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    Même la pluie
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    251 critiques spectateurs

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    Pierre d
    Pierre d

    54 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 janvier 2011
    Avec une excellente mise en parallèle historique et un périlleux système de poupées russes comptant sur trois niveaux d' "histoire dans l'histoire" effectué avec brio, ce film fait réfléchir sans dénoncer de façon facile et irritante, et montre deux réactions différentes face à un dilemme.
    L'évolution croisée des deux personnages principaux est subtile, et les relations entre les trois personnages est passionante.
    A noter, des personnages secondaires attachants et très justes.
    Le tout avec une réalisation superbe tant au niveau des plans, des paysages comme des dialogues, sans oublier un superbe casting, on éspère que le choix de ce film pour représenter l'Espagne dans la catégorie meilleur film étranger aux oscars portera ses fruits.
    Don Keyser
    Don Keyser

    71 abonnés 1 640 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 juin 2011
    "Même la pluie" est intéressant grâce au bon jeu des acteurs, le scénario est lui vraiment plaisant et prenant. On passe un bon moment devant ce très beau film qui est surtout touchant.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 26 janvier 2012
    También la lluvia, long-métrage espagnol d'Iciar Bollain, raconte l'histoire d'une équipe de tournage qui se retrouve en Bolivie, pour réaliser un film sur l'esclavage des aborigènes par les troupes de Christophe Colomb. Eux-mêmes sont au coeur d'une révolte du peuple local, qui se soulève contre la privatisation de l'eau. Ils vont alors devoir faire au mieux pour mener à bien leur projet, dans un climat de tension qui semble pouvoir exploser à tout moment. Empreint d'humanisme, También la lluvia s'appuie sur un procédé intelligent et exploité au meilleur de ses capacités, à savoir le film dans le film.

    Aux côtés du réalisateur et de son producteur, nous allons découvrir comme eux la situation dans laquelle se trouve ce pays, où le peuple subit la loi, qui relève plus de l'exploitation que de la justice. Le film étant le projet de leur vie, ils n'hésiteront pas à mettre tout en oeuvre pour le terminer. Tiraillés entre leur fiction et la véritable situation, ils devront faire des choix, en leur âme et conscience. Ces deux personnages s'avèrent alors très complexes, puisqu'ils auront la responsabilité ingrate de travailler avec des acteurs locaux, qu'ils verront embarqués dans un conflit dont on ne peut deviner l'issue. Un de leurs acteurs principaux endosse par ailleurs un double rôle, celui d'instigateur de la révolution, fictive ou réelle. Il complète à merveille ce trio de personnages qui va évoluer tout au long de l'aventure et qui entretiendra des rapports compliqués, mais on ne peut plus sincères. Perdus entre désir personnel et désir d'entraide, leurs échanges tiennent le film à eux seuls, et les dialogues sont d'une profondeur remarquable. Sans être dans l'excès ou dans la surenchère, le choix des mots est juste et concis, pour mettre à nu ces personnages superbement interprétés, qui rendent la compassion totale.

    Par ailleurs, le choix du thème sous abordé, à savoir Christophe Colomb, n'est évidemment pas anodin. Les deux histoires contées se rejoignent avec justesse et reflètent bien la lutte continuelle de ce peuple, dont il n'y a pas de début ou de fin, mais uniquement des instants présents. Le risque est pris, puisque de nombreuses scènes insistent à nous montrer du faux dans du faux. Et pourtant, le rendu est très positif, puisque nous sommes tout autant bouleversés par les "vraies" scènes que par les fausses, c'est la magie du Cinéma. L'environnement Bolivien est d'ailleurs utilisé à bon escient, sans trop en rajouter, juste ce qu'il faut pour ne pas rentrer dans la contemplation ou le sensationnalisme, mais rester dans l'esprit du film, qui ne se passe pas dans l'image mais dans la tête. La puissance émotionnelle qui se dégage de chaque séquence est sublimée par des acteurs qui croient profondément en ce qu'ils transmettent, et qui rendent alors l'oeuvre encore plus touchante.

    Tout au long du film la pression ne cesse de monter, et les personnages évoluent progressivement, sur fond de révolte social, et sur forme d'apothéose d'un film pas comme les autres. Non seulement les protagonistes se retrouvent marqués à jamais à travers cette aventure, mais le spectateur aussi le devient. Le processus est similaire, chacun sort de sa fiction pour s'apparenter à la réalité, et en comprendre les véritables enjeux. Baignés par une bande-sonore qui intègre parfaitement l'idée du film, nous sommes immerger au plus profond de cette histoire, dont chaque séquence se révèle poignante et justifiée.

    Iciar Bollain, tout en incluant des éléments qui permettent d'aérer son film (notamment quelques touches d'humour, rares certes, mais présentes et primordiales), suit sa ligne de conduite en livrant un film qui se veut à la parfaite limite entre le pur produit artistique et le message philosophique et politique. Si la fin n'est peut-être pas aussi intense que l'on aurait pu l'imaginer, je trouve que cela est bénéfique. Contrairement à tous ces films où l'on a l'impression que tout est réglé une fois les deux heures écoulés, ici ce n'est pas le cas. De nombreuses questions restent en suspens, et c'est tant mieux, car rien ne s'écrit et ne se termine sur la durée d'un film, nous ne sommes pas les seuls à l'apprendre.

