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chrischambers86
13 613 abonnés
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4,0
Publiée le 9 mai 2013
La grande Hanna Schygulla est une dèesse majeure dans le panthèon fassbinderien et le plaisir qu'on prend à l'ècouter chantèe le cèlèbre "Lili Marleen" est un plaisir immense, un rêve èveillè fort agrèable à la rètine et à l'ouïe! Comme toujours, on rencontre dans les films du maître Fassbinder des figures issues de toutes les classes et de tous les milieux sociaux telle cette chanteuse de beuglant imposant une chanson qui va devenir un hymne nazi! il est dommage que le mètrage a dèplu à sa sortie car c’est une oeuvre remarquable qui reconstitue en dètail la fascination du spectacle fasciste avec d’excellents mouvements de camèra! A vous donc de voir dans quel ètat d'esprit vous vous trouvez en visionnant "Lili Marleen" car on dècouvre, on essaie de comprendre, on s'interroge et on tente de se souvenir (chose facile avec une actrice de la trempe d'une Schygulla sublime et sublimèe). Le cinèma sert aussi à cela! On n'aimerait dècouvrir la version anglaise d'Arthur Crabtree avec Stanley Baker et Lisa Daniely dans le rôle titre...
Il s'agit du premier film que j'ai vu de Fassbinder. Le réalisateur s'attarde à démontrer ce qui a fasciné l'Allemagne durant le III° Reich à savoir les symboles, le succès et la gloire. Il est flagrant de constater que le personnage de Lili Marleen est en fait le reflet du destin de l'Allemagne (le double et trouble jeu du personnage principal). Giancarlo Giannini est excellent, Hanna Schygulla a beaucoup de charme et assez crédible et la reconstitution historique exemplaire. Une évocation historique riche, intéressante, bien interprétée et réalisée.
L'histoire est tout simplement mal racontée, l'auteur usant et abusant des ellipses y compris sur des aspects essentiels du récit (on ne saura jamais comment Mendelshon s'en sort, idem pour Willie). Sur le plan de la mise en scène, certaines (la gare) sont du niveau "kermesse de fin d'année". Quant à cette idée de couper les chants de Schygulla avec des images d'actualité, c'est d'un lourd. Il reste quoi ? Schygulla magnifiquement photographiée, c'est un peu juste pour faire un film. Une histoire intéressante mais très mal racontée
Une magnifique histoire d'amour impossible dans l'Allemagne en guerre entre deux êtres que tout oppose : un riche suisse d'origine juive et une petite chanteuse de cabaret devenue la figure de proue du régime nazi. Une simple chanson de la 1ère guerre devient un des mythe de la 2ème, dans une magnifique mise en scène de Fassbinder. Une interprétation très prenante de Hanna Schygulla. Cette version romancée de la vie de la vraie créatrice de la chanson, montre bien que l'on peut parvenir à tout, plus par amour que par ambition politique ou idéaliste. Un chef d'oeuvre.
La mise en scène ne paye pas de mine, le fameux chant "Lili Marleen" est souvent coupé et passé sur des scènes de guerre mal fichues et zappées, peu intéressantes. Le montage n'est pas formidable et l'accroche est assez difficile. Je n'ai pas du tout été charmé par l'actrice principale ni par son interprétation. Il y a pourtant des scènes et des chants qui auraient mérités d'être passés en intégralité, sans coupure. Le montage est trop irritant et gâche le contenu, pour moi. Je n'ai pas aimé.
L'histoire de cette chanson est aussi l'histoire de cette femme qui pourtant amoureuse à la folie de son compositeur juif tourne sans cesse autour des nazis et de ses dirigeant attirés par son charme dont l'actrice sait bien jouer d'ailleurs.... Fassbinder a bien trouvé dans ce sujet cette problématique et cette ambivalence très intéressante tout en gardant cette belle histoire d'amour contrarié jusqu'au final au ton mélancolique.
La grandeur de la propagande nazie filmée de la manière la plus kitch qui soit dans un décor monumental avec des moyens conséquents. Car la vedette du film est cette manipulation monstrueuse que Fassbinder décrit avec une distanciation évidente dans un roman de gare où tout est en toc, jusqu’aux voix des comédiens (mal) post synchronisées en allemand (la version originale est tournée en anglais). Cerise sur le gâteau (si j’ose dire) Hana Schygulla dont la technique vocale n’est pas à la hauteur du rôle, rend peu crédible le fait que Lili Marleen connut un tel succès auprès des soldats allemands, comme alliés, renforçant ainsi encore un peu plus cette impression que la seule place de l’ensemble est la poubelle. Sans jugement ni complaisance, Fassbinder nous montre ce nazisme à la fois grandiose, vulgaire et entièrement factice dont on pressant qu’elle mènera l’Allemagne à la ruine, la mort et le désespoir, jusqu’à la reconstruction qui ne laissera que mauvaise conscience à la génération immédiate d’après guerre à laquelle appartient le réalisateur (il est né le 31 mai 1945). De ce point de vue LILI MARLEEN est en quelque sorte un pré-quel de la trilogie MARIA BRAUN – LOLA – VERONIKA VOSS. L’immense succès du film prouve qu’il a été vendu sur un malentendu et, par conséquent, du faire pas mal de déçus.
