Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
soniadidierkmurgia
1 184 abonnés
4 175 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 21 février 2019
Jaume Collet-Serra, jeune réalisateur espagnol prometteur œuvrant initialement à Hollywood dans le domaine du fantastique ("La maison de cire" en 2005 et "Esther" en 2009) et Liam Neeson, solide acteur irlandais parvenu à force d'abnégation à se faire une place de choix dans la Mecque du cinéma se sont rencontrés en 2011. Depuis lors, chacun se nourrit de ce que l'autre peut lui apporter. Collet-Serra a trouvé en Liam Neeson un sésame pour creuser son trou de manière durable dans le cinéma de série B en attendant peut-être de passer dans la catégorie supérieure. De son côté, Neeson ayant passé la soixantaine a entrepris depuis dix ans une reconversion un peu semblable à celle qu'avait effectuée Harrison Ford au détour des années 1990, essentiellement centrée sur l'efficacité commerciale à travers le film d'action. La collaboration avec Collet-Serra dans le rôle du yes-man lui permet donc d'exercer dans un environnement entièrement sécurisé compatible avec un agenda très chargé (plus de 30 films depuis 2008). L'attelage sous l'égide de la société de production (Dark Castle) de Joel Silver qui a mis le pied à l'étrier à Collet-Serra ("La maison de cire") démarre de manière encourageante avec "Sans identité" (2011), thriller musclé qui reprend le thème classique de l'homme pris par hasard dans un engrenage qui le dépasse et perdu dans une ville qu'il ne connait pas (en l'occurrence Berlin). Le succès est au rendez-vous, le film se plaçant exactement dans la lignée de la saga "Taken" que Liam Neeson interprète en parallèle et qui cartonne au box-office mondial. "Non-stop", trois ans plus tard s'intéresse à un Marshall chargé de la sécurité d'un vol entre New York et Londres aux prises avec un maître-chanteur menaçant de faire exploser le long courrier. Le premier essai est largement confirmé et le duo peut dès lors envisager l'avenir sereinement. "Night run" sorti en 2015 propose un scénario plus complexe et abouti qui permet à l'acteur chevronné de puiser davantage dans son répertoire. Le public qui suit Liam Neeson dans ses diverses aventures n'accepte pas de le voir incarner une certaine déchéance. Le film est un relatif échec, couvrant juste son budget. "The passenger", leur quatrième film leur impose donc d'en revenir aux recettes éprouvées. On change de moyen de transport et c'est dans un train que Liam Neeson doit une nouvelle fois sauver la veuve et l'orphelin avec comme dans "Non-Stop" la difficulté de se frotter à un adversaire qu'il doit identifier parmi les passagers. Rien de très nouveau donc, les enchainements devenant téléphonés avec en sus un Liam Neeson semblant accuser le coup, sans doute un peu moins concerné. Pour tenter de masquer l'effet répétitif et mécanique d'une intrigue plus qu'improbable, servant juste de fil conducteur à un twist final décevant, Collet-Serra multiplie les effets de caméra censés en mettre plein la vue mais cela ne suffit pas à nous faire adhérer à ce film qui s'avère au final assez fade malgré toute l'esbroufe déployée par la mise en scène. On est d'autant plus frustré que la présence de la très intrigante et sensuelle Vera Farmiga promettait beaucoup alors qu'elle occupe un rôle très secondaire. Néanmoins "The passenger" a bien fonctionné au box-office, engageant sans doute les deux hommes à une nouvelle collaboration. Espérons que l'on échappera à Liam Neeson sauvant un paquebot du naufrage. On peut tout de même se demander si le plus jeune des deux compères n'est pas en train de restreindre dangereusement son champ d'action futur en gâchant son talent dans ce jeu de la production industrielle de série B roboratives et sans âme.
