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Un visiteur
0,5
Publiée le 20 septembre 2012
La fréquentation dans les salles est en baisse, je le constate, étant abonné et voyant 3 à 4 films par semaine et ce n'est pas For Ellen qui va ramener le chaland dans les salles obscures. Ce film traîne un ennui pas possible. Mal filmé, le peu de décors sent le carton pâte, des scènes longues et inutiles (en particulier le diner chez l'avocat ou la scène dans le magasin de jouet). Le pauvre Dano (très bon acteur au demeurant) fait ce qu'il peut avec les quelques phrases qu'on lui demande de balbutier mais semble se demander ce qu'il fait là. Heureusement, étant le seul spectateur dans la salle, j'ai pu prendre mes aises et soupirer sans déranger.
Une presque absence de bande-son alliée à de longs moments sans dialogues nous poussent à ressentir le désespoir du personnage principal : une technique déjà-vue efficace dans d'autres films mais qui ne marche pas vraiment dans For Ellen car tout repose sur ce personnage antipathique et mou qui prend enfin une sage décision dans sa vie. Interprété par un Paul Dano convainquant dans ses trois mimiques à répétition, on ne peut pas dire que Joby manque de profondeur mais juste qu'il nous offre à peu près tout le temps les mêmes facettes. On ressent clairement la grande tristesse de son petit coeur torturé mais ce sera à peu près tout. A ce personnage déjà assez inexpressif vient s'ajouter Ellen, sa fille, juste dix fois plus forte au jeu du visage de pierre. Et là, le film devient vraiment dur à supporter.
Quand enfin le générique montre le bout de son nez, plus personne dans la salle n'a l’énergie de le huer ou de partir en courant. Un film pourtant pas si mauvais mais dont on sort complètement vidé. A oublier.
Le film est plutôt pas mal. L’histoire tient debout, et Paul Dano interprète de façon assez consistante un jeune musicien bien paumé mais finalement pas antipathique. Certaines de ses émotions, paroles, regards sont justes, notamment dans son incompréhension mêlée de fascination tendre pour cette enfant qu’il ne connaît pas. L’incompréhension est un peu la toile de fond, le fil conducteur de cette histoire. Elle imprègne les relations entre père et fille, entre client et avocat, entre homme et sphère juridique. Le monde du dehors (froid comme les lignes d’horizon neigeuses, seulement marquées par le passage des véhicules) se heurte à celui du dedans (chaleur des intérieurs où les hommes abandonnent leurs manteaux), Paul Dano passant de l’un à l’autre sans souvent se dévêtir. Je ne sais pas si la fin aurait pu être différente, si elle aurait pu avoir un autre sens. En tout cas, elle se fond dans ces lignes d’horizon silencieuses. Un regard qui prend son temps sur les distances qui séparent les êtres. D'autres critiques sur: http://clairedanslessallesobscures.over-blog.com/
Si le film tend à étirer la longueur de ses scènes, il n'en reste pas moins un long-métrage sensible, où l'absence d'information sur le personnage principal révèle un manque de repère. On ne peut qu'être ému devant ce père qui, éloigné de la réalité familiale, tente de gagner le coeur de sa jeune fille.
c'est vrai que le film a quelques longueurs... mais c'est ce qui fait qu'on s'attache à ce père qui ce rend compte qu'il est passé à coté de la vie de sa fille... Paul dano est vraiment touchant dans ce rôle....
C'est un film formidablement saisissant. Un sujet douloureux abordé avec une grande finesse et beaucoup de pudeur. Paul Dano est très attachant, la petite fille très touchante. Je conseille vivement d'aller voir ce film.....
caméra à l'épaule, trois quart de l'image floue. le jeu d'acteur est bon mais on ne s'attache pas. perso, je n'avais pas envie de rester plus de 40 minutes avec eux. vraiment une déception