Assez déçu par le rendu final de "Repulsion". En effet, je pense avant tout que Catherine Deneuve, qui est devenue une excellente actrice avec le temps, a été choisie sur ce long métrage, non pas pour son jeu mais juste pour son physique, je trouve ça regrettable. En ce qui concerne la bande son, que ce soit pour les musiques ou les bruitages, j'ai l'impression d'assister à un IRM, pour ceux qui en ont déjà eu, vous comprendrez que ce n'est pas un avantage, loin de là. Dans l'ensemble, les acteurs ne sont pas impressionnants mais pas mauvais non plus. L'histoire est pas mauvaise mais "Persona", qui est sorti à peine un an plus tard, est à des années lumières de ce drame psychologique de Roman Polanski. Cependant, les scènes de folies ne sont pas trop bâclées et on arrive par moment, à être imprégné par ce sentiment dérangeant. Se qui m'a le plus plu, ce sont les nombreux plans séquences, qui à mon humble avis, manque beaucoup trop de nos jours. Cela ne suffit pas pour en faire une bonne production, je ne suis pas convaincu mais bon, il y a pire. 11/20.
Premier film de la trilogie des appartements maudits, "Répulsion" est un film désagréable à regarder pour la simple et bonne raison que Polanski sait instaurer le malaise chez son spectateur avec des choses très simples : longs plans-séquences dans le noir, bruits de gouttes d'eau, de pas, d'horloge. Il montre peu et suggère beaucoup, ce qui est toujours plus efficace lorsqu'on s'approche de près ou de loin du film d'horreur. Malheureusement, cela vire un peu à l'exercice de style, et le film manque un peu d'âme. Polanski s'applique, et il est doué, mais comme il l'a avoué, il n'a fait ce film que pour financer "Cul-de-sac". La musique jazzy inquiétante et une Catherine Deneuve habitée n'empêchent pas de ressentir un certain ennui, notamment durant la première partie du film, avant que Deneuve ne se retrouve seule dans l'appartement : on pourrait honnêtement couper un bon quart d'heure. "Répulsion" apparaît donc un peu comme un élégant brouillon de "Rosemary's Baby".
Très bon film sur la déchéance mentale d'une jeune fille un peu perdue. Superbement interprété par la jeune Deneuve et visuellement très beau. Un des meilleurs premiers films de Polanski.
Après un premier long-métrage très réussi, Roman Polanski réaffirmait déjà qu'il est un grand. Décrivant avec brio un cas de paranoïa, Roman Polanski a l'intelligence de filmer au plus près son personnage, même en extérieur en caméra porté, pour mieux nous faire ressentir le cloisonnement mental dans lequel il est plongé. Ainsi notamment l'appartement, à travers le prisme de la folie de sa locataire, devient grâce au talent de son metteur en scène un personnage à part entière. Catherine Deneuve dirigée à la perfection donne énormément d'intensité à son rôle et trouve ainsi peut-être le meilleur de sa carrière. On retrouve beaucoup des thèmes et des caractéristiques de l'oeuvre future de Polanski dans ce film qui est une ébauche brillante et très angoissante de ce qui sont pour moi ses deux meilleures oeuvres : "Rosemary's Baby" et "Le Locataire".
traitant de l'un de ses thèmes de prédilection : la schizophrénie, "Répulsion" fait office de prémisse à des chefs d'œuvre tel que "le locataire", "Rosemary's baby", "Frantic" ! Catherine Deneuve tient ici l'un de ses plus grand rôle, La photo en noir & blanc est sublime, la mise en scène précise et soigné...tout cela fait de RÉPULSION l'un des meilleurs films de Polanski...
Si les moins cinéphiles risquent d'effleurer parfois un certain ennui, Répulsion se consacrant principalement à illustrer la psyché douteuse de son personnage principal, Roman Polanski parvient à instaurer une atmosphère angoissante, voire carrément flippante. Grâce un excellent travail de mise en scène et une photographie qui multiplie les angles de vue dérangeants. Et la musique, schizophrénique, participe largement à cette grande campagne de déstabilisation cinématographique. Un classique ! Lire notre critique sur le site terreurvision !
