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Votre avis sur Shahada ?
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Ce film est un véritable hymne à la tolérance à travers le destin croisé de trois jeunes musulmans qui tentent de concilier modernité à l'occidentale et pratique de l'Islam. Un film terriblement actuel et toujours très juste interprété par des jeunes acteurs tous très prometteurs. A découvrir de toute urgence. La musique est quant à elle sublime.
Ce film alterne le bon et le moins bon.Les personages sont touchant, mais je reste sur ma faim.
Ce film de fin d’études d’un jeune cinéaste allemand ausculte le rapport de plusieurs personnages avec leur religion musulmane. Afin de donner de la complexité à son propos, le réalisateur choisit de suivre trois protagonistes qui ont chacun un problème particulier : l’une vient de faire une fausse couche, l’autre découvre son homosexualité et le troisième entretient une relation adultère un rien mortifère. Loin d’exclure le phénomène religieux et de le présenter de manière univoque, le cinéaste a l’intelligence de prôner la tolérance et de militer ainsi pour un islam modéré et sachant s’adapter aux drames des êtres humains. Toutefois, loin de l’angélisme, Shahada décrit aussi le glissement progressif de certains vers le radicalisme. Certains imams modérés se retrouvent parfois contestés, voire même contredits par des jeunes gens plus radicaux. Bien équilibré, le métrage est donc une jolie réussite, formellement impeccable. A découvrir.
Petit formulaire civique, Shahada fait limite penser à un petit film à présenter aux collégiens allemands pour leur montrer ce que doit être un bon musulman à Berlin. La forme du film est ici au rabais, et on se demande encore l'intérêt de présenter le récit sous la forme éclatée d'un film choral -tant le film ici office de catalogue de clichés et de vignettes un peu superficielles.
Vivre sa religion et s'affirmer en tant qu'individu dans toute sa complexité, n'est pas chose aisée surtout lorsque la pression de la communauté empiète sur l'épanouissement personnel.
Le cinéma allemand renaît ! C'est certain. "La vie des autres", "De l'autre côté", "Sous toi la ville" et "Shahada" sont là pour le prouver. La structure de Shahada a quelque chose d'assez habituel depuis "Short cuts" : des êtres vivent en parallèle et ont d'une façon ou d'une autre une raison d'entrer en contact. Mais images et mise en scène sont directement issues de cette nouvelle génération allemande audacieuse qui prend à bras le corps la question esthétique et toujours au service du sens. Le film aborde la question de la religion, de la place que Dieu occupe dans nos vies. Le scénario est inventif et complexe. A voir.
Très intéressant sur les difficultés actuelles pour les jeunes, pris dans le tourbillon des sociétés matérialistes à outrance, de vivre leur religion de façon équilibrée et sans dogmatisme. L'action se passe à Berlin, mais pourrait tout aussi bien avoir lieu dans n'importe quelle grande ville du monde et concerner n'importe quelle religion. Ce film a le mérite de faire réfléchir sur les enseignements religieux mal compris, tout comme "Même la pluie" avait le mérite de faire réfléchir sur les formes actuelles de colonisation commerciale.
La bande annonce était pourtant parfaite. Enfin un film sur l'Islam intelligent et bien construit évitant les clichés, le pathos, et l'épanchement sentimental.. Et bien non. Pour les clichés, on a le droit à tout, c'est merveilleux ; la jeune fille, prise dans la débauche nocturne et l'ivresse des boites de nuit, se rendant soudainement compte, à la suite d'une grossesse ratée, que la vie a peut-être un autre but ; hop elle tombe dans l'Islamisme excessif.. Le couple homosexuel qui ne peut vivre son histoire au grand jour, qui culpabilise ; l'Imam, moderne et compréhensif, qui a compris le Coran mieux que les autres. Tout à fait merveilleux niveau clichés ! Passons ; le stéréotype lorsqu'il est astucieusement traité peut se révéler être une formidable source de réflexion et un exutoire idéologique disert... Sauf qu'ici c'est raté, à nouveau. Traitant le propos avec lourdeur et superficialité, 'Shahada' se targue d'être un film subtil posant des questions, trouvant des réponses. Hélas, il n'est rien de tout ça, il n'est qu'une longue et sinueuse route vers l'ennui et le vide spirituel ; paradoxe pour un film traitant de religion.. Ce long métrage, il me semble avait un potentiel, assez fort, qui demeurera inexploité car force est de reconnaitre que l'idée de base, le fondement était intéressant.. La performance des acteurs hausse légèrement le niveau.. Déçu, globalement, ayant eu l'impression d'assister à une romance, somme toute, assez banale.
