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    Répulsion
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    3,8
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    131 critiques spectateurs

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    moonboots
    moonboots

    58 abonnés 1 322 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 2 septembre 2012
    faire un film d'horreur psychologique est un pari risqué, autant Polanski remportera son pari avec Le Locataire autant ici le film ennuie par manque de matière et de consistance...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 27 juillet 2012
    Ce film est vide, il n'y a ni émotion, ni suspense ni rien. Les personnages sont sans intérêts, l'impassibilité du visage de Catherine Deneuve crée pendant 1h40 une atmosphère insipide. La folie y est détournée d'une manière pudique évoquant vaguement une réplique dégradée de "Requiem for a dream"
    Akamaru
    Akamaru

    3 098 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 juin 2012
    Ce drame psychologique de Roman Polanski(et non un film d'horreur riche ne hémoglobine comme l'aurait voulu le studio)continue d'être disséqué 50 ans après.Si tout commence de façon triviale,la tension s'installe progressivement au contact de cette jeune manucure schizophrène et esseulée,qui se comporte très étrangement,et finit par réagir de façon très inquiétante à sa sécheresse affective.Catherine Deneuve n'a jamais eu un rôle aussi dérangeant,et sa beauté blonde n'est qu'un subterfuge cachant une folie impossible à maîtriser,car ancrée dans le psychisme le plus profonde.Polanski,qui ne fait pas une très bonne utilité du noir et blanc(trop sombre),est en revanche grandiose lorsqu'il s'agit de trouver des angles de caméra étouffants,ou d'orchestrer un montage en vue subjective.Il semble avoir pris pour maîtres le "Psychose" de Hitchcock et le "Voyeur" de Powell.Dommage que l'impression de lenteur prédomine.Seules quelques scènes éparses se distinguent par des visions de murs qui se craquèlent,de chandeliers qui valsent,ou de mains qui s'agitent à travers des murs.Un exercice de style qui ne laisse pas indifférent.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 5 juin 2012
    Un film très lent qui peine à démarrer et face auquel on passe le plus clair de son temps à attendre qu'il se passe quelque chose. Pourtant, je ne peux pas dire qu'il s'agit d'un mauvais film, car il y a un bon travail sur l'image qui vient servir une ambiance pesante. Mais le problème est bien là: l'ambiance est pesante dans tous les sens du terme, ce qui veut dire que le film est assez lourd et que chaque seconde se fait sentir... Heureusement qu'on finit quand même par voir quelques scènes qui bougent un peu et qui perturbent, parce que ça commençait franchement à faire long !
    Oui je sais: le film est assez ancien et il faut le respecter, mais chacun reste libre d'apprécier l'oeuvre à sa manière, or il se trouve que je n'ai pas aimé.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 22 avril 2012
    J'appréhendais ce film comme l'ancêtre du Locataire du même Polanski. On y retrouve cette réalisation dérangeante, avec notamment des situations d'angoisse forte (renforcées ici par l'absence momentanée de bruitages) et un final des plus troublants. Mais, dans cet exercice de style, je me suis plus ou moins désintéressé du sort du personnage incarné par Deneuve, peu attachant et archi-névrosé.
    JamesDomb
    JamesDomb

    102 abonnés 1 061 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 avril 2012
    Après Le Couteau dans l'eau, son premier long-métrage très remarqué nommé à l'Oscar du meilleur film étranger, Roman Polanski réalise Répulsion, pierre angulaire de sa filmographie à venir, récompensé par l'Ours d'argent au festival de Berlin. Avec une tension permanente, une mise en scène aussi virtuose qu'implacable, porté par la beauté froide et inquiétante de Catherine Deneuve qui venait d'exploser en France avec Les Parapluies de Cherbourg, Répulsion apparaît comme le premier chef d'oeuvre de Roman Polanski. Dès le générique conçu par le mythique Maurice Binder, le gros plan est fait sur un oeil apeuré et nerveux. Le réalisateur invite le spectateur à rentrer dans les méandres d'un esprit dérangé et malade. Telle une petite fille dans un corps de jeune femme dégoûtée du contact physique, Catherine Deneuve prête sa sensibilité et sa peau diaphane à Carol, jeune manucure qui vit repliée sur elle-même et repousse constamment les avances des hommes. Ses rares repères vont s'effondrer quand elle se retrouve seule dans son grand appartement qu'elle partage avec sa soeur partie en vavances avec son fiancé. Assaillie de cauchemars et d'hallucinations terrifiantes, Carole sombre dans la folie, sa raison se fissure comme les murs autour d'elle, et finit par commettre l'irréparable. Avec un art magistral du montage, de l'ellipse de temps, du huis-clos et des non-dits - on ne sait le traumatisme à l'origine de sa maladie, bien que l'on imagine fortement un viol incestueux suivi d'un avortement -, Roman Polanski dresse l'un des plus terrifiants portraits d'une schizophrène de l'Histoire du cinéma.
    Sebmagic
    Sebmagic

