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Votre avis sur Shahada ?
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L'histoire de trois musulmans plus ou moins convertis qui sont bien obligé de comprendre que l'Allemagne n'est pas le désert de Mahomet.
On s'amuse pas mal à Berlin, on boit, on bouffe du porc, on baise beaucoup, même avec des gens du même sexe, et je ne parle pas de l'alcool ou de l'adultère. Là, même pour un protestant, ça commence à faire beaucoup !
Depuis que les sondages nous montrent que les gens qui croyent à dieu sont devenus une réelle minorité (certes emmerdante) en France et sûrement en Europe civilisée, il était temps qu'un jeune réalisateur concerné nous montre que l'islam ne résiste pas longtemps face aux tentations.
C'est un message d'espoin, très bien filmé, plutôt bien vu même si c'est aussi lent qu'un film d'auteur, avec quelques gimmick faciles, excusables pour un premier ouvrage. Très bonne musique, superbe générique. Des vraies gueules originales, des situations extrêmes mais vraisemblables, que du bon quoi. Et au moins une belle histoire d'amour.
Mais pour autant, nous on est déjà au courant de ce problème, on a négocié le virage au siècle dernier, et même avant avec Galilée et Darwin. Ce qu'il faudrait, c'est que les jeunes désoeuvrés ou désemparés musulmans voient ce que font leurs frères quand ils décident d'écouter leur intelligence plutôt que leurs parents. La liberté c'est dur, ça fait peur, mais c'est la vraie vie.
Donc, on est pas vraiment concernés et ce voyage en islamie européenne nous laisse un peu sur le côté.
Enfin, j'exagère, le personnage de l'imam cool est une image angélique de l'islam qui est bien obligé d'évoluer en milieu urbain laïque, et on aimerait y croire mais c'est déjà bien. Même si c'est celui qui en prend le plus plein la figure !
On s'amuse pas mal à Berlin, on boit, on bouffe du porc, on baise beaucoup, même avec des gens du même sexe, et je ne parle pas de l'alcool ou de l'adultère. Là, même pour un protestant, ça commence à faire beaucoup !
Depuis que les sondages nous montrent que les gens qui croyent à dieu sont devenus une réelle minorité (certes emmerdante) en France et sûrement en Europe civilisée, il était temps qu'un jeune réalisateur concerné nous montre que l'islam ne résiste pas longtemps face aux tentations.
C'est un message d'espoin, très bien filmé, plutôt bien vu même si c'est aussi lent qu'un film d'auteur, avec quelques gimmick faciles, excusables pour un premier ouvrage. Très bonne musique, superbe générique. Des vraies gueules originales, des situations extrêmes mais vraisemblables, que du bon quoi. Et au moins une belle histoire d'amour.
Mais pour autant, nous on est déjà au courant de ce problème, on a négocié le virage au siècle dernier, et même avant avec Galilée et Darwin. Ce qu'il faudrait, c'est que les jeunes désoeuvrés ou désemparés musulmans voient ce que font leurs frères quand ils décident d'écouter leur intelligence plutôt que leurs parents. La liberté c'est dur, ça fait peur, mais c'est la vraie vie.
Donc, on est pas vraiment concernés et ce voyage en islamie européenne nous laisse un peu sur le côté.
Enfin, j'exagère, le personnage de l'imam cool est une image angélique de l'islam qui est bien obligé d'évoluer en milieu urbain laïque, et on aimerait y croire mais c'est déjà bien. Même si c'est celui qui en prend le plus plein la figure !
Effectivement une bande annonce qui en jette beaucoup et nous promet un film fort en rebondissements, mais a l écran ceci est efface par des longueurs qui nous plongent dans un ennui désespérant. C est dommage d' autant plus que les images sont belles et les acteurs assez convaincants
Comment concilier mœurs occidentales et religion musulmane? Un film qui évoque sans détours les contradictions des religions mais aussi la difficulté de d'accepter et de s'assumer... Un très beau film, bien rythmé avec une bande originale somptueuse...