Alors que le synopsis pouvait laisser espérer un véritable huis clos, avec en quelque sorte une enquête, une réflexion pour identifier l'"intrus" du train en fonction des indices que l'on aurait pu retrouver, ce n'est ici pas vraiment le cas. En effet, je trouve que le film est trop centré sur Liam Neeson (qui erre dans les couloirs) pour pouvoir s'intéresser suffisamment aux autres personnages, qui sont réduits en quelque sorte à l'état de simples figurants. Restent les combats (plutôt violents et "réalistes") qui ne rehaussent que très partiellement l'intérêt du film...
Un thriller dans la moyenne avec un Liam Neeson qui fait du Liam Neeson donc ça me va très bien !! L'intrigue est un peu incohérente par moment, les FX dégueulasses mais l'ensemble reste un honnête divertissement !!
Un bon petit film d'action malgré ses nombreuses imperfections (effets spéciaux approximatifs, montage raté, ajouts numériques hideux, scénario claudiquant...) et son absence d'originalité. L'action est ininterrompue, le suspens présent et le rythme effréné. Scénario efficace et intéressant avec une galerie de personnages secondaires qui ressemblent aux gens que nous croisons également tous les jours dans les transports. Un peu d'humour également. Un bon film de série B !
La première partie du film laisse présager un bon thriller, mais ce n'est qu'un faux présage. La seconde partie dévoile une énigme trop tortueuse, floue voir insaisissable. Globalement le film est donc très rocambolesque. À part cela, Liam Neeson fait ce qu'il sait faire de bien (du Liam Neeson), de ce point de vue le film ne déçoit pas.
Une bonne surprise avec du rythme, du suspense, une bonne réalisation et un Liam Neeson une fois encore très convaincant. Dommage par contre que la crédibilité ne soit pas toujours au rendez-vous.
Un huit clos dans un train qui nous tient en haleine presque 2 heures avec un acteur toujours au top. Le début est assez prenant avec un suspens intensif. Après cela s'essouffle un peu. Beaucoup d'invraisemblances et un acteur vieillissant pour ce genre de rôle.
La quatrième collaboration entre Liam Neeson et Jaume Collet-Sera se déroule cette fois-ci à bord d'un train. C'est un quasi huis clos plutôt efficace même si ça manque de tension. On ne sent pas vraiment de menace et on a du mal à se mettre à la place du personnage. Le scénario est plutôt bon même si ça manque de rebondissements. Par contre, les effets spéciaux sont pour la majorité plutôt loupés et on a l'impression qu'ils ont quelques années de retard. Liam Neeson fait du Liam Neeson des années 2010 et commence, à l'instar de son personnage, à fatiguer un peu.
Bref, c'est assurément un très bon film de dimanche soir sur TF1. Est Ce que ça vaut de se déplacer? Je n'en suis pas sûr.
Liam Neeson endosse une nouvelle fois son rôle d’homme super compétent qui sauve les gens et qui se bastonne, dans ce film. Mais cette fois ci, après la ville, après l'avion, on a le droit au train. Forcément on est en droit de se demander est-ce qu'on va encore se taper une nouvelle fois la même chose ? Est-ce que le film est une pâle copie des autres ? Est-ce que ça a été fait pour que Liam paye ses impôts et faire gagner de l'argent facile au producteur ? Oui et non. Oui ce film reprend tous les codes des autres films, mais pour autant il y ajoute quelques ingrédients assez novateur pour rester accrocher. On a ici une personne qui entre dans la vieillesse et qui va bientôt arriver à la retraite (60 ans), expliquant que l'on voit à l'image un Liam Neeson fatigué, et vieilli. On sent l'acteur impliqué, et comme d'habitude sa prestation est parfaite. Le film a comme valeur ajouté un jeu d'enquête. Et qui va rendre notre personnage un peu parano. C'est super captivant. On a envie de savoir le pourquoi du comment. Les quelques scènes d'actions, bien que classiques et limités, ont des mouvement de caméras assez dingues et originaux, surement grâce à de la CGI (qui ne se voit pas, donc ça passe très bien). La fin est même assez surprenante : alors que je pensais que le film était terminé [spoil] avec la révélation du tueur, et de qui est Prine[/spoil], on nous remet une dernière couche qui va clouer le tout de façon inattendu. Malheureusement après la résolution de l'action, on a le droit à une dernière scène un peu trop facile spoiler: et en happy end gâchant toute la tension qu'a tenté de construire le film. Alors ça ne casse pas trois patte à un canard comme on dit, c'est même facile et un peu fainéant, mais c'est bien exécuté et très plaisant à regarder. Je regrette juste que le réalisateur et le/les scénaristes n'aient pas pousser leur idée jusqu'au bout, et à faire une intrigue encore plus complexe. Et à pousser notre personnage vraiment à bout, à le faire devenir parano. Car le film avait le potentiel et les idées de départ pour être un excellent film. Tant pis on se contentera d'un film correct.
