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    Winter's Bone
    Note moyenne
    3,5
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    368 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 11 mars 2011
    Un peu déçu par ce film qui a reçu le grand prix à Sundance en 2010, et qui s'inscrit dans la tradition du cinéma indépendant US de ces dernières années ! Une ambiance lente, un cadre un peu déprimant, des personnages à qui la vie ne fait pas de cadeaux, en l'occurrence une adolescente de 17 ans dont le père est en prison, et qui doit s'occuper seule de son petit frère et sa petite soeur, sa mère étant dépressive et inapte à les assumer ! Mais sa vie va vraiment devenir un enfer le jour où elle devra retrouver son père qui a hypothéqué leur maison en échange de sa liberté ! Avec une histoire pareille, il n'est pas compliqué de comprendre que l'on ne va pas voir un film joyeux, mais rien ne nous prépare à une ambiance aussi glauque, voir malsaine, avec ses personnages dégénérés dont on pourrait penser qu'ils sont issus d'unions consanguines ! L'amérique profonde a droit à un portrait peu flatteur, et le climat pourrait tout à fait être adapté à un film d'horreur du type "Massacre à la tronçonneuse" ! Le problème est que l'on a du mal à s'attacher au personnage de la jeune fille, qui n'est jamais vraiment touchante, hormis dans les scènes où elle se démène pour son frère et sa soeur ! La critique n'arrête pas d'encenser la jeune Jennifer Lawrence, mais je ne l'ai personnellement pas trouvée fabuleuse ! Elle est certes assez juste, mais elle ne fait pas passer suffisamment d'émotions pour marquer durablement l'esprit du spectateur ! Le film est bien réalisé et plutôt sobre par rapport à la misère qu'il nous montre, mais on ne peut pas dire que l'on y prenne un réel plaisir, et que l'on aura envi de le revoir ! Une curiosité en quelque sorte !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 mars 2011
    Un beau film levant une petite part d’ombre sur l’extrême misère aux Etats-Unis vécue par des rebuts, des rejetés de la société américaine supportant leur malheur pour beaucoup d’entre eux dans la drogue. Et malgré leur grande dérive ils s’entourent d’un code de sauvegarde farouchement défendu par les femmes et fatal pour celui qui le trahit. La jeune actrice, excellente dans son rôle de jeune maîtresse de maison, est en quête de retrouver son père dans cette jungle humaine dure et inflexible et en parvenant à obtenir sa main par le jeu de l’alliance symbolique, elle reçoit enfin la douce reconnaissance de l’amour de son père.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 11 mars 2011
    J'attendais beaucoup mieux au vu des critiques, l'histoire avait du potentiel mais finalement elle est trop peu développé, pendant tout le film on s'attend à ce qu'il se passe quelque chose, qu'elle perde sa maison,qu'un enfant soit malade ou pire qu'un proche meurt,au final il ne se passe quasi rien,le film souffre de longueurs, la musique country de campagnard est pas top.

    Alors oui la fille qui se bat pour retrouver son pere et garder son logement pour ses freres,c'est mignon mais si ça se résume à ça, désolé ya rien de poignant dans ce scénario,pas de quoi frissonner, déçu.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 28 septembre 2012
    14 / 20 Ce mystérieux «  Winter's bone » que je suis allé voir en VO dans un cinéma d'art et d'essai . Je voulais le voir depuis quelques mois , je m'attendais à un puissant chef d'œuvre et finalement je ressors de cette séance très déçu . Attention , ce film est bien loin d'être mauvais , l'ambiance assez «  Glauque » est très plaisante , la jeune adolescente est poignante , les acteurs sont parfaits , la photographie est très convaincante , la mise en scène est correct mais vraiment rien de réellement saisissant , les dialogues sont parfois inutiles et trop plats , un thriller sombre , psychologique qui enchaîne dans la simplicité . Avec une qualification aussi forte «  Winter's bone » n'offre aucune surprise , il reste bien regardable , bien accrocheur … à mes yeux l'émotion est trop absente , seul l'esprit de la jeune femme est troublant . La bande son est également décevante .. rien à retenir . C'est un long-métrage que je juge pas mal du tout , on passe un bon moment mais ça s'arrête la , rien d'extraordinaire , de bouleversant … en revanche je trouve la dernière partie plus captivante et plus efficace mais dans l'ensemble , les longueurs sont plutôt désagréables . Réalisation subtile car le film est à voir au moins une fois , je l'ai vu , j'en suis ravi mais dire que c'est un chef d'œuvre , étant honnête je ne peux pas . C'est un bon petit film , qui nage dans une atmosphère poétique tout en restant soucieux . L'intrigue est intelligente mais c'est pas un drame fabuleux , j'ai juste bien aimé . Le côté malsain est très dur … le film s'enfonce vite dans une Amérique très profonde ( sur les décors , les dialogues .. ) Je trouve ça très original . Jennifer lawrence , talentueuse , étincelante , j'ai adoré sa justesse , elle est faite pour ce rôle , très cohérente , très attachante , adorable sur toutes les scènes , bouleversante sur d'autres scènes... une excellente performance ! Les deux jeunes acteurs sont très crédibles et le reste du casting est satisfaisant . Mais le film vaut vraiment le détour surtout pour la prestation stupéfiante de l'héroïne Et aussi la transformation incroyable de garret Dilahunt depuis " la dernière maison sur la gauche .Un bon film , avec des qualités ET des défauts . Intéressant , visuellement appréciable mais je suis pas pleinement convaincu . «  Winter's bone » reste un drame / thriller angoissant et astucieux , noir et parfois dérangeant . Pour adultes & adolescents . Pour terminé , je pense que le film mérite un plus gros Avertissement . Je regrette tout de même pas de l'avoir vu en salle .
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 1 avril 2011
    Second film de la réalisatrice Américaine Debra GRANIK et adaptation d’un roman de Daniel WOODRELL, Winter’s Bone s’impose comme un véritable choc cinématographique qui étourdit par sa violence et sa maîtrise totale de la narration.