Un film sur le deuil, la page qui tourne vraiment que si on l'a lu en entier et jusqu'au bout. Sinon il manque des bouts dont il faut faire le deuil, comme lors du décès d'un proche il faut réécrire sa propre histoire, sinon il en manque. C'est assez classe, ça met tout le monde au même niveau pourtant avec des bons et des mauvais élèves de la vie, mais par rapport au travail sur soi et son âme, pas par rapport à un quelconque Dieu, qu'on soit croyant ou pas, ou plus ou moins argenté. On ressent cependant un manque de densité scénaristique, d'homogénéité, comme s'il en manquait...mais pour un débutant il n'a pas à pâlir, loin de là.
L'histoire de trois musulmans plus ou moins convertis qui sont bien obligé de comprendre que l'Allemagne n'est pas le désert de Mahomet.
On s'amuse pas mal à Berlin, on boit, on bouffe du porc, on baise beaucoup, même avec des gens du même sexe, et je ne parle pas de l'alcool ou de l'adultère. Là, même pour un protestant, ça commence à faire beaucoup !
Depuis que les sondages nous montrent que les gens qui croyent à dieu sont devenus une réelle minorité (certes emmerdante) en France et sûrement en Europe civilisée, il était temps qu'un jeune réalisateur concerné nous montre que l'islam ne résiste pas longtemps face aux tentations.
C'est un message d'espoin, très bien filmé, plutôt bien vu même si c'est aussi lent qu'un film d'auteur, avec quelques gimmick faciles, excusables pour un premier ouvrage. Très bonne musique, superbe générique. Des vraies gueules originales, des situations extrêmes mais vraisemblables, que du bon quoi. Et au moins une belle histoire d'amour.
Mais pour autant, nous on est déjà au courant de ce problème, on a négocié le virage au siècle dernier, et même avant avec Galilée et Darwin. Ce qu'il faudrait, c'est que les jeunes désoeuvrés ou désemparés musulmans voient ce que font leurs frères quand ils décident d'écouter leur intelligence plutôt que leurs parents. La liberté c'est dur, ça fait peur, mais c'est la vraie vie.
Donc, on est pas vraiment concernés et ce voyage en islamie européenne nous laisse un peu sur le côté.
Enfin, j'exagère, le personnage de l'imam cool est une image angélique de l'islam qui est bien obligé d'évoluer en milieu urbain laïque, et on aimerait y croire mais c'est déjà bien. Même si c'est celui qui en prend le plus plein la figure !
On s'amuse pas mal à Berlin, on boit, on bouffe du porc, on baise beaucoup, même avec des gens du même sexe, et je ne parle pas de l'alcool ou de l'adultère. Là, même pour un protestant, ça commence à faire beaucoup !
Depuis que les sondages nous montrent que les gens qui croyent à dieu sont devenus une réelle minorité (certes emmerdante) en France et sûrement en Europe civilisée, il était temps qu'un jeune réalisateur concerné nous montre que l'islam ne résiste pas longtemps face aux tentations.
C'est un message d'espoin, très bien filmé, plutôt bien vu même si c'est aussi lent qu'un film d'auteur, avec quelques gimmick faciles, excusables pour un premier ouvrage. Très bonne musique, superbe générique. Des vraies gueules originales, des situations extrêmes mais vraisemblables, que du bon quoi. Et au moins une belle histoire d'amour.
