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Un visiteur
2,5
Publiée le 6 janvier 2014
Répulsion se termine sur une photo d'enfance de la jeune femme qui deviendra criminelle où l'on remarque le regard dur et determiné qu'elle avait déjà enfant. Ainsi, d'assassiner son prince charmant puis son propriétaire devait peut-être être inscrit dans le patrimoine génétique de cette femme! ——————————————————————————————————————————————— Non, on aurait aimé préféré voir une autre issue à ce film. Pourquoi Carole ne continuerait elle pas à travailler à l'institut de beauté? Les clientes sont peut-être un peu exigentes mais elles ne sont pas méchantes! Et puis avec le temps, je suis sûr que Monique lui pardonnerait d'avoir glissé l'affreuse tête de lapin mort dans son sac à main. ——————————————————————————————————————————————— C'est néanmoins émouvant de retrouver l'immense actrice que deviendra Catherine Deneuve dans un de ses tout premiers rôles. Comme un animal pris au piège entre quatre murs et se laissant mourir dans le lamentable vide scénaristique du film, elle préférera tuer les hommes qui l'assaillent plutôt que de leur abandonner ne-serait-ce que quelques mots. Non, plus jamais on ne la verra aussi belle au cinéma, ni même à la télé!
méconnu , c est un de ses tout premiers qui précède et annonce Rosemary s baby , avec son coté angoissant techniquement , c est déjà quasiment parfait , et l histoire de cette jeune fille étrange qui a peur des hommes tient en haleine spoiler: meme si on aurait souhaité une fin plus surprenante et moins telephonée
Catherine Deneuve est juste magistrale dans son role de fille troublée et vide émotionnellement elle porte le film à elle toute seule avec pas mal de séquences avec sa seule présence les seconds roles sont super aussi avec un John Fraser excellent bref un film habité angoissant et psychologique , qui est très bien
Film à aller voir les yeux fermé mais bien ouvert une fois commencé, chef d'oeuvre oblige ! J'ai vu "Le couteau dans l'eau" "le locataire" et "rosemary baby" de Polanski mais Repulsion est au dessus de tous à mon sens. Il serait trop long à résumer mais il s'agit là d'un film essentiel pour le genre (horreur, drame psychologique etc ...) C'est très subversif, dérangeant et avec un suspens suffisant pour l'époque.
L'ambiance noir et blanc, les dialogues quasi inexistant et la caméra de Polanski envoient ce film sur orbite. Avec une Catherine Deneuve complètement habité, génial dans ce film en plus de sa classe et de sa beauté naturelle ! Bravo Roman Polanski
Allégorie sur le drame de l'inceste? Deneuve y est formidable et bouleversante. La réalisation est novatrice pour l'époque et reste incroyablement actuelle. Un film à l'épreuve du temps malgré son noir et blanc.
Absolument magnifique. Et dire que Polanski n'avait que 32 ans quand il a réalisé ce film ... A ne pas voir seul(e), sinon vous risquez de passer quelques moments assez angoissants après l'avoir vu...
Dès son deuxième film, Roman Polanski partait en Angleterre et donnait à une jeune Catherine Deneuve un rôle marquant, celui de Carol, femme névrosée absolument horrifiée par les hommes et la sexualité. Il commence le premier volet de sa trilogie des "appartements" (suivront "Rosemary's Baby" et "Le Locataire") et donne aux moments en huis-clos de son film une véritable tension, présente aussi bien dans les sons qui dominent certaines séquences (l'horloge, les mouches) que dans la mise en scène, qui fait preuve d'une véritable maîtrise quand il s'agit de montrer l'intériorité de son personnage. Certaines trouvailles sont formidables (les mains sortant du mur) et Polanski sait filmer Deneuve en la rendant aussi belle qu'inquiétante, le tout sans beaucoup de dialogues, avec en plus un noir et blanc superbe. Pas agréable à regarder mais un véritable travail de mise en scène.
Cathèrine Deneuve est absolument sublime dans ce film. C'est la femme parfaite, Malheureusement elle a subit un énorme traumatisme qui a changé sa vie. Elle ne supporte plus l'image qu'elle a des hommes. On ressent sa détresse et sa frustration à chaque instant du film. Polanski a véritablement réaliser un chef d'oeuvre au niveau de la mise en scène, des plans fixes, du casting, du synopsis, du choix de la musique... De plus c'est très avent-gardiste, Gaspard Noë avec son film "irréversible" lui rends en quelque sorte hommage. On peux aussi faire des rapprochements avec "American Psycho". L'atmosphère qui règne tout au long du film ne laisse pas une minute de répit. Elle est à la limite du supportable comme le pourrait être "Taxi Driver". Enfin bref, je le conseil à tous. C'est un film à voir au moins une fois dans sa vie.
Peut etre le meilleur film de Polansky dans ceux que j' ai vu (en tout cas, pour la manière de filmer,la musique ...). Deneuve est très convaincante dans le role de la femme qui sombre dans la folie. On se demande d' ailleurs si ce dont elle rève vient d' un événement antérieur ou si cela est "une angoisse" sorti de son imaginaire
Le film est un tout simplement un chef d'oeuvre, bizarre à souhait, terriblement oppressant et remplit de trouvailles visuelles (les bras d'hommes qui sortent des parois du couloir). Polanski a décidément un don pour filmer la folie humaine, à te point qu'on en vient à ce demander si il n'est pas lui même légèrement schizophrène.
2e film de Polanski, et quelle tuerie ! Embauché pour réaliser initialement un film d'horreur, ce sera finalement un drame psychologique qu'il nous portera à l'écran. La réalisation est brillante, le noir et blanc met l'accent sur les jeux de lumières. Que dire de Catherine Deneuve, qui est magnifique mais aussi complètement jetée, et quelle performance d'actrice ! Un très bon film traitant de la folie, de la répulsion à la sexualité, vraiment à voir.