    Avec stupeur, nous découvrons avant tout un espace, la forêt des Ozarks dans le Missouri, d’où l’auteur du livre est originaire. Nous voilà immergés dans un monde à part, une Amérique profonde, presque laissée pour compte, où la population, essentiellement rurale et défavorisée, vit isolée à l’ombre des grands arbres d’un immense plateau accidenté. Tous semblent liés par les liens du sang et la méthamphétamine y fait des ravages. C’est d’ailleurs à cause de ce trafic que Jessup, le père de l’héroïne, a séjourné en prison. A peine sorti, il disparait, laissant à sa fille Ree la lourde responsabilité de cette famille dévastée : deux jeunes enfants et une mère mutique, dans un état presque végétatif. Plus grave encore, Ree apprend que son père s’est servi de la maison familiale comme caution pour être libéré et que celle-ci leur sera confisquée si Jessup ne se rend pas à sa prochaine convocation au tribunal. La jeune fille de 17 ans n’a alors pas d’autre choix que de se lancer à la recherche de son père, quête dans laquelle elle se heurtera aux non-dits et à l’hostilité.
    La cinéaste se révèle une conteuse exceptionnelle, elle nous emmène au plus près de Ree et de son environnement, nous sommes nous aussi enfermés, prisonniers des arbres et des tourments qui l’accablent. Perçu comme un « drame néo-réaliste » par sa réalisatrice, Winter’s Bone frappe par sa perspective documentaire. Nourri de nombreuses recherches et tourné en décors réels, le film a aussi impliqué les habitants de la région en tant que figurants ou acteurs. Cela participe considérablement au réalisme et à l’étrangeté qui se dégage du film. Le casting nous offre une véritable palette de personnages, principaux ou secondaires, aucun n’est laissé au hasard. Ces visages marqués, fermés et parfois même bienveillants sont troublants de naturel et rendent insoupçonnable l’effort d’un jeu d’acteur. Jennifer LAWRENCE interprète brillamment Ree, elle porte en elle la douceur et la force du personnage confronté à la loi du silence et à l’imminence de la mort. D’un naturel direct et spontané, Ree fait face à un silence de plomb, à de sinistres fausses pistes mais aussi à la brutalité d’êtres désireux de faire leur propre loi. En effet, la violence et la mort planent tout au long du film et menacent de surgir à tout instant. Ainsi, quand Ree demande de l’aide à son oncle, Teardrop (John HAWKS), les gros plans s’enchainent, beaux et rudes à la fois, avant que la violence ne se déchaine, brutalement, et que l’espace d’un instant la scène bascule et nous entraine, faisant soudain exploser la tension contenue. On retrouvera cette proximité du déchainement de la violence à plusieurs reprises, souvent associée à ce même Teardrop. Pourtant, ce personnage sera l’un des seuls alliés de Ree, et du fait de cette ambiguïté palpable, un moteur important du récit. Au fur et à mesure, le film s’assombrit, l’obscurité s’installe et la quête du père devient une dangereuse quête du corps qui, une fois la terreur et la réalité cauchemardesques portées à leur apogée, pourra s’achever.
    L’Amérique que nous révèle magistralement Debra GRANIK est par-dessus tout une Amérique de la survie. Les personnages se débrouillent tant bien que mal sur cette terre stérile à laquelle ils sont comme enracinés, et la transmission aux enfants de savoirs aussi divers et déconcertants que la cuisine, le maniement des armes, la chasse et la préparation des écureuils, est cruciale. Dépourvu de tout misérabilisme, Winter’s Bone entrelace noirceur et humanisme, terreur et espoir, à l’image de cette séquence où un recruteur de l’armée prend le temps d’écouter Ree et de lui déconseiller de s’engager.