Film très interessant et actuel sur la problèmatique des inévitables "conflits" entre la vie d'êtres humains ordinaires et la pratique de la religion (quelle qu'elle soit finalement) . On y montre un imam qui retient de l'islam qu'elle est basée sur l'amour et non la haine. Et ça c'est essentiel à une époque ou beaucoup de gens se détournent des religions à cause des dogmes souvent lus de façon trop fondamentale et haineuse et ou, au contraire d'autres s'y réfugient et y trouvent un exutoire à toutes leurs frustrations toutes leurs haines. Quelle que soit la religion la haine et le rejet de l'autre ne doit pas avoir sa place et c'est ce que montre ce film. J'ai beaucoup aimé la scène avec le début de la lecture du très beau texte de Khalil Gilbran. Par contre la fin me laisse un peu perplexe. Je serais interessée par votre façon de l'interpreter notamment concernant la fille et Sammi .
Une émotion, une finesse, des images, une ambiance d'une précision exemplaire; un petit bijou, un petit chef d'oeuvre
Je m'attendais à mieux. Tout simplement déçu. Et une fin en queue de poisson.
Un film plutot décevant. Même si le theme est intéressant de même que ces portraits qui s'entrecroisent, c'est mal exploité. Le film fait une fixation sur l'islam dans l'intrigue et ça en devient lourd !
Très intéressant sur les difficultés actuelles pour les jeunes, pris dans le tourbillon des sociétés matérialistes à outrance, de vivre leur religion de façon équilibrée et sans dogmatisme. L'action se passe à Berlin, mais pourrait tout aussi bien avoir lieu dans n'importe quelle grande ville du monde et concerner n'importe quelle religion. Ce film a le mérite de faire réfléchir sur les enseignements religieux mal compris, tout comme "Même la pluie" avait le mérite de faire réfléchir sur les formes actuelles de colonisation commerciale.
selenie
Une première oeuvre oeuvre ambitieuse voire culottée. Une mosaïque de personnages en prise avec la religion musulman et leur rapport avec elle. La force du film est à la fois sa faiblesse ; chaque personnage est un bon exemple et à la fois c'est un peu la facilité, mais était-il facile de faire autrement ? Car au final il s'agit d'un panel constructif de gens en proie avec leur contradiction. L'islam y est traité avec respect mais le réalisateur n'hésite pourtant pas à faire pencher la balance. Quelques maladresses, surtout dans la partie du flic, mais ça reste un premier film techniquement prometteur et au propos nécessaire.
Un film sur le deuil, la page qui tourne vraiment que si on l'a lu en entier et jusqu'au bout. Sinon il manque des bouts dont il faut faire le deuil, comme lors du décès d'un proche il faut réécrire sa propre histoire, sinon il en manque. C'est assez classe, ça met tout le monde au même niveau pourtant avec des bons et des mauvais élèves de la vie, mais par rapport au travail sur soi et son âme, pas par rapport à un quelconque Dieu, qu'on soit croyant ou pas, ou plus ou moins argenté. On ressent cependant un manque de densité scénaristique, d'homogénéité, comme s'il en manquait...mais pour un débutant il n'a pas à pâlir, loin de là.
Petit formulaire civique, Shahada fait limite penser à un petit film à présenter aux collégiens allemands pour leur montrer ce que doit être un bon musulman à Berlin. La forme du film est ici au rabais, et on se demande encore l'intérêt de présenter le récit sous la forme éclatée d'un film choral -tant le film ici office de catalogue de clichés et de vignettes un peu superficielles.
Dans ce projet de fin d’études, le réalisateur n’utilise pas avec exagération et volontarisme ses ressorts dramaturgiques potentiels, optant davantage pour l’interrogation, correctement posée mais résolue avec lourdeur et imperfection, de la place de l’intervention divine dans la vie quotidienne. Plus qu’une œuvre sur la religion, qui au demeurant serait une promotion négative et caricaturale de la foi musulmane, Shahada se concentre plutôt sur les conséquences de la responsabilité individuelle au regard d’actes jugés contraires aux doctrines, ou plus exactement à l’interprétation de celles-ci, notamment durant les réunions à la mosquée ou les conversations dans le groupe de femmes.
