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BlindTheseus
299 abonnés
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5,0
Publiée le 1 mars 2008
Que dire de ce classique si actuel & impossible à faire de nos jours ou il ne manque par ailleurs & de toute façon que ces nouveaux instruments de torture et hochets diverses & variés fabriqués par ces nouveaux royaumes que sont Nokia, Motorola ou Alcatel ?
un film totalement visionnaire peut etre un des meilleurs de polanski l'ambiance la musique le jeu d'acteur tout y est , le film est trés en avance et polanski arrive même à nous faire peur mais pas le sursautement ms la peur froide qui nous glace les os et nous pétrifie polanski est décidemment un des plus grands réal de notre époque en plus avec une vie comme il a eu on ne peut que se dire que ce gars là est un génie un petit bonhomme trés trés costaud dans sa tête
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4,0
Publiée le 27 avril 2013
Un regard qu'on rencontre au vol rèvèle parfois les abîmes où sombre une conscience! Et c'est l'horreur pour celui qui dècouvre la nuit d'un être humain, horreur à laquelle ne participe cette fois aucun facteur surnaturel! Catherine Deneuve (probablement son plus grand rôle), hèroïne de "Rèpulsion", de Roman Polanski, est une douce et modeste employèe dans un institut de beautè! Or, ce personnage se montrera capable de commettre des crimes sanglants! C'est en fait une nèvrosèe sexuelle parce qu'elle a envie de sèduire les hommes, d'en être aimèe, mais ceux-ci lui font peur! Elle se crèe alors un monde de phantasmes où l'homme devient un ennemi, un "incube". Elle est sous l'emprise de visions, d'hallucinations! A croire que les protagonistes des films de Polanski sont toujours marginalisès, typès jusqu'à l'extrême, proche de la caricature! Mais ces marginaux, ce sont aussi bien ceux qui vivent à l'intèrieur de ces lieux que ceux qui y pènètrent! Et puis c'est surtout l'aspect destructeur du gènie de Polanski qui frappe le plus ici! La rèalisation, avec sa perpètuelle profondeur de champ, èpouse les failles de Deneuve! il en sort au final une oeuvre particulièrement envoûtante! il serait injuste, en parlant du cinèaste franco-polonais, de ne pas èvoquer le nom de Gèrard Brach, scènariste auquel il est associè depuis "Rèpulsion". Ainsi, cet ètrange climat d'incertitude et de malaise qui imprègnent les films de Polanski est dû à la rencontre de deux univers qui ont su se comprendre et se complèter! Telle cette jeune manucure où tout homme ne ressortira pas de cette toile d'araignèe qu'est l'appartement de Carol Ledoux / Catherine Deneuve...
Roman Polanski réussit avec ‘Répulsion’ ce qui manque trop souvent aux films du genre : faire peur sans artifice, sans excès de scènes ‘chocs’. Peu de sursauts donc, mais une impression constante de malaise. Avant d’être un film à sensations, ‘Répulsion’ est un formidable film d’ambiance. Polanski installe une atmosphère malsaine et angoissante, et cette tension, incroyablement maîtrisée, progresse crescendo tout le long du film, qui vire au huis clos oppressant. Polanski ne tombe jamais dans la surenchère, et préfère une démarche minimaliste : ‘Répulsion’, c’est l’histoire d’une femme qui sombre progressivement dans la folie, dans une sorte de délire paranoïaque. Le film est donc resserré sur l’intériorité de la jeune femme, son évolution psychologique, d’où ce sentiment d’étouffement ressenti par le spectateur. Angoissant, le film promet de bonnes montées d’adrénaline, et arrive à quelques reprises à nous faire sursauter d’effroi. Mais la véritable peur provient des bruits : il y a un vrai travail autour du bruitage, qui contribue largement à l’atmosphère malsaine du film. Le tout est admirablement filmé (prises de vues, lumière…) et fait de ‘Répulsion’ un film d’excellente qualité, voire même une référence du genre. Véritable contre-emploi pour Catherine Deneuve, on aurait pu douter de sa capacité à jouer un tel rôle, tant celui-ci est éloigné de l’image glamour à laquelle on cantonne souvent l’actrice. Pourtant, elle est impressionnante en schizophrène à la limite de l’autisme : son regard, ses tics faciaux… Une vraie performance d’actrice. En résumé, un huis clos terrifiant, dérangeant, brillant dans sa mise en scène, qui l’on garde longtemps en tête tant l’atmosphère malsaine et poisseuse y est puissante.