    A l’instar des enfants qui, sur leur trampoline, rebondissent métaphoriquement et inlassablement aux coups durs, Winter’s Bone échappe au véritable happy end, d’autres soucis viendront, rien n’est réellement résolu. Ce malaise de l’incessant combat pour la survie est très fort, et, associé à un efficace mélange des genres au service d’une narration passionnante, il se crée une œuvre originale et véritablement enivrante.
    jfharo
    jfharo

    56 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mars 2011
    Une merveille d'émotion , un film dur et prenant pour lequel le coup de coeur est réél .
    Des acteurs ébouriffants ,et la jeune actrice Jennifer Lawrence va vite décollée .
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 10 mars 2011
    Excellent film, très belles images mais on tent trop vers les freres Dardennes à certains moments. Dommage que la réalisatrice soit trop timide pour entrer vraiment dans le film de genre, sauf lors de cette scène sublime de cadavre. Et la galerie de personnages est simplement terrifiante.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 226 abonnés 7 515 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 mars 2011
    Debra Granik nous transporte au fin fond des Etats-Unis, dans la forêt des Ozarks au Missouri, là où les laissés-pour-compte et autres rednecks moisissent en silence. Au coeur d'une forêt épaisse, entre décharge et casse de voiture à ciel ouvert, une adolescente de 17 ans tente d'entrevoir le bout du tunnel. Son père incarcéré pour avoir fabriqué (et revendu) de la méthamphétamine a négocié sa caution en hypothéquant son toit (et accessoirement celui de sa femme et de ses trois enfants). L'aînée de la fratrie va donc devoir remettre la main sur son père avant que leur maison ne soit saisie mais les choses ne vont pas être facile pour elle, au beau milieu d'une population laissé à l'abandon et pauvre, entre alcooliques, drogués (et consanguins ?), son père n'étant pas le bienvenu, elle va avoir fort affaire pour le retrouver sans bénéficier de l'aide des autres.
    Récompensé au Festival de Sundance et au Festival de Berlin en 2010 (à chaque fois avec 2 trophées), nominé à quatre reprises aux Oscars 2011, où il est reparti bredouille, le second long-métrage de Debra Granik (adapté du roman de Daniel Woodrell) n'est pas passé inaperçu, rare sont les films de nos jours à réussir aussi bien une telle immersion, à recréer un tel univers si réaliste et si brute de décoffrage, avec de pareilles gueules. Winter's Bone (2011) nous plonge au coeur d'un gouffre répulsif et inquiétant, dans lequel la jeune et prometteuse Jennifer Lawrence s'en sort avec brio à travers un premier grand rôle complexe mais maitrisé de bout en bout.
    Frédéric T.
    Frédéric T.

    5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 mars 2011
    Un film coup de poing ! S'il passe chez vous, n'hésitez pas un instant. La rudesse des personnages est en parfaite adéquation avec une image volontairement glauque. Et si quelques scène sont choquantes pour les âmes sensibles, le succès de la quête de l'héroïne ne laissera personne indifférent.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 mars 2011
    Film simple mais très beau dans une Amérique profonde plutôt hostile. Une très belle interprétation de l'actrice principale, émouvante et touchante, mais pas larmoyante. Un très bon moment de cinéma.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 070 abonnés 3 968 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 mars 2011
    Mouais, on a un film qui nous présente l'amérique profonde (et sans doute consanguine) d'un point de vue féminin (sans rien savoir sur le film on sait dès à présent que c'est une réalisatrice qui est à la barre), et où tous les hommes sont des attardés. Super programme. Le problème c'est que ça dure une éternité ça aurait dû durer 40 minutes, chaque rencontre est presque la même que la précédente, ça n'évolue pas, ça stagne même.
    Mais vers la fin le niveau remonte un peu pour devenir correct. Le film a des qualités, pas de gros plans avec la musique larmoyante qui va avec, point positif.
    Mais il manque une âme à ce film, parce que le destin de cette famille j'en ai un peu rien à cirer (pour être gentil), elle aurait pu se faire buter, que j'aurai continué à bouffer mes pop corn. Je pense que le problème vient de la mise en scène et peut-être aussi de la lourdeur de l'histoire. J'ai pensé aux raisins de la colère à certains moments (références voulues ou non j'en sais rien), mais c'est pas Ford qui est à la réalisation et c'est pas Fonda l'acteur principal.
    Et la froideur du tout enlève un peu ce qui aurait dû faire vibrer son spectateur. (alors je suis très amateurs d'ambiances froides, mais là ça ne prend pas, on est loin d'un truc détaché à la Pasolini ou Haneke, et pas dans le cinéma social toujours à vif à la Dardenne, c'est plus une sorte de Loach raté).
    jo4
    jo4