Il aura fallu la modernité ambiante, celle qui a approuvé l'étrange style de Fassbinder aux Etats-Unis vers la fin de sa carrière, pour que lui-même se laisse aller à des œuvres propres et vraiment distrayantes comme Lili Marleen. Sans laisser de côté ni sa griffe dont on pense ce qu'on veut, ni un talent qu'il a indéniablement toujours eu, il livre ici quelque chose d'historique, plein d'émotions et de beaux costumes, qui ne pousse même pas à la nostalgie de ses autres réalisations tant le changement est énorme et bénéfique. Une belle tentative d'exorciser la guerre que l'Allemagne porte comme un boulet, avec l'audace d'afficher la Croix gammée en grand et souvent.
Ce film de Fassbinder est tiré d'une histoire vraie: la relation amoureuse entre Lale Andersen, chanteuse Allemande et le compositeur Rolf Liebermann. Le poème "Lili Marleen" fut écrit par un romancier Allemand qui était au front, une ode à l'amour car il était amoureux de deux femmes. Dans le film de Fassbinder, c'est son actrice fétiche Hanna Schygulla qui tient le rôle de Lale: elle incarne une artiste de cabaret à Zurich à la fin des années 30. Elle est amoureuse de Robert un militant de confession juive. Une relation mal vue par le père de ce dernier... Et puis arrive la fameuse chanson "Lili Marleen" tout d'abord un cuisant échec, devenue ensuite l'hymne de propagande Allemande. Tous les soirs les soldats mobilisés au front l'écoutent sur Radio Belgrade. Un succès dont va profiter Willie (Hanna Schygulla) pour devenir populaire et se faire des relations au sein du troisième Reich. Un succès et un engouement qui pourrait paraître comme une trahison envers Robert. Mais la fin apporte une révélation des plus inattendues. Fassbinder comme à son habitude nous propose une oeuvre poignante et complexe, mais celle ci n'est pas la plus inspirée du cinéaste Allemand, mais elle reste tout à fait honorable et mérite d'être découverte.
Je n'ai pas accroché à ce film un peu trop froid et surfait à mon goût !! Les acteurs ne sont pas très bons, le scénario confus et mis à part la BO, c'est sans grand intérêt !!!
Un réalisateur surcôté, une histoire invraisemblable de bout en bout, des acteurs d'une pauvreté rare (Hanna Schygulla est tout simplement ridicule), un scénario entendu... Que reste-t-il de Lili Marleen ? Une chanson fabuleuse et les quelques fulgurances de Fassbinder au son de sa musique. Pour le reste, il vaut mieux oublier.
Le premier soucis, écueil de très et de trop nombreux "faux biopics", est d'avoir réécrit l'histoire de Lale Andersen. Le film se scinde donc en deux niveaux de lecture, la première concerne la chanson "Lili Marleen" et son parcours,, l'autre se focalise sur la chanteuse et son destin hors succès musical. La partie "Lili Marleen" est plutôt fidèle aux événements, le succès tardif, l'évolution du titre durant les années de guerre, la propagande etc... On peut regretter quelques tics de mise en scène qui gâche la portée émotionnelle de la chanson en découpant les morceaux musicales par des images d'archives et/ou de guerre. On aurait compris la symbolique sans ces canonnades. Par contre le scénario reste prenant, les enjeux des uns et des autres sont assez dramatiques pour tenir en haleine même si le départ n'est pas très convaincant ; en effet comment croire que les allemands ferait d'une star la maîtresse d'un juif ?! Tout n'est pas parfait, des petites incohérences (par exemple comment s'en sortent-ils ?!) empêchent le film d'être placé dans les chefs d'oeuvres du réalisateur allemand. Un grand film néanmoins, à voir et à conseiller. Site : Selenie
Inspiré de l’histoire de la première interprète de la célèbre chanson devenue un étendard de la propagande nazie, un mélodrame romanesque flamboyant au kitch assumé, porté par l’interprétation impeccable d’Hanna Schygulla. 3,25
Agréable biopic d’une chanson, qui, issue d’un poème allemand datant de 14-18, devint progressivement mondialement connue, après avoir été écrite par un musicien juif à Zurich et lancée par la chanteuse allemande lale Andersen (appelée ici Willie), sa compagne. On apprend que cette chanson était abondamment servie par la radio nazie auprès de ses troupes ainsi que les problèmes qu’on devine entre la chanteuse, retenue contre son gré en Allemagne, et son ami Suisse. Evocation réussie d’une période noire de l’Histoire.