans le sentimentalisme et la reflexion demeure grace à un scénario bien construit qui interpelle le spectateur sur ces évenements passé et présent (scène marquante de la traversée de la ville pour rejoindre un hopital) et questionne sur la capacité d'engagement de manière subtile.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 janvier 2011
    Très beau film, très subtil, qui présente les diverses formes adoptées par le voyage initiatique, tout en nuances.

    Rendez-vous sur http://disvoir.wordpress.com/ pour voir ma critique.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 janvier 2011
    Très beau film. Esthétique. Parallèle histoire/actualité mené très intelligemment. Luis Tosar très bon. Le problème avec G GBernal est qu'on se demande toujours s'il est beau que bon, ou l'inverse !
    Mais film à voir !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 12 janvier 2011
    Una maravilia ! Je conseille ce film à ceux qui aiment l'Amérique du Sud, à ceux qui aiment l'espagnol (à voir en V.O.), et à ceux qui aiment tout simplement les belles histoires humaines !
    Bon scénario, bons acteurs, tout y est ! Allez-y sans hésiter !
    Julien D
    Julien D

    1 175 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 janvier 2011
    Grâce à son scénario sorti tout droit de la plume du plus proche collaborateur de Ken Loach, soit un maitre du cinéma engagé, ce film nous propose un parallèle facile entre l'exploitation des indiens boliviens par les conquistadors du 15éme siècle (en l'occurrence d'un Christophe Colomb qui ressemble ici moins au gentilhomme que Ridley Scott nous avait dépeint qu'à Aguirre dans le film d'Herzog) et par les actuelles multinationales en prenant pour contexte des manifestations ayant réellement eu lieu en 2000... mais dont on ne nous dit pas les conclusions. Le tout est fait autour des mésaventures d'une équipe cinématographique prise, d'une part, au sein d'une révolte menée par leur acteur local principal et, d'autre part, entre leurs ambitions professionnelles et leur humanisme face à la situation délicates des autochtones. Mais la mise en scène, bien qu'elle mette joliment en avant les émotions des personnages, perdra du souffle au fur et à mesure du tournage et des émeutes.
    Thierry M
    Thierry M

    150 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 janvier 2011
    Sujet tres interressant, images dures, paysages magnifiques, vraiment un tres bon film.
    leobis
    leobis

    55 abonnés 251 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 janvier 2011
    très bon film, tiré d'une idée fort originale: revivre pendant le tournage du film les mêmes drames que ceux censés être le sujet du film ( l'époque des conquistadors et les exactions commises par ces derniers sur les populations indiennes )
    Un seul bémol: le dernier quart d'heure trop sentimentaliste
    vince113
    vince113

    31 abonnés 208 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 janvier 2011
    La démarche est originale : questionner l'intégrité d'un discours à l'épreuve du réel en faisant se télescoper le tournage d'un film "engagé" à la réalité sociale d'un pays. Ou comment la nature autarcique d'une création artistique, sous-tendue dans le cas du cinéma par de forts enjeux économiques (la Bolivie, c'est des décors et des figurants pas chers), se heurte à la force centrifuge d'une révolution sociale (les "émeutes de l'eau" de 2000), illustrant l'opposition entre posture et vrai engagement. Ambitieux, ce projet questionne notre propre confort de spectateur compatissant mais vaguement complice envers les injustices du monde qui est aujourd'hui un grand réseau intégré de causes à conséquences. Face à la complexité du propos, "Même la pluie" n'évite pas le manichéisme dans les parcours opposés du réalisateur angélique qui se révèle prêt à toutes les compromissions pour mener son film à terme et du producteur cynique qui s'humanise peu à peu. Si ce double mouvement n'est pas inintéressant en soi (il crée un inconfort précieux car générateur de questionnement chez le spectateur), il n'échappe pas à une schématisation un peu facile (la rédemption finale du producteur est artificielle). Bref, des maladresses, mais une qualité essentielle : la vision d'un cinéma qui dépasse la posture de la dénonciation pour articuler un vrai chantier de réflexion. C'est déjà pas mal.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 janvier 2011
    Initialement prévu pour être réalisé par Inarritu, et scénarisé par le scénariste habituel de Ken Loach -si j'ai bien tout compris, ce qui est quand même pas sûr, me connaissant, Même La Pluie dépasse en bien des points les œuvres standards de ces deux grands noms: d'une part, parce qu'avec son jeu de mise en abîmes -le film raconte finalement le tournage d'un film -du film lui-même?) il évite le manichéisme marxiste dans lequel Loach se complaît de temps à autre. Et d'autre, parce qu'il évite l'écueil du film choral cher à l'autre mexicain, tout en évitant, à part peut être dans un final un peu larmoyant, les excès de pathos. En bref, une vraie réflexion sur la dimension politique que doit ou peut avoir le cinéma, si abyssale qu'il est même malaisé de la retranscrire en une courte critique allocinéenne.
    ATON2512
    ATON2512

    56 abonnés 1 118 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 janvier 2011
    Au delà de la triste mais évidente parabole de l'histoire . Les acteurs tous merveilleux vont vivre autant la petite histoire que la grande qui se déroule dans les rues. Le film avec un certain brio nous emmène dans les chemins qu'ont vécu les colons au XVI ième siècle comme les Indiens qui se battent contre une multinationale . Comme si pour ces pauvres gens l'histoire se répétait. Un Grand Film empli de Fureur (contre les injustices) de Grandeur et d' Humanité (de celle qui change un homme)
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