    También la lluvia est donc, grâce à ses personnages, ses dialogues, et sa justesse filmique, l'une des très bonnes surprises de cette année, qui confirme le talent d'une réalisatrice passionnée, aux idées claires et à un humanisme certain. Parmi ces films qui traitent de problèmes politiques tout en livrant une histoire solide, il fait très certainement partie des tout meilleurs.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 février 2011
    Luis Tosar s'affirme une nouvelle fois comme l'un des meilleurs acteurs mondiaux, dans une histoire que les cyniques reprochèrent d'être un sujet tendance et politiquement correct. Mais comment reprocher à l'actualité d'être à la une du jour? Est-ce politiquement correct que de donner raison à la victime et non au bourreau? A voir.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 221 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 octobre 2020
    Je vais d'abord éliminer les aspects positifs. Même la pluie est merveilleusement tourné dans la campagne bolivienne et le film fait un excellent travail pour capturer le chaos et l'accumulation qui ont conduit à une manifestation très violente et très réelle dans l'histoire de l'Amérique latine. Bernal, Tosar et Aduviri réalisent tous de grandes performances avec ce qui leur est donné. Mais on ne leur donne pas beaucoup de travail car le scénario n'a aucune idée de ce qu'il essaie de faire. Une bonne partie du film est consacrée aux répétitions et à la mise en scène du film Columbus, tandis qu'une autre partie est consacrée à la montée des tensions concernant le contrôle de l'eau dans la ville. En conséquence vous avez à peine le temps de connaître les trois prospects qui changent à maintes reprises leurs motivations. Sebastian veut raconter une histoire de Colomb même s'il est lui-même déterminé à filmer une scène particulière impliquant des missionnaires franciscains se disputant au sujet de l'esclavage des indigènes et une autre scène impliquant le moment d'infamie de Hatuey. En d'autres termes l'objectif du film finit par changer complètement. Cependant il commence à prendre conscience quand il offense Daniel qu'il offre de l'argent sale pour tout son travail acharné. Puis il revient tout de suite à un centime pour faire le film. Enfin Daniel a l'air de s'inquiéter du bien-être de sa fille mais il finit par se blesser négligemment lors des manifestations qui finissent également par blesser profondément sa fille. Mais le film n'arrive jamais à son point. Il est trop chargé de montrer la production du film Columbus et les conflits entre les acteurs. On a droit à de nombreuses scènes où les acteurs se chamaillent et sur la situation socio-politique. En outre certains personnages mineurs réalisent des performances horribles lorsque leurs personnages sont nécessaires pour pousser certains points importants de l'intrigue. Pire encore, les prospects prennent des décisions cruciales qui n'ont pas de configuration pour expliquer pourquoi ils se comporteraient de certaine manière. En conséquence le public se demande pourquoi il agirait de comme ca. Même la pluie veut désespérément établir un lien entre l'exploitation moderne des latino-américains indigènes et l'esclavage historique desdites cultures indigènes lorsque les Espagnols sont arrivés. Les acteurs principaux on de grandes performances avec ce qui leur est donné et la réalisation est bonne. Cela commence par vouloir dire quelque chose mais comme le jeune réalisateur Bernal (celui du film) ne sait pas sur quoi se concentrer il finit par ne rien dire du tout...
    Édouard G
    Édouard G

