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Szerelem
46 abonnés
513 critiques
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4,0
Publiée le 25 juin 2011
Quand Spike Jonze décide de donner vie à deux robots pas si froid que ça, ça donne une histoire d'amour terriblement émouvante. Cependant, là où n'importe qui aurait réaliser une romance toute bête, il transcende le genre en y ajoutant une thématique sur la différence et le rejet tout aussi touchante et au final, on en ressort carrément bouleversé. Et pourtant, ce n'était qu'un petit court métrage de 30 minutes dont la présence humaine était limitée. Parvenir à émouvoir un spectateur grâce aux faciès de ses personnages, y a pas à dire, c'est du grand art ! Au niveau du fond, la Bande Originale est très belle, tout comme la voix très douce d'Andrew Garfield qui se marie harmonieusement avec le visage de son personnage. De la même manière, les effets sont très très bons, à tel point que pas une seconde on ne fait la différence entre ses robots (qui nous ressemblent) et les humains à côté d'eux. Magnifique !
Un court métrage de Spike Jonze ça s’annonce bien non ? Gratuit en plus, 30 minutes au lieu des habituelles 5 minutes, non vraiment ça vaut le coup, même le scénario est déjà aussi étrange que son réalisateur. On a donc un robot dans une vie d’humain, un bon parallèle avec la vie de robot qu’on peut parfois mener, un petit passage sur l’intolérance, des dialogues justes puisque le jeu d’acteur est limité par les costumes (très bons au demeurant), un timing parfait pour ne pas lasser, de jolies musiques douces pour accompagner le romantisme des scènes et un amour assez destructeur bien qu’il n’y ait aucune violence. Au final c’est un très bon court métrage, bien réalisé, avec du jeu même dans les voix, mais l’histoire reste banale, en dehors du fait qu’on ait affaire à des robots. Seul reste la fable de l’antagonisme de robots devenant plus humains quand nous nous automatisons…
Une petite perle d'une demi-heure, dont la mélancolie et la grâce rappellent Max et les Maximonstres. En quelques touches, Spike Jonze parle de solitude, de compassion, de fragilité face à la rudesse du monde, d'amour fou, jusqu'au sacrifice. Il humanise ses robots pour mieux évoquer la déshumanisation qui nous guette. C'est finement réalisé, baigné d'une jolie lumière et accompagné d'une musique qui ajoute à l'émotion. Et même si les maladresses et accidents du personnage féminin apparaissent un peu systématiques, pour les besoins du scénario, on se laisse attendrir et bercer par le charme et la poésie de l'ensemble.
Spike Jonze est un rêveur, et il fait partager ses rêves dans chacun de ses films, que ce soit dans ses (nombreux) clips, avec son OFNI Dans la peau de John Malkovich ou encore son adaptation du livre pour enfants Max et les Maximonstres. Dans ce court-métrage de près de 30 minutes, Jonze filme simplement et avec naturel une histoire d'amour classique, basique, prévisible et presque normale. Mais au lieu de filmer deux être humains, il dirige deux robots. En fait des acteurs costumés, les machines restent pourtant convaincantes tant la simplicité des costumes fait mouche. Une photo éblouissante, des scènes passionnantes, un univers contemporain et une musique attendrissante font d'I'm Here un court-métrage résolument attachant. Mais Jonze ne s'arrête pas là. Il veut nous faire pleurer, nous montrer ce que signifie le titre de son film, ce que signifie également le partage et l'amour, chose presque impossible entre deux robots. Et un peu à la manière d'Andrew Stanton, il réalise l'impossible, l'impensable, le déchirant, à travers une fin progressive, magnifique, terrassante de sincérité. Un court-métrage onirique, fantastique et réfléchi dont seul Spike Jonze a le secret.
C'est mignon, c'est lent, c'est poétique, ça parle au geek qui sommeil en nous, et c'est soutenu par des effets spéciaux maîtrisés et discrets, et ça ne prend pas trop de temps, c'est bien.
En 30mn, Spike Jonze nous raconte l'histoire touchante de ces 2 robots qui se rencontre dans la vie de Los Angeles d'aujourd'hui. Tout est normal, les robots vivent avec les humains, et peuvent s'amuser comme des gamins à un concert des "The lost trees"... On est émus aussi, par la tendresse de ce court aux images superbes et soulignées par une bande son impeccable. sait nous étonner et nous émouvoir à la fois. C'est rare!
Spike Jonze, à qui l’on doit récemment l’adaptation cinématographique de Max et les maximonstres (2009) a réalisé ici un superbe court-métrage de 30 minutes, narrant une love story entre deux robots que tout sépare. L’un est vétuste, l’autre est rutilant, mais contre toute attente, ils finiront par se rencontrer et entamer une jolie histoire d’amour. I'm here (2010), est une très belle romance dramatique, située dans le Los Angeles d’aujourd’hui, leur vie se mêlant à celle des humains. Basé sur un scénario ultra simpliste, le réalisateur nous prouve qu’il peut faire des merveilles avec un rien, transmettre des émotions avec peu de dialogues, grâce à une très belle qualité photo et une B.O adéquate.
Superbe. Une histoire d'amour à la fois tragique et poétique. Une incroyable originalité et une douceur inédite. Toute l'émotion de "Max & les Maximonstres" au pays des robots (et des hommes !). 29 minutes d'envoutement shamanique.29 minutes d'évasion.29 minutes de pure bonheur. Cinéphile ou pas,regardez-le. "I'm Here",ou la poésie en version cinéma.
Avant Her, ce cher Spike Jonze touchait deja nos coeurs avec ce petit bijou de court-metrage racontant avec cette meme mise en scene empreinte de romantisme, de beaucoup de tendresse et d'une douce melancholie, l'histoire d'amour passione entre deux robots tres humains. Extremement touchant, Jonze montre tout son talent en 30 minutes emotionnellement tres intenses en injectant une grande force tendre dans chacune de ses images, surtout dans la premiere minute. Andrew Garfield est ideal dans le personnage de Sheldon (il me semble que c'est le nom du robot, je n'en suis pas sur car j'ai vu le film en VO non sous-titree) qu'il rend plus qu'humain avec sa voix et sa gestuelle si particulieres.
Beau moyen métrage , qui dégage une forte émotion des le départ , sans chair , mais avec une âme quand même. Vaut vraiment le détour , belle petite histoire d'amour.
Fidèle et cohérent dans la filmographie du réalisateur, I'm Here nous conte l'histoire d'un robot, un peu seul, vivant à L.A., tombant amoureux d'une de ses congénères, et qui finit par se démembrer presque complètement par amour pour celle qui l'a sorti de sa solitude - cette dernière étant très maladroite. Fable poétique, histoire d'amour robotique, I'm Here est une belle et touchante romance empreinte de science fiction qui nous projète dans un monde familier, dénonçant une certaine indifférence. La BO est très jolie et les images superbes.