Derniers Avis : Le Territoire des Loups - Page 3

Ottway est un homme sombre, chasseur au service d’une compagnie pétrolière en Alaska, il doit protéger les ouvriers des prédateurs animaliers. Lorsque l’avion qui les ramène à Anchorage s’écrase, les quelques survivants savent que c’est un chemin de croix qui les attend et tous vont un fine se reposer sur Ottway (Liam Neeson). Thriller palpitant, Le Territoire de Loups est un survival bien filmé, caméra à l’épaule pour un rendu plus réaliste et une photographie envoûtante dans ces décors naturels magnifiques mais hostiles. Semblant s’inspirer de l’approche de « Predator », il en reprend les codes et la trame jusqu’à l’affrontement final. Le film est prenant, le jeu d’acteur parfois stéréotypé (Diaz qui en fait des tonnes au début) se bonifie au fil des minutes avec un rendu plus humain, la fatalité inéluctable des événements pousse ces hommes à une introspection express pour certains, à une compassion pour d’autres ou encore à une prise de responsabilité pour le héros. L’après générique est révélateur et bien pensé !

The Grey de son titre original, est un survival réalisé par Joe Carnahan.
Le point de départ est simple. Une station d'ouvriers en Alaska, une zone de perdition hors du monde, un protagoniste désespéré qui s'interroge en voix-off sur les raisons qui le poussent à continuer sans elle.
Présenté comme totalement suicidaire dès le début du métrage, John Ottway (Liam Neeson) raconte. Son rôle tout d'abord, celui de protéger les autres ouvriers des attaques récurrentes des loups avoisinants le site. Puis il s'interroge, sur les raisons qui l'ont conduit à se réfugier là, aux confins du monde, parmi certains anciens bagnards. A la veille de repartir par avion pour regagner le monde civilisé, il tente à nouveau d'en finir en s'isolant et en plaçant le canon de son fusil dans la bouche. Mais il échoue à appuyer sur la détente et semble se donner une chance de continuer et de revenir vers le monde qu'il a voulu fuir. Ce n'est pourtant pas à lui qu'il s'adresse dans chacun de ses monologues intérieurs, mais à elle. De son grand amour, nous n'en aurons qu'une image récurrente, étendue sur un lit, son visage serein tourné vers lui et la caméra, un sourire rassurant aux lèvres, et lui demandant de ne pas avoir peur. Mais peur de quoi ?
Car ensuite se produit l'accident. Lors du vol qui le ramène lui et une bonne partie de ses collègues vers le gros de l'humanité, l'avion subit une avarie et s'écrase en zone inhabitée. Un vrai no man's land glacial, des étendues de neige à perte de vue, un blizzard qui menace à tout moment, et les loups... Car bien sûr, ils sont tombés sur leur territoire et plus encore que leur appétit, les loups ont l'instinct de meute et de territoire. Ce qui fait de John Ottway, le plus à même de mener le peu de survivants du crash qui reste loin de la portée des canidés voraces.

Certains ont beaucoup critiqué la véracité des attaques des loups dans le métrage, leur omniprésence, et leur aspect parfois peu crédible, la faute à des CGI plus que nécessaires quand on sait que la nature instable du loup en fait pour les dresseurs l'animal le plus difficile à diriger. On aura aussi pas mal critiqué à l'époque la gueule et l'appétit de Bruce, le squale meurtrier de Jaws, dans un tout autre registre cependant.
Critiquer l'hostilité des loups dans The Grey, la crédibilité de leurs attaques incessantes sur les protagonistes, c'est ignorer purement et simplement le véritable propos du film. The Grey ne traite que sur la forme de loups et de rapports humains conflictuels, il fait d'ailleurs l'inévitable parallèle entre l'homme et la bête. L'homme est un loup pour l'homme, vous vous souvenez ?
Dans le fond, la thématique du film n'en est que plus grave. Car c'est bien de la mort que traite le film ou plutôt de l'appréhension de la mort. Il y a d'abord la tentative de suicide du personnage principal, puis l'agonie d'un homme que Ottway accompagne par des paroles rassurantes sans jamais lui cacher qu'il va mourir. Puis les premiers loups attaquent, s'ensuit un blizzard meurtrier, et les compagnons d'infortune d'Ottway tombent au fur et à mesure autour de lui.

