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Un visiteur
4,0
Publiée le 10 août 2010
Bon film qui suit Henry, un musicien de bal magouilleur et sans pitié à Nancy. Le rôle va bien à Francis Kuntz et mérite le détour C'est également plaisant de voir l'action du film sur Nancy et ses environs...
Une demi étoile parce que je ne me suis pas endormi, une des rares fois au cinéma où je m'interroge sérieusement sur le fait de quitter la salle, le film est mou, jouer serait en grand mot, une succession de plan qui essai par moment de créer un comique de situation mais dont les effets tombent à plat et au final nous ennui.
Je n'ai pas l'habitude de noter si dur si vous suivez un peu mes notes, mais là, même si j'adore lKafka, je me suis ennuyé douloureusement. Alors certes, il reste que le caractère des personnages, malgré une cadence plus que molle, ressort bien, toujours est-il qu'il n'y a aucun piment, rien pour tenir sur place. Je pense que certains partiront avant même la fin.
bon film, peu de moyen mais cela n est pas un defaut pour ce film. on aurait aimer que le film aille un peu plus loin et ne tombe pas, dans certaine scéne, dans la facilité. ce film m a fait sourire sans vraiment aller jusqu au bout de la trashitude pour eclater de rire. c est un peu trop politiquement correct à mon goût (les salauds de nationaliste), malgré les intentions.
Malgré des moyens de tournage qui semblent assez réduits et un début (les cinq premières minutes) qui manque de rythme, le film se lance petit à petit et la mayonnaise à l'oeuf pourri fini par prendre avec délice, et au bord de la nausée bidonnante on en redemande!
Très bon film au début on a du mal a apprécier le personnage puis au fil du film il devient sympathique. Cela change de l humour stéréotypé qu on retrouve partout
Henry, l'(anti) héros du film est de la même race que le journaliste de Groland, mis à part la profession (vendeur dans une boutique et musicien) et le Prénom. C'est le pire des salaud. Voleur, cynique, menteur, sans coeur. Ce qui l'intéresse: le fric, les jolis filles et sa tranquilité. Il est près à tout pour arriver à ses fins: faire passer sa soeur (Elise Lornicol) pour folle afin de garder sa maison pour lui seul; ennivrer une veuve pour l'arnaquer; piquer les contrats de ses anciens compagnons de chanson; accepter de faire des concerts pour un parti d'extrème droite.
Ses coups bats sont tous plus infâmes les uns que les autres, ses répliques méchantes; mais tellement drôles! Malheureusement ses coup fourrés vont le rattraper: il va tomber sur plus fort que lui (Kustave de Kervern en escroc), avoir affaire à un inspecteur du travail (Lucien Jean Baptiste) et être rattrapé par le fils (Philippe Cura, le chauffeur de caméra café) de la veuve.
Aux côtés de Francis Kuntz, une batterie d'acteur atypiques:
Elise Larnicol (ex Robins des bois), Gustave de kervern (journaliste de Groland), Jean François Dereck, Bruno Lochet...
La tagline de l'affiche dit: "s'il n'était pas si minable, ce serait une véritable ordure" Et s'il n'était pas si minable, ça ne serait pas drôle.
Au vu des critiques de la presse, je m'attendais au pire et j'avais peur d'être déçu par Francis Kuntz... et j'ai été très, très, très agréablement surpris ! Je ne me suis pas ennuyé une seule seconde : c'est drôle, cynique (j'irais même jusqu'à dire que c'est très "BD", Kafka et Pascal Rémy ont l'oeil pour croquer les vices de leurs contemporains) et qu'on aime ou pas (la salle a très majoritairement aimé et bien rit), ça a le mérite de pas laisser indifférent (une dame est sortie en se disant dérangée par le film... mieux vaut ça que de le trouver insipide, je pense) ! Mention spéciale pour la réalisation, qui avec peu de moyens a réussi à montrer avec brio la réalité de Nancy : nancéien d'origine, c'est la première fois que je vois au ciné ma ville telle que je la vis, et pas comme une carte postale qui se résumerait à une Place Stan' et à un Hôtel de ville uniquement peuplée de notables. Je conseille de pas se laisser berner par la critique et de filer voir le film tant qu'il est en salle, m'étonnerait pas qu'il y reste hélas pas longtemps. J'ai hâte de voir ce que nous réservera Kafka dans l'avenir, m'étonnerait pas qu'il nous ponde un film culte un de ces 4. J'ai l'habitude de trouver excessif le prix des places de ciné... pour une fois, ce ne fut pas le cas, j'en ai eu pour mon argent ! J'ai adoré suivre cette ordure ordinaire !
J'ai pris beaucoup de plaisir à détester cet "Henry" (Colo, dit "La colique"), minable et méchant de compétition, mais ce portrait foutraque par un des piliers de Groland, dont le ton change agréablement du ronron convenu de l'essentiel de la production française, est encore un brin trop sage, et en tout cas en déficit d'audace par rapport aux réalisations Delépine / Kervern.
Certains passages sont bien écrits et donc plutôt amusants mais, dans l'ensemble, le film est mal filmé et semble même avoir été réalisé à la va vite. On se croirait véritablement devant un sketch de quelques minutes à l’esprit typiquement grolandais qui serait pour le coup prolongé à la durée d'un long métrage car on ressent bien là la patte de Francis Kafka Kuntz et de son personnage au racisme méprisable. Un humour noir qui nous fait rire jaune en créant un certain malaise autour de notre empathie envers ce personnage excécrable. Le film m'a surtout permis de revoir certains comédiens qui m'avaient manqués dont Elise Larnicol et Bruno Lochet.
Alors franchement, ça ne vaut pas vraiment le coup, c'est brouillon, moche, rarement drôle, et surtout, à la différence de ses acolytes du Groland (Aaltra, Louise-Michel, etc...), ce n'est pas du "cinéma", mais rien d'autre qu'une grosse farce décousue et ennuyante.