C'est beau, tendre, émouvant, parfois loufoque, souvent drôle, en un mot, attachant. Un bon moment de cinéma qui fonctionne sans doute très bien aussi en famille !
La bande annonce met pas trop envie. J'ai suivi. Et là grosse bonne surprise ! C'est drôle, c'est pas du tout gnagnan . Mention spéciale aux vieux de la maison de retraite, trop Drole ! Enfin une bonne comédie française pas conne !
un film qui sous forme de comédie est plus profond qu'il n'y parait sur la quète du positionnement lors de l'adoption. PLV : 4 actuers principaux qui jouent particulièrement juste
J'ai adoré ce film ! Le jeu des acteurs et leur personnage, l'histoire et le scénario, rire et pleurer, les dialogues et le rythme du film...on pourrait s'attendre à une comédie dramatique, c'est en fait des sujets du quotidien, la vie de couple, la Famille avec en fond l'actualité migratoire, traités avec humour et finesse. Excellent moment ! Quel acteur ce petit garçon !
Un film à la fois drôle, touchant et qui aborde deux thèmes sensibles (l'adoption et les migrants) avec énormément de bienveillance.
La scène de l'arrivée de Kwabéna est d'une beauté, d'une poésie inouïe et m'a beaucoup fait penser au Petit Prince d'Antoine de Saint--Exupéry.
Les dialogues sont très habilement travaillés et la bande son est sublime.
Pour son premier film le réalisateur Maxime Motte a réussi le tour de force de transmettre au spectateur toute sa sensibilité à travers des personnages loufoques, attachants et humains.
Ce film m'a redonné foi en la nature humaine et ça n'était pas une mince affaire !
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2,0
Publiée le 13 novembre 2018
Premier long-mètrage de l'extravagant et très fantaisiste Maxime Motte dont le scènario ici lui correspond complètement! Le sujet sur le papier n'est pas très vendeur! A première vue, on pourrait se dire que nous sommes en pleine chronique sociale un peu plombante! Pas vraiment car "Comment j’ai rencontrè mon père", interprètè par le couple François-Xavier Demaison / Isabelle Carrè, est une comèdie sur la quête / crise identitaire d'un petit africain de 7, 8 ans! On rit parfois mais on aborde dans ce film des sujets sèrieux comme l'immigration et l'adoption dans un premier long sympathique mais franchement naïf au niveau des pèripèties! Si l'on excepte les invraisemblances et les stèrèotypes, ce modeste petit film français se laisse regarder pour sa tendresse indèniable, pour son humour bon enfant, pour la magnifique côte d’Opale et pour la gentillesse de François-Xavier Demaison! Le grand-père (Albert Delpy), lui, ne fait pas dans la dentelle mais sa mort et ses consèquences abracadabrantesques pour traverser la Manche peuvent - selon son humeur - emporter l'adhèsion...
Un feel good movie comme on aurait besoin d'en voir plus souvent. Le scénario est toujours dans le juste ton, à la fois touchant et drôle, pétri d'humanité. Les acteurs sont excellents, les plus célèbres comme les révélations. La photographie, la bande son, tout est maîtrisé pour un résultat réjouissant, à l'opposé de toute ostentation et ramenant l'authenticité au centre du divertissement.
Une jolie comédie qui présente les faiblesses humaines avec une infinie tendresse et beaucoup de légèreté. On est surpris, on est touchés et on rit souvent.
Alors que nous avions l’habitude de le voir dans des comédies à grosses ficelles, (Cyprien, Les Naufragés et de L’Autre Côté du Périph) Maxime Motte sort de sa boite à surprise « Comment j’ai rencontré mon père », une pépite estivale inattendue ! Dans une simplicité terriblement efficace, « Comment j’ai rencontré mon père » surfe sur le récit classique d’une comédie : Associer plusieurs histoires et différents personnages autour d’un contexte centrale avec plusieurs gags. Au rythme de musiques instrumentalisées et infantiles, les péripéties s’enchaînent avec un dynamisme et une folle naïveté égale à celle d’Enguerrand, l’enfant star du métrage. Avec cette volonté sincère de tourner aux côtés d’un enfant, Maxime Motte parvient à diffuser un parfum de tendresse, notamment grâce à l’interprétation d’Owen Kanga, permettant d’explorer une vraie moralité familiale. Le socle parental volontairement divisé entre un papa hyperprotecteur et une maman nerveuse va progressivement se retrouver de plus en plus uni au gré de difficultés. Un message plein de valeurs, d’amour et de fraternité profonde. L’oeuvre est explicitement recommandée aux familles et fait appel à l’inconscience dans l’éveil des enfants sur une éducation de principe : les conséquences du mensonge, la punition d’une bêtise, aider son prochain dans le besoin, l’amour d’un ou de plusieurs parents, ect… Aussi, « Comment j’ai rencontré mon père » est un véritable vivier des messages subliminaux sociétales ; Le premier étant sur le délicat sujet des réfugiés de guerre. Kwabéna, nigérien ayant fuit son pays, cherche de l’aide. Contrairement à « A Bras Ouverts », le film ne se concentre pas dessus, évite les caricatures haut possible et tourne le périple à la dérision. Ensuite, le message étudié vise l’enfant noir adopté. Comment gérer le bon vouloir d’un enfant qu’est de connaître ses parents biologiques ? Sans en faire trop, ni assez, le récit aborde synthétiquement, mais brillament, la question. Un dernier point sur le casting dont la corrélation entre les acteurs frôlent la perfection culinaire : Isabelle Carré comble avec sa fausse douceur, le stress de François-Xavier Demaison aux côtés d’Albert Delpy, papy rock’n’roll. Plus q’un trio, c’est un quatuor qui crève l’écran une fois Diouc Koma arrivé. Bilan : Complètement inattendue, « Comment j’ai rencontré mon père » est un petit feel good movie à savourer en famille ! Toute la critique et bien plus encore sur Cinephilion.net
Deux sujets intéressants traités avec bienveillance : l'adoption et l'actualité des migrants. Beaucoup d'originalité. De belles trouvailles. La musique et les images sont de qualité. Bien rythmé. Bien joué par tous les acteurs, premiers comme seconds rôles. Une belle soirée de cinéma en famille