    173 abonnés 1 128 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 avril 2012
    Je ne sais toujours pas quoi penser de ce film. Je l'ai regardé pour découvrir Catherine Deneuve, parce que j'ai toujours eu des à-prioris négatifs sur cette actrice (et en général sur la plupart des "grandes" actrices françaises telles Adjani ou Huppert). Et finalement j'ai beaucoup aimé le film, même s'il est lent et assez contemplatif pour un film de catégorie "épouvante" (ce qui n'est pas pour moi un défaut, c'est même le contraire pour le cas présent). Le personnage principal est hypnotique, saisissant, très troublant, et j'ai adoré ce rôle torturé et limite flippant. Le film m'a scotché du début à la fin, grâce à Catherine Deneuve qui livre une prestation de dingue, je trouve. Avec quasiment aucune réplique (les dialogues dans ce film sont rares), elle parvient à nous exprimer tout le vide, le désarroi et la folie de cette jeune femme, seule face à ses démons. Ce huis-clos oppressant donne lieu quelquefois à des moments de tension intenses, provoqués essentiellement par des bruits (bruits de pas dans la maison, fissures dans les murs). Le film fait parfois un peu peur et le regard de Deneuve (qui fait l'objet de pratiquement tout le film) est envoûtant et poignant. La symétrie entre la première scène et la dernière est brillante, d'ailleurs la toute dernière image du film est extrêmement flippante quand on imagine tout ce qu'elle implique. Le personnage principal ne cesse de regarder cette photographie pendant tout le film et le regard de Carole jeune sur la photo nous est dévoilé seulement à la toute fin, et file des frissons dans le dos. Malgré les non-dits et les silences, Polanski nous dit tout sur ce personnage dramatique et la beauté de certaines scènes est époustouflante. Bref, je n'ai pas grand chose à redire sur ce film, même si parfois j'ai été gênée de voir que Carole n'a vraiment aucune émotion. Elle est tellement morte à l'intérieur qu'elle est inaccessible, et va d'ailleurs faire du mal à toutes les personnes qui tentent de l'atteindre. Qui plus est, ce film psychologique est extrêmement bien monté via des ellipses et fondus noirs qui imposent une lenteur et une froideur à cette ambiance parfois glauque, effet amplifié par l'utilisation du noir et blanc pour l'image. Pour moi, ce film n'est pas loin d'être un chef d'oeuvre si on le regarde sérieusement et sans savoir à quoi s'attendre (je n'avais même pas lu le résumé avant de le voir et ça n'a fait qu'améliorer mon visionnage, je me demande si ce n'est pas la meilleure technique pour profiter pleinement d'un film, d'ailleurs). Du beau cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 2 avril 2012
    Film qui est parfois long, mais qui au finale nous garde par ces moments choc ou l'ont ne s'y attend pas et ses images, mouvement de caméra qui font voyager la spectateur dans un odyssée de folie. Catherine Deneuve est meilleure que jamais sous la caméra de Polanski.
    loulou451
    loulou451

    120 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 mars 2012
    Prologue de sa trilogie "diabolique" poursuivie plus tard avec "Rosemary's baby" et la "Locataire", "Répulsion" est le film qui propulsa définitivement le jeune Roman Polanski dans le cercle très fermé des grands réalisateurs. Avec des moyens limités, le cinéaste polonais, fort de ses deux succès d'estime ("Cul de sac" et "Le couteau dans l'eau", bénéficiait alors pour la première fois d'un casting de choix. Sous sa direction, la très jeune Catherine Deneuve obtenait là l'un des rôles les plus forts de toute sa carrière. Dans la peau d'une jeune schizophrène victime d'hallucinations, Deneuve fait exploser tout son talent. Derrière la caméra, Polanski multiplie les effets, rivalise d'inventivité pour provoquer le suspense et l'angoisse, se hisse parmi les références de l'époque ("La Maison du diable", de Robert Wise") pour faire de "Répulsion" une œuvre universelle, d'une puissance rarement égalée en matière de film traitant de la folie, oscillant sans cesse entre le fantastique et l'horreur. Sublime !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 février 2012
    Un des premiers films de Polanski, ce film est un joli traumatisme. Lent, volontairement répétitif voir ennuyant au début, le film prend une toute autre ampleur enfin fini. D'une mise en scène soignée, on assiste ici à une véritable descente aux enfers pour la petite Carol jouée par une Deneuve aussi douce qu'inquiétante. Ce film est un aperçu de la schizophrénie, la paranoïa, Polanski arrive vraiment à nous rendre fou tout comme la protagoniste. Des plans propres et une ambiance extrêmement travaillée, autant dans le sonore que dans le visuel. Le film a beau avoir vieilli, l'expérience est toujours viscéral aujourd'hui. Inquiétant ou tout simplement fou, c'est un bel exercice de style qui traite avec une rare maîtrise le sujet de la schizophrénie, une bizarrerie à voir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 décembre 2011
    Si Polanski fait le choix intelligent d’éviter d’user du triomphalisme d’une morale qui ne serait qu’éphémère devant la complexité d’un tel sujet, la force avec laquelle il s’empoigne à faire partager la souffrance de toutes ses victimes est géniale.
    La critique complète sur: www.cinemarium.fr
    Moorhuhn
    Moorhuhn