Concept de Non-Stop dérivé avec un train, on retrouve la même formule et le même schéma. Un thriller sympathique, qui commence sur les chapeau de roue avant de sombrer dans un classicisme de théorie du complot relativement fade. Reste l’influence non négligeable de Liam Neeson.
Même si la carcasse de Liam Neeson commence à peiner à convaincre dans ce genre de rôle, ce film d'action est un huis clos efficace qui sait ménager son suspense, bien qu'on en distingue les rouages, et réserve quelques bonnes scènes d'action.
Film invraisemblable et mou. Le pitch est absurde, et sa résolution bâclée. La fin flirte violemment avec le ridicule. C'est le degré zéro de la conception, à tous les stades.
On aime Jaume Collet-Serra pour l’aspect ludique de son œuvre pensée comme une vaste montagne russe au terme de laquelle demeure l’impression des secousses ressenties et de la qualité de l’attraction. Liam Neeson de nouveau présent. Cette fois le jeu de piste ne se tient plus ni dans une ville ni dans un avion ; un train offre à Collet-Serra l’occasion de changer de plateau de jeu pour aborder une réalité quotidienne mobilisant une pluralité de types sociaux-culturels, et c’est justement là que réside l’intérêt de The Passenger. Ou comment faire naître le suspense dans un cadre familier. S’enchaînent les retournements dignes des plus abracadabrantes séries consommées sur les portables, s’installe un jeu de chat et de souris qui pousse chacun à relever la tête de son écran coloré pour participer pleinement à cet escape game grandeur nature. Les journaux qui traînent un peu partout sont utilisés pour recouvrir les fenêtres, l’état d’urgence permanent sert au protagoniste pour avancer dans sa quête. Autant dire que le réalisateur a parfaitement restitué le cadre réaliste porteur de son récit, auquel il confère sa patte bien connue ici assez grasse voire contreproductive. Les scènes d’action fonctionnent mais sonnent quelque peu en toc, tout comme cette fâcheuse tendance de recourir à une pluie d’effets visuels assez laids quoiqu’efficaces. Et c’est dans ce chaos ambiant, ce « train de l’enfer », que s’étouffe l’ambition première d’inscrire le récit dans un réalisme quotidien ; l’ensemble s’avère trop retord pour pleinement convaincre malgré la bonne prestation des acteurs. On ne croit pas une seule seconde à cette histoire. Dommage car suivre l’errance de la sacoche en cuir de Liam Neeson s’avérait suffisamment original pour jouer la carte du thriller à échelle humaine sans qu’un héros n’interrompe la partie. Si Jaume Collet-Serra veut surprendre, il lui faut désormais changer une recette qu’il reproduit certes avec talent mais dont les saveurs sentent quelque peu le réchauffé.
Pas plus mal que ces films de série B initiés réalisés par des directeurs français. Je voudrais juste qu'on m'explique comment la lumière (plafonniers et corniches) peut rester allumée dans un wagon déraillé et déconnecté... c'est d'ailleurs le seul suspens du film, avec quelques acteurs excellents