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rogerwaters
141 abonnés
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3,0
Publiée le 2 janvier 2017
Comédie sympathique, Un chic type séduira les amateurs d’humour noir décalé, avec des personnages au bout du rouleau qui finissent par reprendre goût à la vie. Comme dans les films des frères Coen, l’ensemble des protagonistes est à la lisière de la caricature, avec une propension pour décrire des êtres veules et souvent stupides. Le procédé est un peu facile, mais grâce à l’implication des acteurs, cela semble plutôt bien fonctionner. Le spectacle demeure agréable à suivre de bout en bout et constitue donc une comédie fort acceptable, parfois teintée d’amertume.
Le scénario tient en une seule ligne et aurait pu aisément meubler un court voire un moyen métrage. Mais dans ce long, c'est justement... un peu long! Et accessoirement lent... Si bien que l'humour distillé ça et là ne fait que rarement mouche. Pour une fois qu'un film typiquement scandinave déçoit...
Le charme du cinéma nordique, des acteurs bourrés de talent, et un scénario bien mené. On peut en parler comme on peu parler du cochon : dans ce film, tout est bon. On en redemande, c'est certain. Le genre de film qui vous met accro illico.
Hans Petter Moland aime les hommes mous. Il le prouve depuis son premier film. Dans Un chic type, il retrouve Stellan Skarsgård (avec lequel il avait déjà tourné Aberdeen) et adopte un ton plus léger pour se moquer de l'inaptitude de son personnage à savoir s'affirmer. On découvre que Stellan Skarsgård est un excellent acteur comique et qu'il est facile de transformer tout un casting en losers trashy.
Le ton est léger, l'acteur est bon et le style intéressant, mais hélas c'est vraiment trop long et trop mou donc assez ennuyeux. Certains y ont vu de l'humour, moi je l'ai trouvé très sporadique. Bref il y a des bons éléments la dedans, mais de quoi faire un court ou un moyen métrage maximum, pas un truc de 100 minutes!
Un Chic Type est une série de portraits. De sobres peintures de « perdants » ou d’exclus qui se révèlent attachants par leur maladresse et leur honnêteté.
Dôté d'un superbe style, ce long métrage scandinave reste un peu vide par son scénario. Trop classique le genre du mec qui sort de prison et qui essaie de se racheter et dont toutes les filles tombent amoureuses. Mais est-ce la vraie vie ? Non, je ne pense pas et je trouve cela vraiment dommage même si "Un chic type" est juste une comédie sans pris de tête. Les prestations des acteurs sont dans l'ensemble assez bonne et l'atmosphère n'est pas commune, se qui dans un sens, est vraiment très agréable. Les personnages sont divers et variés et finissent pas devenir attachants. La jaquette du film représente tout à fait se que le film représente, le désarroi. Je dois bien avouer que pour un réalisateur peu (ou pas) connu, c'est une première sympa mais pas de grand cinéma encore une fois. Ce n'est que partie remise. 13/20.
Le cinéma affectionne les bas-fonds, le réalisme pour ne pas dire le naturalisme à la Zola. Après Winter's bone et la fange américaine, la Norvège nous livre une oeuvre plus légère, avec cet humour sec typique des pays nordiques et une économie de moyen au service de l'efficacité du récit. Le réalisateur rajoute quelques variations à la palette de l'âme et des sentiments humains. On passe un bon moment avec ce pied-nickelé et ses dames.
L'histoire d'un tueur qui sort de prison, il est à la fois très et peu attendu.
Les films venus du froid sont souvent pleins de bonnes surprises une fois décongelés.
Celui ci fait le plein. Le plein d'humour décalé, le plein de situations écrites magistralement, le plein d'exotisme qui nous fait découvrir la beauté des paysages (typique 93) et le plein de fantasmes sur la chaleur féminine norvégienne. On ne pourra pas en dire autant de l'esthétique !
Trêve de plaisanterie, au moment où le rythme et l'histoire semblent enlisés, la bonne surprise arrive, et la bonne humeur de la scène finale est très communicative.
Petit premier film qui laisse plus de traces que la grosse machine de « Rien à déclarer ».
Très bon film dont le seul défaut est d'être programmé de façon quasi confidentielle dans des petites salles courageuses et encourageantes. Alors, las, trois fois hélas lorsqu'on pense à tous ces grands complexes qui vous offrent des oeuvres affligeantes. Avec un véritable talent le réalisateur nous fait suivre le parcours d'un taulard après sa libération. Un humour froid ou noir selon les situations sont tempérés par des moments attendrissants. Ils viennent ponctuer les petites aventures et mésaventures de cet ex prisonnier qui grâce à son bon fond semble ne pas avoir trop de mal avec la gente féminine après avoir purgé tant d'années en cellule. L'affiche du film que je découvre après coup fait genre BD avec un arrière pensée de racoler des spectateurs potentiels. Après tot pourquoi pas. Nous avons là une tambouille succulente à la sauce norvégienne.
Un chic type (2010) est une sympathique comédie norvégienne (ou plutôt scandinave car si le réalisateur est norvégien, le scénariste est danois et l'acteur principal est suédois !) qui certes, n'a absolument rien d'original, mais les mésaventures vécues par cet ex-taulard donnent le sourire et ce, quelque soit la situation. Il faut dire que Stellan Skarsgard porte le film sur ses épaules, il incarne la misère humaine, on en vient même à le plaindre lorsque sa logeuse lui force le pas pour une "petite sauterie" (alors qu'elle n'en donne vraiment pas envie). Situations cocasses, où le rire est au rendez-vous grâce à quelques personnages bien écrit et un humour noir bien présent.