    143 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 octobre 2011
    J'ai profité de la présentation de ce film à la cinémathèque pour continuer la filmo de Polanski que je connaissais très peu. Repulsion est le deuxième long-métrage de Polanski et le travail effectué est admirable en dépit de quelques maladresses ou faiblesses.

    Le thème principal du film est la folie de cette jeune femme introvertie qui repousse ce qui est masculin et vit dans une angoisse permanente. Catherine Deneuve (Très très zolie ) offre une prestation convaincante, elle campe à merveille ce personnage hanté par des peurs viscérales. Avec un thème comme celui-là forcément on s'attend à de la tension et on peut dire que c'est réussi, Polanski a su faire naître la tension à partir de peu de choses au final. Ce n'est pas un film explicite, nous sommes davantage dans la suggestion permanente et c'est une très bonne chose de rester dans une sorte de mystère et de flou continu. Ne pas rentrer dans les détails participe, je trouve, ) aider la montée en tension chez le spectateur.
    Il y a une chose aussi qui est fort admirable c'est que Polanski a vraiment travaillé la forme de manière à la rendre cohérente par rapport au fond. Déjà d'une part c'est vraiment beau, la photographie est réellement sublime. La technique en général est d'une élégance folle avec toutes ces plongées, ces plans séquence magnifiques... Mais ce n'est pas que ça. Polanski a su parfaitement représenter le malaise mental de l'heroïne principale en scènes intérieurs mais surtout en scènes tournées en extérieur, ce qui n'est pas simple à rendre. Cette caméra qui suit une Catherine Deneuve au regard craintif et qui l'abandonne l'espace de quelques secondes pour s'attarder sur un détail dans une scène c'est admirable, comme si la caméra était une part entière de ce qu'elle filmait. Les scènes dans l'appartemment sont oppressantes et celui-ci pourrait presque être un personnage tourmenté.

    La névrose vécue par le personnage conduit à des actes durs et brutaux. J'émetterais quand même quelques réserves au niveau du montage particulier, certains raccords tombaient un peu comme un cheveu sur la soupe et certaines séquences ont assez vieilli, ce qui fait que l'angoisse n'est pas vraiment présente mais en réalité ce n'est que peu de choses dans un film globament maîtrisé et d'une grâce folle. Un très bon film sur la déchéance mentale d'une personne réalisé par un cinéaste appliqué. On pourrait presque y voir un précurseur du superbe Rosemary's Baby sorti plusieurs années après. En tout cas ça reste un très bon film, un peu maladroit par moments, un peu fade en première partie mais en fin de compte le résultat est fort appréciable.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 18 octobre 2011
    Oh que cette histoire de fissures et d’araignée au plafond est effrayante… et sacrément bien calibré avec ça ! Assurément, à vous rendre fou de ne pas l’avoir visionné à l’époque. A voir les yeux grands ouverts !
    Jahro
    Jahro

    55 abonnés 684 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 avril 2014
    Répulsion voit le jour deux ans avant Le bal des vampires, lui-même qui précède le désormais culte Rosemary’s baby. C’est la première sortie longue de Roman Polanski en matière d’épouvante, mais l’homme s’est déjà fait la main dans divers courts-métrages. Cette fois il nous conte la schizophrénie d’une belle angoissée, une ingénue maladive qui préfère se cloitrer dans son antre que de côtoyer l’homme. Plus le métrage avance, plus Catherine Deneuve prend son rôle à cœur, assaillie de toutes parts par les visions et les bruits entêtants, le tic-tac d’une horloge, le ding-dong d’un clocher, une sonnette, un téléphone, une mouche, une fissure dans le mur qu’elle invente. Ou plutôt, qui la symbolise. Le franco-polonais filme la chute d’une recluse dans la pire des démences – et il y met les formes. Pellicule en noir plus que blanc, caméra qui chancèle, fondues lancinantes et travellings oppressants, il empile les tactiques pour plonger son public dans l’angoisse. Mais d’abord il hésite : les premiers quarts d’heure ressemblent moins à Psychose qu’à un ersatz de la Nouvelle vague. Trente minutes un brin soporifiques, une heure de terreur à l’ancienne : vous voilà prévenus.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 8 août 2011
    peut être le seul film ou l on voit une grande deneuve
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