    32 abonnés 347 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 mars 2011
    On aura beau dire ce que l’on veut mais Winter’s Bone est un film muet. Il se contente d’adapter une œuvre et basta. Même si la réalisation est bonne et la photographie précise, et le jeu d’acteur adéquat, le film nous berce dans un compte de Disney pour adulte. La petite fifille de 17 ans à qui tout arrive, sa mère est malade et incapable de gérer le foyer, ayant deux petits frères et sœurs à charges, un père disparu, et une bande de mafieux sur le dos. Autant dire que pour elle c’est la merde, jusqu’au moment ou tout s’arrange comme un cheveu sur la soupe.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 9 mars 2011
    Aaaaahhhh ! L'Amérique profonde ! Voir TRES profonde dans ce cas, c'est Winter's bone !

    On a le droit à tout ce que le rêve américain fait de mieux dans ce film... Des pouilleux, résultant certainement d'une consanguinité devenu mode de vie. De toute façon, il y en a pas un pour partir de son trou. Le résultat est alors l'impression de voir un film se passer dans le tiers-monde... Et non, c'est les states ! Autant les guerres de clans je trouve ça ridicule. Mais réduit à cet espace tellement restreint où on pourrait tuer quelqu'un parce qu'il a perdu la poule de son demi-frère par alliance... ... ... Le rêve donc, on comprend qu'ils ne souhaitent pas en partir.

    Passons... L'environnement globale du film m'a mis vraiment mal à l'aise ! Mais ce qui m'a surtotu gêné, c'est que l'on passe tout le film à se demander Pourquoi !?

    Pourquoi elle fait-ci ? Pourquoi elle fait-ça ? Pourquoi il est pas content après truc ? Pourquoi il devrait faire ça pour éviter truc ?

    Le film a été fait comme ça... Tout le monde connait l'histoire du père de l'héroïne... Ce qu'il a fait, pourquoi il l'a fait, à qui, etc,... Sauf nous. Tout le film gravite autour de ça, c'est le fil conducteur. Certains indices tentent de résoudre, mais ils sont trop vague. J'ai vraiment l'impression d'avoir été tenu à l’extérieur du film alors que je suis sensé me pencher sur l'histoire en tant que spectateur. Je veux bien qu'on garde du mystère. Ça fait plus de suspens, ça fait plus réfléchir, je sais pas quoi d'autre... Mais là, c'est beaucoup trop.

    J'envisagerais ça différemment si le sujet du film était "la galère d'une ado qui doit élever seule ses frères et soeurs dans le trou du bip du monde Américain". Mais non. Le thème, ce n'est pas ça.

    Heureusement, que derrière, il y a cette Jennifer Lawrence ! Comme pour True grit, c'est la jeune demoiselle du film, femme avant l'âge, qui réalise une prestation incroyable et qui a elle seule le rend agréable. On ne peut être que compatissant et plein d'admiration devant elle. Cette bonne prestation s'accompagne aussi d'une réalisation que j'ai trouvé très soignée. Pourtant assez sombres (dans tous les sens du terme), certaines scènes sont vraiment extrêmement bien réalisées et finalement, ce sentiment désagréable que j'ai eu sur l'environnement pouilleux n'arrive que grâce à cette bonne réalisation.

    Une grande prestation d'actrice et une histoire qui permet au film d'atteindre un bon 3.5 étoiles, mais le mode de narration de l'histoire me laisse méchamment sur ma faim !
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 9 mars 2011
    Le film commençait bien avec une sorte de quête filiale autour du père et puis cela tourne un peu au vinaigre, notamment à cause de la réalisation très clichée. Le film accumule mécaniquement les codes du cinéma indépendant (lumière froide, ton grave, caméra à l'épaule) et du coup tout semble un peu faux. J'ai eu un peu de mal à ressentir le danger qu'on nous annonce à grand renfort de grimaces. Les personnages sont très caricaturaux. Dommage car le sujet était vraiment intéressant. J'ai même trouvé la fin grand-guignolesque. En revanche, Jennifer Lawrence est vraiment remarquable.

    http://sabrinafaitsoncinema.over-blog.fr/article-winter-s-bone-de-debra-granik-2011-note-4-10-68748622.html
    dejihem
    dejihem

    137 abonnés 672 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 mars 2011
    Winter's bone : un thriller social, familial, sombre et décapant. L’Amérique profonde décrite dans cet hiver poisseux égale certains films classiques. Ce film est un conte de fées, certes très noir : le personnage principal féminin traverse des épreuves qui vont le faire grandir.
    Question mise en scène, chapeau ! Pas de misérabilisme, pas d’effet spectaculaire non plus.
    On "est" dans le film, tout est réel. Et impossible d’échapper aux bouffées d’émotion, lorsque le carcan psychologique baisse.
    De la poésie brute, un grand film.
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