Voilà, après ma série de films contemporains finalement décevante, retour aux bibelots.. et ce film est plus qu'admirable au vu de l'année où il a été fait et du peu de moyens dont il est pourvu. Il y a vraiment un malaise dans ce film, qu'on ressent d'autant plus qu'on est toqué soi-même
Premier film de Polanski que je regarde et au final je n'en retiendrais que le nom de Catherine Deneuve qui y est épatante de beauté et de justesse. En effet, le film étant assez long à démarrer le spectateur attends une certaine claque pour se reveiller et Polanski ne trouve rien de mieux que les bruits stridents des sonnettes et des coups de telephones de l'époque. Certes je caricature mais je trouve vraiment que la chute schyzophrenique est trop horizontale et c'est dommage. Ceci dit, on notera que les éclairages sont bien maitrisés, que la façon de filmer l'est aussi mais que l'on sent un problème au niveau du montage qui aurait put être fait dans une optique à donner au film une dimension encore plus speciale qui permettrait au spectateur de mieux s'immerger dans les problèmes mentaux de Caroline.
Roman Polanski, en offrant à Catherine Deneuve un de ses meilleurs rôles, réalise avec Repulsion un huis-clos obsessionnel, qui plonge dans le mal à l'aise le plus étouffant. L'utilisation des sons, angoisses universelles (bruits de pas, gouttes d'eau...) est remarquable, au même titre que l'emploi des images : ces fissures, ces plans choisis soigneusement dans leurs emplacements (genre, simplement filmer des pieds) ou encore l'éclairage partiel font que le long-métrage est un des plus oppressants du genre. Polanski avait déjà une certaine connaissance du travail de mise en scène alors même qu'il réalisait là un de ses premiers films : même si l'unité dans la direction d'acteurs semble faire défaut (à part Deneuve, personne ne tire son épingle du jeu, même pas John Fraser), l'intrigue est fort bien construite, l'équipe de tournage exécute son boulot à la perfection ; seul le rythme final est un peu lent, peut-être à cause du montage. Polanski se perd dans sa mise en scène/angoisse, et fait trop durer pour faire vraiment peur. Une dernière partie qui ne nuit que très peu au film, qu'on peut considérer de chef-d'oeuvre d'angoisse.
Polanski n'en est qu'à ses début et il signe déjà un chef d'oeuvre où l'on retrouve toute ses obsessions. L'interprétation de Catherine Deneuve est bluffante en folle meurtrière, elle tient ici l'un de ses plus grands rôles, et la mise en scène de Polanski relève du génie. Un film voyeur ou le réalisateur traque son héroine (camera à l'épaule, nouvelle vague oblige) pour se rendre dans les méandres de son cerveau. Du très grand cinéma! Signalons que le réalisateur débute ici sa trilogie sur les appartements hantés que se poursuivra avec "rosemary's baby" et "le locataire".
J'ai enchaîné Rosemary's Baby et Répulsion... Conséquence : Polanski a été projeté au rang de mes rélisateurs préférés. L'utilisation de la bande son ainsi que celle du décor (l'appartement, sombre, qui se craquèle, de plus en plus de meubles renversés, cette dépouille infecte de lapin pourrissant) sont magistrales. Elles permettent de faire travailler l'imagination du spectateur, qui pénètre dans ce cauchemar subjectif, cet isolement, cette terreur sexuelle, cette claustrophobie... C'est à mon avis l'un des meilleurs drames psychologiques jamais tournés.