    22 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 janvier 2011
    Très bon sujet, très bien amené et traité, bon, quelques coups de mou et une fin à oublier, mais la complexité des propos et des personnages est bien approfondie. Et puis, ils sont justes, on a envie d'y croire !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 janvier 2011
    Il y a beaucoup à dire sur ce film, profondément anticolonialiste, il nous entraine dans les méandres d'un tournage qui finira par être relégué au second plan tant les problèmes des autochtones bolivariens sont au-delà de toute comparaison. Pourtant l'équipe va tout d'abord décider de fermer les yeux sur les horreurs et les inepties qui se déroulent devant eux, le film passant avant toute chose car 'l'art perdure', les hommes pour la plupart disparaissent très vite de la mémoire collective. Mais en quoi ce qui dure a t-il davantage de valeur que l'éphémère? C'est très vite une question qui va se poser, une parmi tant d'autres... Tout d'abord, premier point intéressant, cette idée ( peu innovante il est vrai ) de film dans le film ; ainsi les difficultés et les cruautés du casting et de la réalisation en elle-même nous sont, très vaguement, présentées.. Le film va très vite s'accélérer, les scènes tournées sont très évocatrices de ce qui passe dans le présent. Alors que le réalisateur et le producteur souhaitent réaliser des économies en engageant les acteurs sur place ( qui coutent nettement moins cher ), ces derniers font face à un problème autrement plus grave ; le pouvoir désire privatiser l'eau ( 'l'eau c'est la vie ) et c'est une véritable catastrophe pour le peuple qui lutte pour sa survie.. Le parallèle est d'ailleurs intéressant, alors que les 'autorités' dégustent leur champagne dans le luxe et le confort, la population s'est vu retirer jusqu'au droit de récolter l'eau de pluie.. Costa, quant à lui, est obnubilé par le tournage du film, sans scrupule, il pense que tout peut s'acheter, vérité occidentale qui n'est pas totalement démontrée dans certaines zones du monde ( Les femmes refusent de jouer la scène de noyade des enfants car celle-ci va contre leur principe) .. Le film amène alors une multitude d'interrogation à travers un propos engagé, sans tomber néanmoins dans l'outrecuidance et l'excès qui sont souvent l'apanage de la dénonciation politique et du désir de voir changer les choses.. Ainsi, critiquant la condescendance de l'homme blanc, son sentiment supériorité, critiquant les dérives du pouvoir, le clivage abyssal riche/pauvre, l'impunité avec laquelle les autorités peuvent agir, la bêtise humaine en somme, 'Même la pluie' sait rester intelligent et sophistiqué en ne basculant pas dans le pamphlet idéologique sectaire et haineux.. Finalement, par-delà les considérations sociales et économiques, nous avons à faire à un questionnement sur ce que peut être l'Homme, sur sa nature profonde, sa capacité à changer, à l'introspection. Bon ou mauvais? C'est bien ce à quoi il faudra répondre.. Mais n'ayez crainte, il n'y a pas de réponses, il y a des faits, des actes et des Hommes au milieu, qui vivent, se battent et meurent.. Rien de plus.. Un superbe film !
    Jean G.
    Jean G.

    30 abonnés 478 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 janvier 2013
    Un film remarquable de vérité. L'idée de faire un film autour d'un film rend l'histoire encore plus réaliste, on entre parfaitement dans cet univers, avec de fabuleux acteurs. Le rythme reste tout de même un peu lent.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 janvier 2011
    "Même la Pluie", verdict: très beau, très bon, très efficace, vaut vraiment le coup, mais bémol: sombre un peu dans le manichéisme par moments même s'il essaye d'y couper...
    Biertan64
    Biertan64

    45 abonnés 1 424 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 septembre 2017
    Film sur fond de "guerre de l'eau" dans la ville bolivienne de Cochabamba en 2010. On ne nous présente pas forcément une vision manichéenne de la situation, vu que le parti pris du réalisateur du film dans le film (sur l'arrivée de Christophe Colomb aux Amériques), Gael Garcia Bernal pour les plus pauvres face aux multinationales est contrebalancé par le discours du préfet sur les faibles moyens financiers de l'état et le besoin de rationner l'eau . Un film social donc, dans le beau décor d'une Bolivie en proie aux conflits pour conserver la gratuité d'une ressource naturelle indispensable mais malheureusement pas inépuisable.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 février 2011
    Exceptionnel, eblouissant...L'histoire de ce réalisateur qui essaye de terminer son film avec son acteur principal qui est le meneur d'une guerilla urbaine pour l'obtention du droit à l'eau est terriblement bien tourné.Il n'y a rien d'autre à ajouter.Comme d'habitude pour les bons films il ne profite pas d'une grande publicité dommage....
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 janvier 2011
    Je rentre tout juste de la séance, et que dire si ce n'est... wow!

    Ce "cinéma cinéma", rappelant le grand "Intervista" de Fellini, ou "La Nuit américaine" de Truffaut, sur les hommes, sur leur combat face à eux-même vous embarque à travers des paysages à couper le souffle, une photographie hautement gérée, le tout nourri par des comédiens tout bonnement excellents et qui ne déçoivent à aucun moment!

    Par cette belle fable hautement maîtrisée, le cinéma espagnol déploie ses armes, et il le fait bien!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 7 février 2011
    Ce film d'Iciar Bollan nous livre ici un film magnifique, avec des acteurs impeccable(Bernal, Toscar et Carlos Aduviri). Les conditions de vie d'acteurs boliviens qui ontd'autres soucis que le film du realisateur sebastian. En effet pour pouvoir recuperer l eau, ils vont devoir menes des manifestations, le film va donc etre legerement perturbe. Une histoire originale qui nous montre toute la beaute du cinema espagnol.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 1 novembre 2011
    Résultat mitigé, pas équilibré… Le sujet est plutôt intéressant : les doutes et remises en question de ce producteur et réalisateur qui souhaitent finir leur film à tout prix. Le parallèle entre la colonisation, le sujet du film en tournage et la mondialisation de la Bolivie qui les entoure est très futé mais selon moi pas assez exploité. Il manque un je ne sais quoi… entre autre la bo qui n’apporte rien. Bizarre ce film mais intéressant.
    _Royal_
    _Royal_

    118 abonnés 1 600 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 juin 2011
    Attention ! Pour les moins attentifs, ceci n'est pas le Making Of du 1492 de Ridley Scott.
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