Qualifier le scénario du film de récit d'initiation serait peut-être exagéré, pourtant il en présente plusieurs caractéristiques dont la moindre est le périple d'un héros au bout duquel il se trouve enfin.
Voir le personnage de Liam Neeson suicidaire au début du film et ensuite s'accrochant farouchement à la vie, menant un combat désespéré contre une nature hostile à toute trace d'humanité, c'est voir le paradoxe d'un homme qui n'a plus aucune raison de vouloir vivre mais qui se bat quand même sans que l'on sache réellement quelles sont ses raisons. Le fait-il pour aider et mener ses camarades hors de danger, le fait-il pour lui, pour se prouver quelque-chose, que la vie est un combat auquel il ne veut décidément pas renoncer, ou par simple instinct de survie ?

Joe Carnahan tenait particulièrement à réaliser ce projet. Il livre un film puissant, magnifiant les paysages polaires, fragilisant ses personnages qu'il épaissit peu à peu en leur donnant à chacun leur personnalité, leur passé, leur identité. Des personnages qui ont vécu, aimé et sont attendus par quelqu'un quelque-part. Ainsi, certains de ces personnages, lorsqu'ils meurent, voient leurs proches leur tendre la main alors qu'en vérité les loups se disputent déjà leur carcasse. Les survivants eux, dans un ultime geste de compassion avec leur compagnons tombés, collectent leurs porte-feuilles dans le but de les rendre à leurs proches.
Bien sûr, Carnahan n'évite pas l'écueil propre à ce genre de survival. La première apparition des loups par exemple peut apparaître comme assez convenue, comme le manque de profondeur de certains protagonistes il est vrai. Les morts se succèdent alors qu'on finit par se demander machinalement qui sera la prochaine victime mais ce genre de poncifs est quasiment inévitable dans l'exercice d'un tel genre.
Le schéma narratif restant assez conventionnel, le récit n'en est pas moins poignant et l'on finit par s'attacher à la destinée de ses hommes livrés à eux-mêmes, à leurs contradictions et à cet environnement hostile. De fait, le traditionnel récalcitrant par exemple, tout en gouaille ironique et tapageuse, finit même par devenir sympathique et héroïque aux yeux du spectateur.
Mais c'est bel et bien John Ottway, le personnage principal, qui nous interpelle. Liam Neeson apporte tout son talent et son charisme pour incarner cet homme faillible et démissionnaire, un suicidaire qui ne tient plus que par instinct de survie. Et voir tous ses camarades tomber un à un lui donne encore plus de volonté et de rage pour affronter toutes ces épreuves et lui donner la détermination d'aller au bout de son voyage (voir cette scène où il engueule Dieu).
Et c'est bel et bien au bout de son périple, que le personnage assumera son passé tout en repensant au vieux poème qu'avait écrit son père sur la nécessité de ne jamais renoncer à combattre. Joe Carnahan nous livre alors, au terme d'un métrage sublime, un final proprement bouleversant, rehaussé par le score mélancolique de Mark Streitenfeld.

The Grey est un film qui bouscule le spectateur attentif à la destinée de ses personnages, il lui fait partager leurs espoirs, leurs illusions, leur combat. Il les fragilise en les confrontant à un environnement naturel tout aussi somptueux qu'impitoyable. Il bouleverse sans céder gratuitement au pathos, mais offre un climax propre à réchauffer les coeurs les plus glacés, et dont les images et la musique hantent ses spectateurs longtemps après la fin du métrage. Le gris, une bien belle couleur.

On part d'une idée classique de survival... Le crash d'avion. On y ajoute un environnement hostile et des hordes de loups dopés aux amphétamines. Liam Neeson mène la danse et s'en sort très bien. Tout était là pour faire une très bon film d'aventure. Hélas, le scénario linéaire et simpliste gâche la fête. Tout est prévisible et les flashback sont un peu mièvres.
En un mot: peut mieux faire !

Le titre anglais laissait espérer que les éléments zoologiques dispensés par les nombreux documentaires sur les loups gris du Grand Nord auraient transparu dans le film. Hélas peu d’éléments sérieux sont utilisés dans le scénario. En outre, beaucoup d’éléments relevant plus de la fable et des fantasmes ont été instillés dans l'intrigue, qui, de surcroît, manque de vraisemblance au niveau des rebondissements. Accidents d’avion, certaines attaques et poursuites. Un autre défaut de ce film, la multiplication et l’étirement exagéré par Joe Carnahan de nombreuses scènes de flashback, de marches, et de dialogues imbibés de pathos. Tout cela apparaissant plus comme du remplissage, sensé nous émouvoir aux larmes, et nous sensibiliser aux merveilleux paysages sauvages du Grand Nord. Sans la prestation excellente de la pléiade d’acteurs chevronnés, le film serait sans grand intérêt.

