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Ricco92
224 abonnés
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4,5
Publiée le 19 janvier 2023
Même s’il est aujourd’hui surtout connu pour ses films parlants, le duo Laurel et Hardy œuvra pendant 3 ans dans le cinéma muet à travers un grand nombre de courts-métrages. Parmi ceux-ci, Œil pour œil (titre français qui est d’ailleurs mieux adapté au scénario que le titre original, Big Business) nous le montre dans les rôles de deux vendeurs de sapins qui se lancent dans un règlement de compte très amusant avec un homme ne souhaitant pas leur acheter leur produit. Le script de Leo McCarey (un habitué du tandem) est donc basique mais est parfait pour offrir un véritable délire de destruction totalement décomplexé comme pouvait l’offrir les slapsticks dans leurs meilleurs moments. James W. Horne fait donc preuve d’une parfaite science du rythme au sein de son court-métrage et fait d’Œil pour œil un grand moment de burlesque.
Un petit bijou du cinéma muet qui continue de faire rire aux éclats les jeunes enfants de 4 à 7 ans et sourire les parents. Il fallait oser faire un tel court métrage. Aujourd’hui un tel scénario (qui commence par la vente de sapin de Nöel en été) ne viendrait à l’idée de personne et pourtant quelle réussite ! (Leo McCarey y est pour beaucoup) Avec Laurel et Hardy tout est humour, la tristesse et la morosité n’existent pas et le jeu d’acteur est poussé à ses limites. On ne dira jamais assez quel improbable duo ils ont fini par immortaliser et combien de vocations cinématographiques ils ont crée. Ce n’est pas en y jetant un œil qu’on peut s’imprégner du genre burlesque, il a ses règles et ses valeurs cachées. Heureusement la plupart des grandes réussites du genre sont désormais sauvées.
Comédie réalisée en 1929 par Leo McCarey ou nous retrouvons Stan Laurel et Oliver Hardy. Nos deux compères, apprentis Businessmen, vendent des sapins de Noel en Californie. Une comédie délirante a souhait au titre francais "Œil pour œil", ou l'on retrouve James Finlayson (l'habituel moustachu) dans le rôle de client plutôt revêche.
Laurel et Hardy ne font jamais dans la dentelle. En matière de burlesque destructeur, ce sont les rois. Ils cassent tout et c'est jouissif. Mais c'est aussi un peu limité scénaristiquement, en comparaison des comédies de Charlie Chaplin ou de Buster Keaton. La photographie du film est signée George Stevens, futur réalisateur de Géant.