Ce film contient plusieurs éléments intéressants sur la psychologie du personnage principal (la peur de l'homme, une approche souvent infantile des choses, une perte de repères...), ainsi que des qualités techniques (très beau noir et blanc, plusieurs cadrages étonnamment réussis...). Mais sur la longueur, je me suis ennuyé. Il n'y a pas vraiment de rythme, on voit mal la finalité du film... Tout ceci ressemble à un vain exercice de style, appliqué certes, mais vain.
Je n'avais pas revu REPULSION depuis sa sortie en 1966 mais j'ai retrouvé à peu près les mêmes sensations qu'à l'époque ; à savoir une première partie beaucoup trop lente et qui peine à accrocher le spectateur ; et un dernier tiers du film qui semble en fait "le film" le reste n'étant que l'introduction nécessaire. Même si la réalisation de Polanski est soignée, elle ne parvient jamais à briser la distance avec le spectateur. On ne peut s'empêcher de comparer avec PSYCHOSE d'Hitchcock dont le sujet est semblable et qui est pratiquement contemporain et la supériorité d'Hitchcock est évidente. Dans PSYCHOSE, nous nous intéressons aux personnages et les suivons, dans REPULSION nous les regardons de loin ; quant aux effets, comme on dit "Y a pas photo".
Malgré son rythme très lent,"Répulsion" est sans aucun doute l'un des films les plus inquiétant qui sois du vieux cinéma avec "Psychose". Une réalisation tournée en noir et blanc mais parfaitement bien filmée. Dans cette oeuvre, Roman Polanski ne nous montre pas un film d'horreur gore et sanglant avec l'effet hémoglobine, non, il réalise un excellent drame psychologique qui se centre sur la schizophrénie et la répulsion envers la sexualité entraînant au meurtre. Le réalisateur met également l'accent sur les bruits inquiétants, genre : craquements, sifflement de lame ou encore tic tac. Une tension se crée chez le spectateur. Bref, ce chef d'oeuvre de suspens ne laisse pas le spectateur indifférent. On peut donc remarquer qu' à cette époque Roman Polanski avait déjà une grande technique du cinéma.
Un chef-d'oeuvre méconnu qui appartient à la trilogie des appartements polanskiens avec le Locataire, Rosemary's Baby. C'est maîtrisé, élégant, tordu, captivant, fascinant, c'est l'essence même de ce que tout bon film devrait comporter.
Second film du grand Roman Polanski, qui montre deja son talent a utiliser la bande-originale de manière brillante et a mettre en scene génialement. Le cinéaste nous montre aussi deja a quel point il excelle dans l'expression de la folie dans ses films... Autre gros atout ce film, la ravissante Catherine Deneuve, excellente dans cet étrange rôle et qui apporte a ce film beaucoup de sensualité. Le scenario est parfait, il progresse brillamment et l'intrigue s'installe de manière saisissante ! Un excellent film.
Roman Polanski déçoit avec son drame psychologique traitant de la solitude et de la schizophrénie. Le réalisateur du cultissime Rosemary's Baby (1968) a choisi de tourner son film en noir & blanc, ce qui aurait pu ne pas être une mauvaise idée, si cela avait été utilisé à bon escient. Mais hélas, Répulsion (1966) s'avère difficilement regardable du début à la fin, trop de séquences sont dans la pénombre, on ne distingue rien et cela fatigue plus qu'autre chose. Ajoutez à cela une mise en scène mollassonne et un scénario relativement banal, au final, heureusement que Catherine Deneuve s'avère parfaite dans son rôle titre, sinon on aurait réellement l'impression d'avoir perdu notre temps !
Avant le locataire , il y eut répulsion , thriller épineux comme les affectionne particulièrement polanski. Deneuve y est bluffante en femme perturbée haïssant les hommes et sombrant peu à peu dans la folie.