En s’inspirant de ses propres expériences marquées par le tiraillement entre tradition imposée par la religion et, surtout, la communauté qui s’y rattache, et quête de liberté et d’indépendance, rendues possibles par l’émancipation, Burhan Qurbani choisit un sujet difficile ; cependant son souci de bien faire et de rendre compte de façon presque sociologique d’un état de faits n’empêche nullement les affèteries de mise en scène (usage des flous et d’angles à la sophistication appuyée et omniprésence d’une musique signifiante) et le surgissement, prévisible mais dommageable, des clichés et poncifs qui handicapent tant la narration qu’ils finissent par être contre-productifs et la déréaliser. Enfin, la propension, qui révèle au mieux un optimisme honorable, au pire une naïveté confondante, à faire rentrer les choses dans un certain ordre (le retour du policier au bercail illustre à merveille le refus de la radicalité et la mise en avant d’un consensus somme toute décevant) nuit dangereusement à l’ambition manifestée. Ce sont sans doute d’une part l’abondance des thèmes (avortement, homosexualité, mixité ethnique, éthique policière, rapports intergénérationnels) et d’autre part l’absence illogique, voire l’aporie qu’elle porte en elle, d’un réel approfondissement des personnages qui dévaluent le plus Shahada.
En s’inspirant de ses propres expériences marquées par le tiraillement entre tradition imposée par la religion et, surtout, la communauté qui s’y rattache, et quête de liberté et d’indépendance, rendues possibles par l’émancipation, Burhan Qurbani choisit un sujet difficile ; cependant son souci de bien faire et de rendre compte de façon presque sociologique d’un état de faits n’empêche nullement les affèteries de mise en scène (usage des flous et d’angles à la sophistication appuyée et omniprésence d’une musique signifiante) et le surgissement, prévisible mais dommageable, des clichés et poncifs qui handicapent tant la narration qu’ils finissent par être contre-productifs et la déréaliser. Enfin, la propension, qui révèle au mieux un optimisme honorable, au pire une naïveté confondante, à faire rentrer les choses dans un certain ordre (le retour du policier au bercail illustre à merveille le refus de la radicalité et la mise en avant d’un consensus somme toute décevant) nuit dangereusement à l’ambition manifestée. Ce sont sans doute d’une part l’abondance des thèmes (avortement, homosexualité, mixité ethnique, éthique policière, rapports intergénérationnels) et d’autre part l’absence illogique, voire l’aporie qu’elle porte en elle, d’un réel approfondissement des personnages qui dévaluent le plus Shahada.
vidalger
Les bons sentiments ayant présidé à l'élaboration de ce film se sont noyés dans un déluge d'images trop travaillées et de dialogues touffus. Le scénario se perd dans un montage savant mais tellement sophistiqué qu'on perd rapidement le fil de l'histoire et qu'on finit par se désintéresser des malheurs des protagonistes. Quelques bons acteurs demandent à être mieux employés. Un peu de simplicité nous aurait permis d'apprécier la thèse de ce film. On a cru comprendre qu'il voulait nous dire que la religion, ça peut être dangereux, ouah le scoop!
Trois histoires, trois prises de consciences théologique. Ce film ne convient pas à tout le monde mais pour qui aime le cinéma sur des thèmes vrais celui ci y répond. Les trois situations sont faciles fleurtent avec le cliché mais ne s'y fondent pas.
Intéressant et original.
Intéressant et original.
Un beau film au scénario intéressant et plutôt bien construit, mais il manque cruellement de passion dans la mise en scène, pour que nous nous sentions totalement investit par le sujet. Du bon cinéma, assez originale pour ne pas le bouder.
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