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betty63
21 abonnés
428 critiques
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4,5
Publiée le 21 juillet 2014
Le sujet m'a beaucoup plu de par son originalité et comment à partir de là la réalisatrice allait mener son histoire et j'ai été enchantée ! De plus la musique d'Alejandro Franov apporte sa note sensuelle qui se marie très bien à l' est une femme douce, disponible pour sa famille, gentiment docile et soudain, par le biais d'un jeu, la voilà qui s'émancipe et se découvre à elle-même et se permet enfin de vivre et le nectar qu'elle trouve à être quelqu'un d'autre qu'une épouse et une mère elle ne veut le garder que pour elle-même au risque de s'empêtrer dans cette double vie qu'elle se crée, mais qu'est-ce-qu'elle est tentante cette histoire qui lui rappelle qu'elle est vivante ! L'histoire finit sur une note optimiste pour mon plus grand bonheur. Obrigada senhora Smirnoff !
Avec une caméra mobile, qui évolue très près des visages, et une attention empreinte de douceur et de tendresse à l'égard des personnages, Natalia Smirnoff a réalisé un premier film sensible, subtil. Peu de mots, intrigue minimale, mais des gestes et des regards qui disent tout. La jeune réalisatrice dresse un joli portrait de femme, à travers une passion que d'aucuns trouveront dérisoire. Une passion quasi obsessionnelle, qui va donner du sens à la vie de María del Carmen (en lui permettant de s'évader de son quotidien) et lui apporter une reconnaissance bienfaisante, pour ses dons en matière de puzzle, mais aussi en tant que femme. L'actrice María Onetto, magnifique, exprime à merveille la transformation de son personnage : de la soumission, de la frustration, à un désir de liberté, d'être soi. L'accomplissement personnel d'une femme discrète. Une révolution intérieure, sans éclat. Et une identité qui s'affirme comme le dessin du puzzle se révèle, pièce après pièce. C'est beau et touchant.
J’me sens pas belle est une bonne comédie romantique de Bernard Jeanjean. Le scénario n’a rien d’originale, mais ce qui fait la force de ce film ce sont ses deux personnages principaux. L’interaction entre les deux… On ce prend rapidement dans l’histoire et on passe un bon moment. A noter également, le duo Marina Foïs, Julien Boisselier est efficace. http://xyrons-mesnotes.over-blog.com/
Une autre facette du cinéma Argentin avec ce portrait de femme. Maria Onetto y apporte conviction et talent. Le rythme est lent, certes, mais ce film intimiste mérie largement d'être découvert.
Un film intimiste comme le cinéma sud américain en délivre parfois (je pense à Whisky qu'il faut absolument voir), tout en sobriété et en lenteur...Le personnage de Maria Carmen, magnifiquement interprété par Maria Onetto déjoue l'ennui en faisant des puzzles, elle s'incrit à un concours...Le film en profite pour relater les liens familiaux ténus de cette femme...l'amour ne la comble pas tout à fait ni sa vie de famille....C'est réaliste et touchant, fait de douceur et de subtilité....Pas exceptionnel au niveau de la photo ni de la musique le film vaut surtout par son portrait de femme qui ressemble aussi parfois à un portrait social...Je conseille.
Scénario d'une mollesse désespérément soporifique sans l'humour involontaire de Joueuse", son pendant échiquéen, qui ne permet pas de parier sur l'auteur de ce premier film indécis.
Puzzle est une comédie où une personne voit que la vie peut avoir un autre sens quand le but est différent et que les émotions sont aussi différentes. Ce joli portrait d'une femme qui découvre qu'elle a une aptitude au-delà de sa cuisine...
Film sur une mère de famille qui fait sa crise de la soixantaine... Film sur la passion... A savoir ici, passion du puzzle. Rien d'explosif. Film qui pourrait donc être totalement ennuyant ! Mais le jeu des acteurs et donc surtout de l'actrice principale raconte la sincérité, l'authenticité, que l'on met à vivre les jours qui se suivent, pour ne pas y perdre pied. Cela implique un intérêt de l'âme pour le monde afin de s'y sentir bien, des mouvements de fond invisibles et pourtant nécessaires, rendus possibles par les choix personnels et les rencontres. C'est vécu intensément, avec esprit, avec corps, jusqu'à l'épanouissement charnel, une simple scène de cocufiage qui n'enlève rien à l'amour pour son mari et ses enfants, trio d'hommes qui l'encercle trop, îlot de pureté maternelle et féminine qu' eux seuls protègent pour mieux en profiter, elle ne les quittera pas et on le devine depuis le début, mais il faudra qu'elle passe au travers d'un souci apporté à ses propres envies, d'un soin majeur apporté à son propre désir, afin qu'elle puisse simplement continuer, à vieillir et faire face au changement. Bon film doté d'une classe immatérielle, atypique, où chaque image sert l'histoire en racontant autre chose, de la même manière que chaque coin de rue nous réserve autre chose mettant en relief notre véritable nature. C'est limpide et simple, évitant tout rejet qui serait exercé par une prétention intellectuelle m' as-tu-vu.
Le genre de film qui vous fait apprécier d'habiter à 100 mètres d'un cinéma Art & Essai. Très bonne mise en scène, bons acteurs. Juste un peu répétitif sur la fin...
Sur un argument voisin, ce "Puzzle", lui aussi un film de femme, est mieux venu que le "Joueuse" français : le trait est plus fin, plus délicatement tracé, qui dessine l'émancipation d'une petite souris, Maria del Carmen. Si Sandrine Bonnaire était déjà remarquable en joueuse d'échecs, l'Espagnole Maria Onetto campe une toute récente quinquagénaire, femme au foyer et banlieusarde de la classe moyenne, qui s'ennuyait et ne le savait pas, avant d'être touchée par la grâce des "Rompecabezas", avec un exceptionnel talent. Rien que pour elle, cette coproduction franco-argentine mérite le détour.
Puzzle ressemble beaucoup à Joueuse (Maria Onetto est aussi brillante que l'était Sandrine Bonnaire). Même portrait de femme, entre deux âges, même triste routine quotidienne, même existence sans espoir particulier. Et puis le déclic, la passion de jouer qui s'installe, les puzzles dans un cas, les échecs dans l'autre, et la rencontre d'un mentor, une vie intérieure qui reprend des couleurs. Le film argentin se distingue de son homologue français par une grande finesse psychologique et se garde bien d'explorer toutes les pistes qui s'offrent à sa discrète héroïne. De la compétition que celle-ci dispute, Natalia Smirnoff ne montre presque rien, parce que là n'est pas l'essentiel, parce qu'elle aime laisser des blancs que chacun remplira à sa guise. A l'arrivée, ce splendide film sur l'émancipation tranquille d'une femme séduit par sa pudeur et son refus des clichés. Une pépite de plus dans le paysage de l'heureux cinéma argentin.