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Akamaru
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2,5
Publiée le 15 février 2013
"L'Etrangère"est un drame chargé en émotions,qui en dit long sur le poids des traditions familiales dans la communauté turque,qui conduisent à des excès irréversibles.Un peu à la manière d'Ashgar Farhadi avec l'Iran,la réalisatrice Feo Aladag ausculte la manière dont fonctionne la société turque actuelle.Et ce n'est pas bien glorieux.Des femmes qui ne peuvent pas s'émanciper,qui se retrouvent dans des mariages arrangés avec des hommes violents.Des familles qui préfèrent sacrifier leur fille et leur petit-fils sur l'autel de l'honneur et de la respectabilité;Des hommes sans aucune tolérance,ni capacité à comprendre l'autre.Incontestablement,il s'agit d'un film féministe,et d'un film d'actrice qui plus est.De notre point de vue occidental,c'est révoltant car le drame arrive à cause de sociétés frustrantes,qui ne laisse aucune place à l'évolution ou au bonheur.Il y a aussi cette passerelle germano-turque,qui exploite bien la dualité des Turques.Du point de vue cinématogrpahique,ça y va trop fort sur le larmoyant,les rebondissement éculés et la musique surlignante.Tout cela manque de grâce.
C'est pas la fête du sucre, mais celle des "pains" ! Un film qui touche à l'universel, et au parcours de l'émancipation féminine, bien au delà du culturalisme de la communauté Turque; une vrai réussite et quel joli sourire celui de Sibel.
Umey a été élevée en Allemagne et mariée en Turquie. Son mari est violent vis à vis d’elle et vis à vis de leur fils. Enceinte, elle décide d’avorter, puis de rentrer en Allemagne avec son fils où elle croit qu’elle sera accueillie le temps de refaire surface. Mais le poids des traditions est aussi fort en Allemagne et elle est rejetée par sa famille. Son frère aîné est aussi violent que son mari. Le père est partagé. Il retourne en Turquie pour consulter son propre père. La sentence est fatale. Le poids des traditions, le code d’honneur la rattrapent. Un bon film pas du tout manichéen. On sent la jeune femme traquée par sa famille que pourtant elle aime. Heureusement elle a quelques amis allemands mais cela ne suffira pas !. La fin est un leçon : à respecter ainsi les traditions, le "qu'en dira-t-on", on tue l'avenir. Et que l'on ne dise pas que ce film est contre l'Islam ou contre la Turquie ; il y a quelques années en Allemagne un garçon de 13 ans à dû tuer sa mère car elle avait paru à la télévision. C'est une réalité que ce film dénonce à juste titre. Oui ce soir 14 février 2013 rendez-vous à Beaubourg à 18 h30 contre les violences faites aux femmes...partout !(One billion rising)
C'est pas mal mais c'est pas extraordinaire non plus. Le sujet est intéressant bien qu'assez néfaste pour la population masculine turque car les 4 personnages (le mari, le père et les 2 frères) sont montrés comme des individus stupides et très violents ce qui semble être le seul message à transparaître de cette histoire. Biensûr la réalisatrice s'est inspiré d'un fait divers réel et il est tout à fait légitime de le dénoncer mais j'imagine que beaucoup de téléspectateurs vont généraliser cette idée à la communauté turque. J'aurais apprécié plus de finesse dans le scénario mais pour un 1er film, on peut quand même féliciter Feo Aladag qui a osé traiter ce thème difficile avec de bons acteurs et une jolie mise en scène dont je souligne le gros travail sur l'image...
Je viens de voir ce film sur Arte et je suis complètement bouleversée... Comment peux-t-on faire subir de telles tortures physiques et morales à son propre enfant?? Cela me dépasse... Le petit garçon est aussi extrêmement touchant et en tant que maman, je n'ai pas arrêté de pleurer durant tout le film où ce petit innocent ne comprend absolument pas ce qui se passe et subit à longueur de temps les scènes dramatiques que vit sa mère. La fin m'a littéralement donnée la nausée. J'espère tout simplement que toutes les femmes vivant ces situations pourront s'affranchir de leurs bourreaux, saines et sauves et que ces extrémistes, censés croire en un dieu, mourront dans d'atroces souffrances. À ce stade, il n'y a plus de prise de conscience possible ou quand la religion lobotomise les fanatiques!
