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Plume231
3 933 abonnés
4 639 critiques
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2,0
Publiée le 15 juillet 2012
Ce film est un décalque très cheap du chef d'oeuvre de Michael Curtiz "Les Aventures de Robin des Bois" sauf qu'ici un noir et blanc qui s'approche plus du noir et blanc pourrave des débuts de la télévision que d'un beau noir et blanc de cinéma remplace le flamboyant Technicolor, qu'à la place d'un effrontément charismatique Errol Flynn on a un fade Louis Hayward et que si Janet Blair a un très joli minois il est loin d'être aussi mémorable que celui de la sublime Olivia de Havilland, sans parler d'une mise en scène limitée sur les costumes et décors et un scénario qui se contente de ressortir les situations stéréotypées de ce genre de film. Mais on s'ennuie pas du tout devant ce film cheap et très prévisible d'autant plus qu'il ne dure que 80 minutes et qui réserve son petit lot de scènes réussies comme le duel final. Une petite collation "Robin-des-Bois-tesque" sans conséquence.
Une bien belle surprise car ce type de film réussi est si rare à rencontrer que je n’espérais plus en voir, ma dernière belle découverte étant ‘’le mystère du château noir’’ de Nathan Juran. Dans ‘’la flèche noire’’ on retrouve toutes les qualités de Gordon Douglas à qui il n’aura manqué que de gros moyens pour tutoyer le groupe de tête du cinéma américain. Le scénario classique certes mais bien structuré, respecte les mœurs de l’époque où les gêneurs étaient assassinés sans état d’âmes ( le film se passe en Angleterre à la fin de la guerre des deux roses, soit 100 ans avant l’assassinat du Duc de Guise en France), il respire au rythme des flèches porteuses de la vérité, il fait preuve d’humour notamment sur l’ivresse dont il rend responsable les français. Les dialogues sont de bonnes tenues avec un final digne d’une pièce de théâtre de Corneille. On s’y sent bien et c’est un vrai plaisir de retrouver son enfance dans un film qu’un adulte ne peut désavouer tant il est respectueux des spectateurs. Les quelques petites faiblesses proviennent du manque de temps ou d’argent mais si c’est cela qui nous permet de bénéficier d’un noir et blanc aussi beau, elles sont bien vite pardonnées.