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Alain D.
588 abonnés
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3,0
Publiée le 14 juin 2016
Moyen métrage réalisé en 1930 par James Parrott dans lequel nous retrouvons nos deux compères Stan Laurel et Oliver Hardy : Stan est impayable déguisé en servante du faux colonel joué par Olly. Quelques bons mots mais hormis l’excellente scène finale, cette comédie filmée complètement en intérieur nous présente plus de comique de situation que les gags et les scènes burlesques habituelles. Le pitch : Le colonel Buckshot, joué par le fidèle moustachu James Finlayson, part pour un safari et laisse sa maison en location. Sans-abri, Oliver et Stanley se réfugient dans la maison, mais les candidats à la location arrivent.
Après la déception de "Laurel et Hardy au Far West", il fallait remonter le niveau. Le court métrage "Drôles de locataires" vient s'occuper de ça. Dans ce court, Laurel et Hardy, fuyant les forces de l'ordre, se retrouvent à l'intérieur de la maison d'un riche aristocrate. Ce dernier étant parti en voyage, de même que son valet et sa bonne, le duo se retrouve seul dans la vaste demeure. Tout aurait pu se passer pour le mieux, mais c'était sans compter le fait que l'aristo a laissé la maison à louer. Stan et Oliver se retrouvent à jouer respectivement le rôle du valet et de l'aristocrate auprès d'un couple de bourgeois désirant louer le manoir. Comme tout bon Laurel et Hardy qui se respecte, "Drôles de locataires" est simple et drôle. Durant la vingtaine de minutes que dure le court, on suit le tout en riant en éclat, sans s'ennuyer une seule seconde. Et si la chute finale est prévisible, on se console pleinement devant le burlesque mis en scène. En gros, un bon Laurel et Hardy.
L'un des premiers courts-métrages (un an après l'arrivée du parlant en 1929) avec un petit film gentillet aux gags certes convenus mais truculents notamment le travestissement de Stanley Laurel en bonne de la demeure luxueuse. Le seul regret est finalement que cela ne dure pas plus longtemps pour savourer déguisements, farces et gaudrioles...
Allez un petit Laurel & Hardy pour la route, ça ne peut jamais faire de mal... Bon ici notre cher duo poursuivi par un policier pour un motif pour le moins très con est amené bien involontairement à squatter la riche demeure d'un colonel parti en voyage. La réalisation est rythmée, le scénario est loin de manquer de rebondissements et autour du savoureux et mythique duo la galerie de personnages secondaires vaut le coup d’œil entre une vieille baderne militaire, joué par un habitué du duo l'excellent James Finlayson, un lord qui donne à chaque fois une carte de visite quand on se goure sur la prononciation de son nom (et Oliver se goure souvent !!!) et une lady, épouse de ce dernier, jouée par la pétillante Thelma Todd (qui mourra cinq ans plus tard dans des circonstances "accidentelles" douteuses !!!), qui a le droit à une séquence hilarante, celle du canapé où elle est face à Stan, se faisant passer pour la bonne de la maison, et qui est un beau modèle de timing entre partenaires. Sans être aussi mémorable qu'un "Livreurs, sachez livrer !" ou encore un "Les Bons petits diables", le divertissement et le rire sont pleinement assurés.
Poursuivi par la police, Stan et Ollie se retrouvent coincés dans une luxueuse demeure à louer. Quand un lord et son épouse viennent visiter la maison, ils n'ont pas d'autre choix que de se faire passer pour les propriétaires des lieux. Drôles de locataires est un des courts métrages les plus drôles de Laurel et Hardy, aux gags efficaces et mémorables avec plus d'une situation cocasse (le travestissement de Laurel en bonne). la mécanique fonctionne toujours aussi bien et l'on rit non-stop durant une demi-heure. Un petit chef d'oeuvre.
Quiproquos et comiques de situation pas toujours très finauds mais sauvés par cette incroyable scène où Laurelspoiler: travesti en soubrette se fait pratiquement draguer par Thema Todd. Etonnant
Si on rit franchement à intervalles réguliers tout au long de cette petite demi-heure, il faut cependant constater que le comique de Laurel et Hardy ne repose pas sur grand choses, et que la naïveté des personnages en devient presque un peu agaçante. Je ne pense pas devenir spécialement fan de leurs films...
Drôles de locataires est un bon court métrage de Laurel et Hardy, plus aboutis que la moyenne, profitant en effet d’un scénario qui repose moins sur les gaffes et plus sur les quiproquos, et qui a l’avantage aussi d’adjoindre au fameux duo comique, un peu plus de personnages hauts en couleur. Les acteurs sont tous franchement bons, malgré un petit cabotinage surjoué de James Finlayson, mais pour le reste les interprètes tiennent vraiment la route et livrent des prestations très agréables. Surtout le fameux duo formé par Stan Laurel et Oliver Hardy, lesquels développe un jeu comique très affirmé, mais aussi moderne. C’est peut-être une des grandes forces du duo, au-delà bien sûr du rythme que les deux acteurs savent insuffler. Les gags sont tout à fait sympathiques, et le court métrage est parfois vraiment drôle. Plusieurs forment d’humour s’entremêlent, du running gag aux quiproquos en passante par le burlesque le plus absolu, notamment sur la fin, Drôles de locataires fonctionne sans difficulté, et fait à mon avis parti, même si je ne les ai pas tous vu des courts métrages du duo les mieux construits et les plus inspirés. Pour le reste le film ne surprend pas outre mesure mais ne déçoit pas. C’est filmé proprement, le noir et blanc fait son âge mais enfin il n’y a rien à redire de particulier, les décors sont tout à fait à la hauteur, et la bande son a le mérite de ne pas être trop envahissante, ce qui est parfois un problème. Non, voilà un court métrage humoristique qui n’est plus du tout de première jeunesse mais qui fonctionne encore très bien. Pour ma part c’est un incontournable pour découvrir le duo, et il fait partie des entrées pour les novices, pour ne pas être déçus. 4.5.