Un film "d'action" qui fait figure d'Ovni tant il n'hésite pas à prendre son temps (parfois même trop). Certaines séquences, dialoguées notamment, gagneraient en effet à être plus courte. Autrement c'est plutôt plaisant à suivre et une fois encore Liam Neeson est super charismatique.

Une histoire de survie décevante. Le début était intéressant mais dès que l'avion se crashe et qu'il ne reste plus que les 7 survivants cela devient très vite ennuyeux. Les personnages ne sont pas attachants et leur mort laisse donc indifférent. Reste les fabuleux paysages de l'Alaska mais ce n'est bien évidemment pas suffisant.

Film débile et surréaliste qui fait passer les loups pour des monstres sanguinaires alors qu'ils n'attaquent JAMAIS l'homme. Tout ça pour montrer la soi disant intelligence supérieure de l'homme sur la nature. Ce qui est archi faux. Visiblement le réalisateur ne connait RIEN aux loups. Et veut nous faire croire que son héros est Macgiver doublé du Bouddha. De l'antropomorphisme de caniveau, un film plein d'engueulades viriles, de dialogues débiles, et de flashbacks stupides. A fuir, aucun intérêt.

J'ai vu le filme hier et j'étais très déçue. D'abord si John est un chasseur des loups, pourquoi, il n'a pas amené son fusil ? Pourquoi ont-ils quitter l'avion au milieu de la nuit en plein blizzard ? Bien sur il fallait manger, mais on les voit manger une seule fois, le loup qui était tué avec je n'ai pas compris quoi ? Si c'est si facile de tuer un loup, ils auraient rester au chaud, et tuer un loup tous les 2 jours pour manger. Sinon, je n'ai pas compris ce qu'ils ont mangé pour se garder en forme presque olympique. Les loups ne tuent pas par plaisir, uniquement pour manger, alors il y avait des rations abandonnants. Même si la viande n'était pas bon, est-ce que vraiment on va se plaindre ? Ensuite c'était une répétition sans cesse du climat toujours extrême, des blizzards de l'extrême nord. Je ne comprends pas pourquoi ils ne sont pas mort du froid. Et une répétition de tous les hommes sauf 2 qui étaient tués par les loups. C'était lassant. Je n'ai pas compris pourquoi on n'a pas porté Diaz à 2, cela aurait peut-être sauvé Henrick du noyade. Mais c'est vrai qu'il y avait un pac de loups derrière eux. La fin bof !!!!

Agréablement surpris. À armes égales entre des hommes et des loups, j'apprécie ce côté du film. Des paysages magnifiques malgré un environnement hostile. Un Liam Nesson en forme, je trouve cet acteur vraiment bon dans n'importe quel film ou il joue.

Mauvais et long à démarrer. Presque toutes les idées que le personnage de Liam Neeson (que j'aime beaucoup) à sur les tactiques de survie dans les montagnes sont fausses. C'est du n'importe quoi. Lorsque vous survivez à un accident d'avion où l'épave est visible, vous ne le quittez pas. Les loups ne sont pas des monstres ou des super tueurs. Les loups toujours, à moins qu'ils ne soient malades laissent les humains seuls, qu'ils soient sur leur territoire ou non. Ces animaux sont une source de nourriture appropriée pour les quelques survivants mais ont n'y a jamais pensé dans ce film. Le carburant d'aviation est idéal pour les incendies, pour alerter les efforts de sauvetage et pour dissuader les loups etc... Un film d'agitation inutile de chez "fantaisie-land". Ils auraient dû ajouter des requins ou des Martiens sortant d'une tornade ! Encore et encore, il y a tellement d'invraisemblance....

Un film sauvage qui monte crescendo. Liam Neeson impeccable, comme d'habitude ! Une bonne surprise avec une belle fin !

C’est un genre de film tellement excellent et bonnement très bien foutu, tous les mots énumérés pour ce chef-d’œuvre à classer dans le classeur dossier rangé cinémathèque classique, le sujet est fascinant sur l’interaction environnementale sauvage de ces loups divins.
Cette mise en scène qui commence le démarrage de rescapés suite aux intempéries du synopsis catastrophe, les employés du capital pétrolier compagnie sont des survivants, l’importance parmi ce paysage de montagne enneigée rude hiver glacial.

