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dejihem
140 abonnés
673 critiques
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2,0
Publiée le 5 novembre 2010
La crtique des médias est toujours salutaire. J'attendais beaucoup plus de ce documentaire, qui est fait avec de bien pauvres moyens et trop peu de réflexion d'ensemble. Pour les déçus, lire "La fabrique du consentement", de Noam Chomsky, éditions de l'Argone dans sa dernière version de 2008 pour être édifié sur le système médiatique. Et bien sûr Pierre Bourdieu...
Après s'être fait virer de la télévision suite à de nombreux reportages égratignant l'intégrité des chaînes qui l'employaient, Pierre Carles ne s'est pas assagit pour autant comme en témoigne ses brûlots : Pas vu pas pris (1998) & Enfin pris ? (2002) dans lesquels il s'attaquait à Canal et France2. Cette fois-ci, c'est au tour de TF1 de trinquer, concernant sa privatisation et sa concession ou encore les étroits liens entre la chaîne et l'Etat (Martin Bouygues, propriétaire de TF1 étant un ami de longue date du Président de la République Nicolas Sarkozy). Entre les images d'archives (nous rappelant quelques mauvais souvenirs concernant notamment Patrick Poivre d'Arvor) et les interviews ou tentatives d'interviews (dont les mémorables commentaires d'Arnaud Montebourg, Jean-Luc Mélenchon ou encore Charles Villeneuve). Pierre Carles n'atteint pas encore le niveau de Michael Moore, loin de là, pas assez corrosif, mais le résultat n'en reste pas moins plaisant !
Pierre Carles part en guerre sur un sujet important et dont, curieusement, personne ne parle : pourquoi la concession de TF1 faite pour 10 ans à Bouygues n'a-t-elle jamais été remise en question malgré les divergences entre ce qui avait été promis et la réalité. Chemin faisant, Pierre Carles arrive à se remettre lui-même en question, ce qui est très fort. Et puis, on ne peut s'empêcher de trouver à la fois succulent et désespérant que ce qui a été dit et fait de ce film dans de nombreux medias prouve que les accusations de Carles contre ces mêmes medias sont archi-fondées : contrairement à ce que pouvaient nous laisser croire les fragments du film diffusés habilement à droite et à gauche et montrant Montebourg et Mélenchon sous un "mauvais" jour, la vision de l'ensemble du film prouve que ces interventions étaient tout à fait fondées. Un film très drôle et très instructif.
J'ai été très déçu par ce film dont j'attendais beaucoup plus. En 2h11, il aurait été possible de faire un véritable travail d'investigation sur le paysage audiovisuel français (télé et radio), de montrer comment et pourquoi il y a tant de compromission et de conflits d'intérêt entre le pouvoir en place et les chaînes de télévision... Au passage, on pouvait bien sûr épingler le scandale du parjure du groupe Bouygues lors du rachat de TF1... Au lieu de cela, on a eu droit à un florilège d'interviews ratées parce que Pierre Carles est cuit : maintenant trop connu, ses ficelles sont devenues un peu trop grosses pour passer. On va loin dans la pantalonade au moment du lamentable barbouillage du scooter de David Pujadas, à peine digne d'un bizuthage de carabins... Les seuls moments que j'ai vraiment appréciés ont été les (brèves) interventions de Jean-Edern Hallier... C'est dire le niveau !
Faisant plus ou moins suite à "Pas vu pas pris", où Pierre Carles faisait étant de connivence entre médias et politiques, Fin de concession revient sur la privatisation de TF1 et la fabrication progressive de télé-poubelle : espace mercantile et désinformation de masse. Où on y voit que les hommes responsables de cette dégénérescence sont toujours au commande, et continuent ouvertement leur entreprise lugubre et mensongère. Tout Français doit voir ce film.
Ce n'est pas ce à quoi je m'attendais mais le documentaire est intéressant tout de même. Si le point de départ est cette histoire de concession automatique de TF1 à Bouygues, ce que l'on décèle en filigrane c'est une incapacité des médias à critiquer les médias, aujourd'hui. Pierre Carles filme donc l'échec de son documentaire non seulement parce qu'il s'est assagi mais aussi parce que ce type d'enquête n'intéresse personne. Finalement, seul le grotesque attire l'attention médiatique. Ainsi, repeindre le scooter de Pujadas suffit à provoquer l'emballement médiatique dont Jean-Marc Morandini se fait le chantre.
L'idée de départ est intéressante : le renouvellement automatique de la concession de TF1 depuis 1987.
Le résultat est plutôt décevant, étant donné que l'on n'apprend pas grand chose de vraiment novateur... Les images d'archives rythment le film : c'est un plus indéniable (cela sauve le film). Pour le reste...
Certains passages sont drôles : Jacques Chancel jamais joignable, l'audition du groupe Bouygues devant la CNCL en 1987...
Le problème du film, c'est Pierre Carles, qui semble plutôt frustré par son statut de journaliste "indésirable"... Ne serait-il pas un peu mégalomane ?
En revanche, si le film se laisse regarder pendant une heure et demi, la fin du document est consternante : l'agression de David Pujadas devant le siège de France Télévisions est purement et simplement minable.
Dommage que ce film s'oriente vers le néant alors que le sujet pourrait être passionnant s'il était traité avec intelligence.
Oui ce film est moins pêchu que les deux précédents sur le sujet. Il fait partie d'une œuvre que l'on plaisir et intérêt à voir évoluer. Ces questions sur les motivations du combat militant aussi sur la création, comment se renouvelé pour retrouver la fraicheur sont profondes et c'est aussi cela qu'on aime chez PC.
Ce n'est pas un grand scoop, mais c'est un bon éclairage sur les relations entre le pouvoir et les média visuel. Et aussi sur "la nature humaine" : le pouvoir corrompt......
on peut bien etre critique avec tout mais quand ce sont les veritables acteurs de cette comedie humaine qui tombent le masque comment jouer encopre aux vierges effarouchées et faire semblant de ne pas voir que les dés sont pipés et que cette television est truffé de petits arrangements entre journalistes complices d ela grande illusion, bravo a ce film qui m a impressionné par sa simlplicité et sa vérité