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weihnachtsmann
1 133 abonnés
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3,0
Publiée le 15 avril 2017
L’histoire pourrait faire penser à du Ken Loach mais ici le réalisateur a choisi la douceur de la guitare, avec son ton mélancolique et la lenteur pour nous raconter le combat de cet homme pour faire reconnaitre ses droits. La dernière partie est celle de l’absence et reste légalement sensible. Assez joli
Elle est belle l'histoire de ce père qui court partout pour obtenir le droit d'inscrire sa fille à l'école et qui dénonce l'absurdité du monde administratif. Tirée d'une histoire vraie, le noir et blanc amplifie son côté pathétique. Hélas cette histoire se vérifie un peu partout sur cette planète...
MAGNIFIQUE !!! vraiment très beau film !! le noir et blanc n'est pas gênant du tout !!! l'histoire est très réaliste et vous devez ALLER LE VOIR !!! et préparez vos mouchoirs...
Un fim social taïwanais, en noir et blanc avec un titre espagnol... Voilà qui à soi seul en dit long sur ce film. Ce petit chef d'oeuvre d'un réalisateur décidément non conformiste est un indice sur ce que devient le cinéma taïwanais. L'interprétation de ces acteurs, tous amateurs, est magistrale. Ce film est la preuve que de nos jours avec 10.000 euros, du génie, un bon musicien et un bon casting on peut faire des merveilles. Le film est tiré d'une histoire vraie, épurée à l'extrême. Allez le voir. Surtout si vous êtes un fan de Luc Besson.
Film charmant, un des rares films Taiwanais sorti en France cette année . C'est un film Taiwanais , et pas chinois comme écrit sur un des commentaires .
Ce mélodrame à l'esthétique noire et blanc splendide semble affirmer l’émergence d’un néoréalisme asiatique. S’inspirant d’une histoire vraie, il nous présente la situation tragique d’un taïwanais en réussissant à ne pas tomber dans le piège du pathos larmoyant. Les sentiments liant ce père à sa fille est aussi bien décrit que leurs difficultés financières de survie dans ce monde basée sur une injustice sociale criante. La tragédie qui va survenir, qui sera une dénonciation efficace de la bureaucratie omniprésente dans le système en place, sera magnifiquement mise en scène et ne laissera pas son public insensible.
Sur le papier, c'est le mélo absolu ; à l'écran, c'est un film au charme inexplicable. La scène finale est merveilleuse ; une idée de mise en scène simplissime, inattendue, qui nous fait chialer comme une madeleine. Oh la la que ça fait du bien de pleurer un bon coup !!
Si ce film était la réalisation d'un étasunien ou d'un français, on aurait obtenu une niaiserie bien soporifique! Ici l'esthétique ultra précise chinoise, et ô combien artistique, nous livre un format noir et blanc parvenant à être moderne, métissant l’exaltation des sentiments le réalisme naturaliste, combat perpétuel des plumes d'anges sous une pluie ininterrompue de suie. La machine administrative communisto-dictaro-capitalisto chinoise sur les épaules de millions de populos, ici on en suit un, c'est bien fait, donc ça suffit. Ce n'est pas un voleur de bicyclette c'est un père biologique qui a élevé sa fille sans la mère biologique qui a refait sa vie ailleurs depuis longtemps en se mariant, institution qui prime sur les faits, le sang, la chair, l'amour. On souffre pour se donner du carburant qui sert à aimer, à croire qu'on aime pour souffrir... Quoi d'autre? Un pays qui construit sa société civile et ses gratte-ciels, sur la sueur d'une même histoire depuis que le monde est monde. Made in China, quels sentimentaux! L'émotion est belle. Allez la cueillir dans le jardin d'un cinéma où ça passe.
Made in Taïwan, mais dont la portée dépasse largement les frontières de l'île. Je ne peux vivre sans toi, titre mièvre qui ne reflète pas l'ambiance du film, a été tourné dans un noir et blanc épuré qui augmente le caractère réaliste de sa mise en scène. Une histoire simple, inspiré d'un fait divers. Un homme de peu qui se heurte à une administration tatillonne et dénuée de sentiments humains. L'éternel combat du pot de terre contre qui vous savez. Il y a là tous les ingrédients du mélodrame : un père auquel on veut enlever sa petite fille en âge d'être scolarisée et qui n'a aucune chance de se faire entendre. Pour son premier film, Leon Dai ne cherche pas à faire pleurer, à peine à émouvoir. Ce parti pris est courageux mais il a son revers. Le film reste lointain, sec par moment. La scène finale, censée être la plus touchante, est montrée de dos et escamotée. Au moins, Dai aura t-il été fidèle à ses principes. Tant pris pour notre frustration.