Ça fait froid dans tout le corps et il y en aura des victimes, l’annonce de la mauvaise nouvelle santé transcende, amen.....🙏 prions pour la météo glaciale que s’incruste cette intrigue de loups, les regards qui tuent, éclairant dangereusement la nuit, des animaux hypnotiseurs de la fiction et du folklore littéraire histoire courte.
Des tueurs en série où l’homme est un loup pour l’homme, c’est pas pour être pessimiste, répétons-le, c’est trop bien fichu, ça un certain goût cette férocité animalière naturelle, on rigole un bon coup boisson noyant la mélancolie après le barbecue feu de camp.
L’estomac gargouille l’inhabituel consommation de flamme, ne faites pas ça...hahaha... une question de survie, du courage, la force de continuer, épuisé, à bout de souffle, blessé, noyé dans le chagrin familial rivière qui dérive en coulant, oh seigneur..... âme de la nature croyance adoration des humains faibles !

Un territoire hostile espèce de loups race de chiens sauvages cousins frères congénères ancêtres, réponse à l’agression, légitimité à la riposte, le suspense garanti est cliffhanger suspendu du cinéma d’aventure, action et drame pour l’acteur irlandais, c’est convaincant the last fight survival, le couteau de cuisine préparée, l’appétit faim de loup !

Si ça vous intéresse de subir pendant deux heures des atrophiés du cerveau qui s'insultent, avec pour seule "intrigue" le fait d'être entourés d'une meute de loups, ce film est fait pour vous. Ajoutons à ce beau tableau des tunnels de dialogues interminables, des flashbacks gnangnans et une histoire qui se développe à la vitesse d'un escargot au galop: spoiler: au bout d'une heure nos protagonistes décident de se cacher dans la forêt (sans se construire d'abri, histoire de rester en plein vent), une heure quinze de metrage: ils découvrent une rivière, une heure trente: ils traversent la rivière,
et les spectateurs encore éveillés attendent effarés le dénouement de ce purgatoire... Liam Neeson, auréolé du statut d'action-hero grâce à Taken, enchaîne depuis les polars et films d'aventure moyens histoire de surfer sur la vague... Dommage quand on pense qu'il s'est fait connaître du monde entier avec l'inspecteur Harry et la Liste de Schindler...

Un film d'aventures absolument sublime. Les décors sont magnifiques, les attaques et la tension tout au long du film tiennent en haleine jusqu'à la dernière seconde. Liam Neeson en baroudeur rugueux habite totalement le rôle (comme souvent). Les loups ne sortent pas de chez le toiletteur et l'aspect sanguinaire n'est pas surexploité ce qui apporte beaucoup de réalisme à ce "territoire des loups". Vraiment à conseiller chaudement, j'ai adoré.... 4.5 / 5

Qu'on aime ou qu'on n'aime pas un film n'est souvent qu'une affaire de ressenti. Qu'on refuse si on a aimé de voir les invraisemblances me paraît plus étrange. Le film souffre d'abord d'une mauvaise écriture, le loup n'attaque pas l'homme, un ligne de dialogue en décrivant les loups comme mutants aurait pu régler le problème. On ne s'éloigne pas de l'épave de l'avion là encore le scénariste aurait pu trouver une justification intelligente. D'autres comportements sont illogiques (le blessé en queue de file, le mec qui s'éloigne du feu pour pisser) ou carrément stupides, (le visage mal protégé par -30°, le feu qui prend tout de suite avec des bouts de bois trempés). Mais le pire restait à venir avec se saut dans le ravin complètement incongrue et Neeson qui plonge dans l'eau glacée et qui en ressort vivant, en forme et à peine mouillé ! Mais bon sang, un scénario ça se relit ! Sinon il y a le reste, la scène des portefeuilles (tu parles qu'on va les retrouver, les portefeuilles !) les flash-backs inutiles, la longueur des "temps calmes". Alors cherchons des points positifs, le crash, Liam Neeson qui n'est pas si mal, des paysages de rêves et une belle photographie et le culot du réal-scénariste qui se démarquant de la bondieuserie hollywoodienne ambiante à rendu son film agnostique. Ce ne passe pas la moyenne tout ça !