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Uncertainregard
118 abonnés
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2,0
Publiée le 14 février 2013
C'est pas mal mais c'est pas extraordinaire non plus. Le sujet est intéressant bien qu'assez néfaste pour la population masculine turque car les 4 personnages (le mari, le père et les 2 frères) sont montrés comme des individus stupides et très violents ce qui semble être le seul message à transparaître de cette histoire. Biensûr la réalisatrice s'est inspiré d'un fait divers réel et il est tout à fait légitime de le dénoncer mais j'imagine que beaucoup de téléspectateurs vont généraliser cette idée à la communauté turque. J'aurais apprécié plus de finesse dans le scénario mais pour un 1er film, on peut quand même féliciter Feo Aladag qui a osé traiter ce thème difficile avec de bons acteurs et une jolie mise en scène dont je souligne le gros travail sur l'image...
Un avis mitigé, un déception conséquente.. Je m'attendait à un film poignant et grandiose, je me suis confrontée à un film ennuyeux, au rythme beaucoup trop lent... Comment être touchée par un drame si dés les premières minutes les personnages vous exaspèrent ? La maman supposée être battue et détruite est étonnamment souriante et épanouie, le petit est inexpressif et vide, on dirait qu'il vit très bien l'absence de son père. La famille d'Umay et ses principes sonnent faux, et ce n'est pas une volonté du réalisateur ! Mais la critique et la description du milieu Turc est malgré tout réussi ... C'est tellement dommage de ne pas avoir poussé l'horreur et l'incompréhension de la jeune femme plus loin encore..Et d'avoir décidé de garder la langue arabe durant les trois quarts du film, au lieu d'accentuer l'aspect vrai du film, il lui donne un aspect superficiel et brouillon. Par bonheur, la fin sauve le tout, et ne laisse pas le spectateur indifférent. L'intensité des acteurs pendant les 15 minutes de la fin, c'est tout ce qui manquait au film pour qu'il soit réussi. Et seulement le premier quart d'heure et le dernier sont réellement importants. En fait, l’Étrangère est un excellent court métrage de 30 minutes.
"L'Etrangère"est un drame chargé en émotions,qui en dit long sur le poids des traditions familiales dans la communauté turque,qui conduisent à des excès irréversibles.Un peu à la manière d'Ashgar Farhadi avec l'Iran,la réalisatrice Feo Aladag ausculte la manière dont fonctionne la société turque actuelle.Et ce n'est pas bien glorieux.Des femmes qui ne peuvent pas s'émanciper,qui se retrouvent dans des mariages arrangés avec des hommes violents.Des familles qui préfèrent sacrifier leur fille et leur petit-fils sur l'autel de l'honneur et de la respectabilité;Des hommes sans aucune tolérance,ni capacité à comprendre l'autre.Incontestablement,il s'agit d'un film féministe,et d'un film d'actrice qui plus est.De notre point de vue occidental,c'est révoltant car le drame arrive à cause de sociétés frustrantes,qui ne laisse aucune place à l'évolution ou au bonheur.Il y a aussi cette passerelle germano-turque,qui exploite bien la dualité des Turques.Du point de vue cinématogrpahique,ça y va trop fort sur le larmoyant,les rebondissement éculés et la musique surlignante.Tout cela manque de grâce.
Le problème, une fois de plus, avec ce genre de films, c'est qu'il a ses moments forts, des choses à dire, si bien qu'il est difficile de le critiquer violemment. Reste qu'hormis une actrice très convaincante, je me suis pas mal ennuyé devant cette « Etrangère » qui n'hésite pas à sortir l'artillerie lourde. Et que les hommes turcs sont tous d'indescriptibles salauds tandis que les femmes sont de pauvres victimes, et qu'en quittant sa famille l'héroïne apporte le déshonneur à ses parents, mais qu'elle veut protéger son fils, mais en même temps elle aime sa famille même si ce sont des pourris et qu'elle ne veut pas leur faire de tort, et que son mari arrive de Turquie pour récupérer le fiston, et que... STOOOOOOOOOOOOOOOOPPPPPP! Je ne suis pas contre un peu de misérabilisme et de mélo, mais trop, c'est trop. J'en ai marre de ces films qui sous prétexte d'évoquer des sujets importants, se permettent un peu tout et n'importe quoi. Surtout que cela a déjà été fait, et en mieux! Mais c'est la mode, alors on essaye, quasiment sûr d'être adoubé par des critiques qui semblent à chaque fois se délecter de voir pour la 200ème fois la question revenir sur le tapis. Reste que moi, j'en ai plein le cul (désolé d'être vulgaire, mais c'est vrai). Attention, je ne voudrais pas non plus passer pour un facho et vous dire que ce cinéma me révulse : il n'en est rien! Mais n'y a t-il pas d'autres thèmes à aborder aujourd'hui? N'y a t-il pas moyen de poser des questions autrement qu'en nous offrant un festival de caricatures crispantes au plus haut point afin que le spectateur un peu abruti puisse bien comprendre qui sont les méchants et les gentils? Je ne doute toutefois pas que l'entreprise était sincère, et je le répète, Sibel Kekilli est remarquable dans le rôle principal, mais il serait toutefois plus que temps que le cinéma engagé arrête de se regarder le nombril et de s'apitoyer sur lui-même : c'est le plus beau cadeau qu'il pourrait faire au septième art.
Les critiques dithyrambiques n'ont sans doute qu'aperçu les titres "film allemand", "réalisatrice autrichienne", et histoire d'une femme "turque" afin de le consacrer comme il l'a été. Sibel Kekilli est, il est vrai, admirable. Le film bien tourné, le récit bien mené, les actrices et acteurs certainement bien dirigés. When we leave, à force de vouloir dénoncer, et malgré qu'il ressorte formidablement documenté, apparaît trop démonstratif: il appuie lourdement sur le bouton du pathos, comble du film authentique qui par excès de vouloir trop bien faire se voile d'une artificialité malheureuse. En témoigne son final qui possédait pourtant des allures de grande beauté.
Le film vaut pour son sujet et ce terrible fait divers dénonçant les pratiques archaïques et inhumaines de certaines sociétés. Malheureusement le film est trop lent et on se sent presque gêné de s'ennuyer.
C'est long... improbable , et ....long !!! Si vous vous intéressez aux codes d'honneur qui régissent une famille, et à la destruction d'un être pour sauver le système familial, alors revoyez les films de James Gray !