Mais pour autant, nous on est déjà au courant de ce problème, on a négocié le virage au siècle dernier, et même avant avec Galilée et Darwin. Ce qu'il faudrait, c'est que les jeunes désoeuvrés ou désemparés musulmans voient ce que font leurs frères quand ils décident d'écouter leur intelligence plutôt que leurs parents. La liberté c'est dur, ça fait peur, mais c'est la vraie vie.
Donc, on est pas vraiment concernés et ce voyage en islamie européenne nous laisse un peu sur le côté.
Enfin, j'exagère, le personnage de l'imam cool est une image angélique de l'islam qui est bien obligé d'évoluer en milieu urbain laïque, et on aimerait y croire mais c'est déjà bien. Même si c'est celui qui en prend le plus plein la figure !
Film qui offre un regard très intéressant sur l' Islam !!! Mais je me suis senti un peu frustré en le regardant !! Deux des trois histoires m'ont profondément ennuyé...(la palme revient à Ismail dont l'histoire est totalement inutile dans ce film ) La seule qui vaille vraiment le coup est celle de Sammi et Daniel !! Ils m'ont terriblement ému et captivé !! Dommage qu'on ne les voie pas assez à mon goût !! La scène finale m'a remué...Chapeau aux deux acteurs !!!
Comment concilier mœurs occidentales et religion musulmane? Un film qui évoque sans détours les contradictions des religions mais aussi la difficulté de d'accepter et de s'assumer... Un très beau film, bien rythmé avec une bande originale somptueuse...
Un peu déçu par "Shahada". Bons comédiens, magnifique photographique glacée mais après une très bonne première demi-heure, le film et le scénario s'enlisent et ne racontent plus grand chose. Dommage qu'on ait alors l'impression de voir un film destiné à un "Dossier de l'écran : comment vivre sa foi musulmane en pays occidental en 2010". Le sujet méritait un scénario moins lisse et convenu.
Phil Siné
Pour son premier film, Burhan Qurbani signe une œuvre ambitieuse… Peut-être trop, sans doute : à trop vouloir en faire et en dire, il rend son film trop « plein » et finit par en gâcher la lisibilité… La mise en scène est elle aussi à l’image du cinéaste : jeune et éclectique, mais parfois aussi du coup un peu clinquante, brouillonne et maladroite. Le scénario manque de rythme et d’une structure plus rigoureuse, et les destins des personnages se croisent de façon sans doute trop forcée et artificielle…
Ceci étant dit, et si l’on passe outre ces quelques réserves, on ne peut qu’applaudir le talent plein de promesses du réalisateur, notamment pour dresser les portraits de magnifiques personnages ! Il choisit ici de s’attacher au sort de trois jeunes gens, allemands de confession musulmane, confrontés à des cas de conscience leur montrant des dilemmes inconciliables entre leurs croyances et leurs actes…
suite sur http://cinematheque.over-blog.net/article-shahada-de-burhan-qurbani-allemagne-2011-65927402.html
Ceci étant dit, et si l’on passe outre ces quelques réserves, on ne peut qu’applaudir le talent plein de promesses du réalisateur, notamment pour dresser les portraits de magnifiques personnages ! Il choisit ici de s’attacher au sort de trois jeunes gens, allemands de confession musulmane, confrontés à des cas de conscience leur montrant des dilemmes inconciliables entre leurs croyances et leurs actes…
suite sur http://cinematheque.over-blog.net/article-shahada-de-burhan-qurbani-allemagne-2011-65927402.html
Archétype de la nouvelle vague allemande, ou encore " l'école de Berlin", ce film réalisé par un jeune afghan qui fit ses études cinématographiques en Allemagne est une des rares perles du moment... Rien que l'intro et la musique vous précipitent dans un monde onirique, mais le film vous rappelle très vite à la crue réalité.. A noter, el bon morceau du groupe berlinois "Grosstadtgeflüster" (c'est le titre qui est joué en disco au début du film) : "ich muss gar nichts" .. Si, allez voir ce film ;-) !!!
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