Après avoir regardé cul-de-sac, je me suis dit que répulsion allait être sur la même ligne, et effectivement, c'était le cas. On passe du huit clos à l'enfermement schizophrénique. L'enfermement domine donc, mais dans répulsion, il prend son pied, et quel pied. Répulsion, pulsion de l'homme, qui s'acharne sur la femme comme un objet inutile au beau milieu d'une pièce. Femme qui reste sans broncher, à faire la bonne. Couple qui ne se fissure pas, contrairement aux murs. Puis, une jeune demoiselle, qui travaille à Londres, qui ne regarde pas le monde qui l'entoure, qui a peur de la lumière du jour et qui tente de se rassurer en vivant avec sa sœur. Les vacances commencent pour cette dernière, et les cauchemars arrivent pour Caroline (Catherine Deneuve). Poussées d'angoisses, peur de l'homme dragueur, refus de voir l'accident de voiture. Un personnage "inoffensif", qui subit la loi. Les hallucinations ne feront que croître et l'histoire prendra une tournure dramatique. Polanski a réuni tous les éléments pour nous mettre dans un pétrin, un embarras pas possible et nous pousser à réfléchir sur cette maladie qu'est la schizophrénie. Une réussite.
Répulsion est le film qui va permettre à R. Polanski d'entrer dans la cour des grands réalisateurs après son premier long métrage "Le Couteau dans l'eau". Répulsion raconte l'histoire d'une jeune et belle fille, Carol, manucure à Londres, qui attire les hommes autant qu'elle les repousse et qui sombre peu à peu dans la paranoïa en allant jusqu'à commettre des crimes. Catherine Deneuve est remarquable et très crédible dans son rôle de femme schizophrène, dont la musique rajoute à cette atmosphère oppressant. On a de très beau plan de caméra qui auraient pu être encore plus amélioré par le jeune Polanski. Ce film d'horreur vous donnera son petit lot de frayeur dans un huis clos en appartement qui sera continué par "Rosemary's Baby" et "Le Locataire".
Un bon exemple de film d'horreur qui mise plus sur la stimulation de l'imaginaire (notamment en incorporant des passages fantasmés dans la réalité) que sur une violence artificielle. Répulsion est riche en images métaphoriquesspoiler: : ainsi, la fracture dans le mur, par son invraisemblance ou son surréalisme, met en évidence la perte de repères rationnels et souligne la démence du personnage principal . Cette plongée dans la folie se fait progressivement et est renforcée par les caractéristiques de ce personnage, joué par Catherine Deneuve, qui a tout pour plaire (en apparence). D'autre part, le film garde quelques questions en suspens, puisque finalement on ne connait jamais l'exacte raison du trouble qui habite Carol (la répulsion peut faire référence à la phobie de la sexualité, au déni des sentiments, au rejet social ou encore à ce que la folie elle-même suggère). On pourrait penser que le réalisateur franco-polonais veuille mettre en évidence les effets néfastes du rejet des pulsions sexuelles, nourrissant un certain penchant pour la psychose, mais d'un autre côté, c'est au moment où l'on voit Carol succomber à ses pulsions spoiler: (elle se masturbe en imaginant qu'elle se fait violer) qu'elle bascule définitivement dans la folie. À moins que ces débordements de brutalité ne soient imaginés par le réalisateur lui-même pour nous faire partager la violence des sentiments de Carol. Une chose est sûre, en refoulant ses désirs, elle rejette une partie de sa personnalité et la folie meurtrière est la concrétisation de ce désaccord de la personnalité.
Oui, Roman Polanski est un très bon réalisateur. Oui, Répulsion ça semblait plutôt bon sur le papier. Catherine Deneuve, un film angoissant avec le taux de paranoïa à fond - on pense au locataire, à Rosemary's Baby etc. Mais oui, Répulsions est une déception. Répulsion peine à convaincre tout du long. On sent bien que Polanski cherche à appliquer une mécanique implacable, en montrant les premiers troubles jusqu'à l'apogée lors d'une situation où le personnage va être isolé et particulièrement vulnérable, mais on sent bien trop cette application de chaque instant à répéter un cadre narratif assez barbant et moins une réelle envie d'envoyer tout ça valser pour proposer quelque chose de vraiment intéressant. Si on se prend au jeu, cela peut peut-être captivé. Sinon, c'est peine perdue, malgré un visuel très attractif, le film n'est pas non plus une catastrophe, n'exagérons rien, c'est quand même pas le premier venu derrière la caméra. Cependant, pour un réalisateur aussi talentueux que Roman Polanski, sur un sujet qui correspond complètement à son univers anxiogène, on était de quoi attendre bien mieux de Répulsion. Un conseil, dirigez-vous plutôt vers d'autres films de sa très bonne filmographie.
Moins puissant émotionellement que les autres films de sa trilogie des appartements maudits (Le locataire et Roemary's baby), Repulsion n'en ai pas moins une oeuvre originale puisqu'on est dans la tête d'une malade mental incarnée parfaitement par Catherine Deneuve. Certaines scènes sont vraiment effrayantes alors que tout était "calme" depuis le début du film puisque Polanski avait pris soin de bien amener cette explosion d'hallucination latente. On retrouve ses thèmes favoris dans la deuxième partie du film et c'est vraiment là que ça devient angoissant, le tout dans un noir et blanc judicieux. Mias je comprends pas l'interdiction aux moins de seize ans, Le locataire ou Rosemary's baby sont plus éprouvants. Ici il y a quand même une bonne premire partie où il ne se passe rien.Ce premier film sur les appartements pose les bases de ce que seront les prochains chef d'oeuvre.