Film magistralement interprété! Poignant et très réaliste. Demain nous allons encore "manifester" pour que les femmes ne subissent plus de violences quel que soit leur religion, us et coutumes ancestrales!
Film poignant et très bien interprèté sur la difficulté de rentrer dans la modernité des moeurs quand on est pris dans une culture ancestrale, machiste et preignante. On suit la lutte pour sa liberté d'une jeune femme d'origine turque-allemande, confrontée à une famille traditionaliste, elle même souffrant de son écartèlement entre amour famillial et poids de la tradition et du regard de la communauté.
Film bouleversant dans lequel une jeune mère de famille, d'origine Turc, doit affronter le rejet de sa propre famille après avoir décidé de quitter son mari. Feo Aladag ne tombe pas dans les clichés de la confrontation familiale avec les bons d'un côté et les méchants de l'autre. Il réussi à mettre en évidence la subtilité qui entoure ce contexte familial, très bien aidé il faut le reconnaitre,par une belle panoplie d'acteurs !
Un excellent film, poignant, que je recommande vivement. L'histoire a de la profondeur, les archaïsmes des esprits sont dénoncés de manière directe mais sobre. Les acteurs jouent très bien, la prise d'images et la réalisation sont réussies. Le seul petit défaut est que l'histoire avance sur un rythme relativement lent mais cela est nécessaire au bon déroulé de l'histoire.
Je vous recommande également la critique du film sur le site du Point.
Premier film de la cinéaste Feo Aladag, "L'étrangère" obtint un certain nombre de prix lors de festivals européens. On le rattache volontiers au renouveau du cinéma allemand observé depuis le début des années 2000. Le résultat constitue néanmoins un drame social dans tout ce qu'il y a de plus banal. Déjà très lent au niveau de son intrigue, Aladag présente une histoire d'un classicisme absolu, aussi belle qu'un téléfilm à l'eau de rose américain. Les situations et les personnages sont tellement éculés que cela en devient agaçant. "L'étrangère" ne propose donc rien d'emballant et reste désespérément figé dans ses conventions.
Ce n est pas comme certains l ont hurlé à tort un film anti islam , rien à voir, c est anti cons qui sont incapables d évoluer et de lâcher du lest, les anti tolérants quelque soit la religion, parfois il sont même athés! Mon gd père traitait ma mére de putain et mon père de faible et de pauvre con, parce que dans les années 50 mon père lui apprenait à conduire ! Il a fini par évoluer avec le temps... Et il venait de l Italie profonde et était contre la religion et non croyant. Il était dur avec ses fils et sa femme, mais il avait du cœur et avec la vie, les générations, il a appris la tolérance. Dans ce film, même les plus jeunes qui pourraient voir vers l'avenir se complaisent et se soumettent à coups de baffes ds la tronche! Quant à l'héroïne, eh bien parfois il faut fuir et rompre à tout jamais avec l'obscurantisme avant qu'il ne vous rattrape. Moi je préfère mourir que de vivre prisonnière.
Le film vaut pour son sujet et ce terrible fait divers dénonçant les pratiques archaïques et inhumaines de certaines sociétés. Malheureusement le film est trop lent et on se sent presque gêné de s'ennuyer.
Film trés bien realisé et interpreté .. les acteurs sont credibles et touchants . Evidemment ce film ne denonce pas une situation qui est generale à toute la communauté musulmane mais qui est cependant bien réelle ..c'est ce qu'il faut bien comprendre avant de crier au scandale ! Ca n'est pas sans rapeller " jamais sans ma fille "..