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3,0
Publiée le 28 juillet 2010
Prèsentè au Festival de Cannes en 1998, dans la section "Un Certain Regard", "Tokyo Eyes" est un film ètrange et particulièrement original qu'il faut voir comme une expèrience nouvelle! Le jeu du personnage principal "K" que campe Shinji Takeda est fascinant et Hinano Yoshikawa, qui a obtenu le Prix de la meilleure actrice dèbutante lors des Japanese Professional Movie Awards, est dèlicieusement jolie! Seul le grand Takeshi Kitano ne semble pas à l'aise et son personnage en devient finalement inutile à l'intrigue! Au final c'est une belle histoire d' amour que nous conte Jean-Pierre Limosin sur fond de high-tech et de techno, avec des personages dècalès et attachants...
Un bel exemple de jeunes perdus et anti-conformistes dans un pays si lourd en traditions. La BO est géniale et nous plonge dans cette ambiance unique. Dommage que l'interaction avec le yakuza joué par l'immense Kitano ne soit pas plus développée. Un très bon film qui a su photographier un aspect méconnu du Japon. Superbe!
A Tokyo, Hinano, apprentie coiffeuse, rencontre K, que tout le monde recherche (à commencer par son frère à elle, policier)... Tokyo Eyes raconte un double parcours : du virtuel au réel pour K, de l'enfance à l'age adulte pour Hinano. Cela donne une heure de film, enlevée et joyeuse. Puis, l'intrigue n'avance plus. Jusqu'à ce que, dans une séquence étonnante - l'apparition d'un yakuza nerveux (Takeshi Kitano ! ) -, le film se charge d'étrangeté. Une bouffée de réel menaçant dans une ballade légère, inégale, mais au charme indéniable, comme le rire cristallin d'une adolescente de Tokyo qui rêve.
C’est marrant. A chaque fois je trouve ce film plutôt sympa mais finalement assez banal. Et pourtant j’y retourne souvent. Force est de constater avec le recul que ce « Tokyo Eyes » a une atmosphère particulière qui se déguste avec le temps. Moi en tout cas, j’avoue accrocher totalement à la démarche de Jean-Pierre Limosin…
Je suis surprise par les critiques qui font le parcours à moitié du chef-d’œuvre, c’est un délice de voir ce film passé vite fait comme vague souvenir final. Un tueur en série justicier anti-méchant sévit à Tokyo, ville moderne avec ces fiestas night-club arrosées de musique techno-électro endiablé. La mise en scène est envoûtante, ça m’a fasciné au pays des mangas avec ces ambiances d’animation futuriste, les subtilités culturelles propres, rendant grâce à la bénédiction de Nintendo, avis aux fans d’arcade « Street fighter », pachinko et autres jeux lucratifs, les idéogrammes font signes comme des panneaux de signalisation. Je trouve cette réalisation très marrante, en passant de bon moment agréable au son de fraîcheur boom, le style reconnaissable tokyoite à cheval des traditions, prendre le métro d’extrême orient vers le vieux quartier des pâtés de maison anciennes côtoie les blocs de béton, une certaine harmonie citadine. Un regard de cinéaste étranger dans cette culture qui lui est différente, fort est de constater l’intelligence de l’homme, vivre au jour le jour un quotidien subit bien vécu, plus qu’une carte postale rêvée. Les acteurs sont beaux comme le diable, les actrices mignonnes en déesse romantique jouant avec le feu troublant. Le visage dessiné selon le profil policier de l’assassin perturbe l’esprit, l’arme utilisée est trompe œil, pas n’importe qui peut en posséder une japonaise. C’est la loi du policier où commence le règne pour un Yakusa, recevoir des ordres est automatique.
Il faut sans doute voir ce film à travers les yeux d'un Tokyoïte pour y trouver un intérêt particulier.
Pour ma part, rien de vraiment convainquant dans ce film, une histoire d'amourette entre adolescents, la petite fille bien sous tout rapport et l'effronté idéaliste pas si méchant que ça, bref, ça sent le réchauffé.
Décevant. Et un rôle pas terrible pour le formidable Takeshi Kitano.
J.P Limousin livre avec ce film une exélente copie. tokyo eyes est un film a voir uniquement en VO ( les voix françaises sont minable!!! et rendent les dialogue pourri!. l'esthétique de ce film n'est pas sans rappeler celui du documentaire ( pas étonant quand on sait que c'est l'univers dont vient limousin). De plus les références sont nombreuses et subtile. Coté perfornance d'acteur il est important de préciser qu'ils étaient en majorité sans aucunes experience. le personnage de la fille est pour certain insurportable mais je signal au passage qu'elle évolue durant le film et qu'il apprends a vivre. quand au personnage de K, sa " double personnalité est intriguante à souhait. de plus une fin ouverte est suffisement rare pour être souligné. Pour finir je dirais que tourner une production français en Japonnais était un chalenge oser et réusi. chapeau!!
Une idée orignale ,mais finalement,"l'intrigue" ne tient pas la longueur . Pendant 1h 30, on est partagé entre l'ennui (scénario inconsistant,lenteur ) et l'énervement dû aux cris intempestifs poussés par une héroïne insupportable . Quant à Kitano...on se demande ce qu'il est allé faire dans cette galère .
La realisation occidentale de Tokyo Eyes ne vous montre pas Tokyo.. vous etes à Tokyo.. subtile difference. Le film est simple et beau, le jeu d'acteur est agréablement bizarre et takeshi kitano vient conclure cette poésie urbaine en donnant sens au flottement.
Divertissant par son exotisme, on s'attend à beaucoup mais finalement on reste sur sa faim, l'histoire ne décolle jamais vraiment dans aucune direction. C'est juste le récit d'une rencontre, atypique et charmante au demeurant, mais qui manque un peu d'envergure ou de profondeur; les acteurs ont beaucoup de charme et un jeu fort agréable, la BO est grandiose.