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    Répulsion
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    3,8
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    131 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    J'ai enchaîné Rosemary's Baby et Répulsion... Conséquence : Polanski a été projeté au rang de mes rélisateurs préférés. L'utilisation de la bande son ainsi que celle du décor (l'appartement, sombre, qui se craquèle, de plus en plus de meubles renversés, cette dépouille infecte de lapin pourrissant) sont magistrales. Elles permettent de faire travailler l'imagination du spectateur, qui pénètre dans ce cauchemar subjectif, cet isolement, cette terreur sexuelle, cette claustrophobie... C'est à mon avis l'un des meilleurs drames psychologiques jamais tournés.
    karaziel
    karaziel

    1 abonné 10 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mai 2014
    Carole, jeune esthéticienne, taciturne et introvertie, vivant chez sa sœur ainée en couple avec un homme marié, va peu à peu sombrer dans sa phobie d’avoir une relation intime et charnelle avec un homme.

    Répulsion est un film en Noir & Blanc à l’esthétique soignée, à la réalisation oppressante et à la bande-son souvent crispante… L’ambiance contemplative et hypnotique est pesante et s’assombrit jusqu’à devenir malsaine dans ce petit appartement en décrépitude. Sa paranoïa schizophrénique va pousser Carole dans une folie intérieure cauchemardesque et libidineuse la rendant inerte et apathique aux yeux de son entourage et des hommes, jusqu’à ce qu’elle soit poussée dans ses derniers retranchements déclenchant alors des épisodes de violences cinglantes, imprévisibles et glaciales…

    Film psychologique éprouvant, Catherine Deneuve est à la fois avenante physiquement et repoussante de par son attitude, on est sans cesse entre l’envie de l’épauler et la consoler ou de la secouer énergiquement jusqu’à souhaiter l’abandonner à son triste sort par dépit…

    Répulsion a été pour moi, une heureuse découverte, un film franchement envoûtant et déstabilisant à la fois… Il se classe juste en dessous de mes préférés de Roman Polanski : Rosemary’s Baby, Chinatown, Le Pianiste, Le locataire et La jeune fille et la mort…
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 27 juillet 2012
    Ce film est vide, il n'y a ni émotion, ni suspense ni rien. Les personnages sont sans intérêts, l'impassibilité du visage de Catherine Deneuve crée pendant 1h40 une atmosphère insipide. La folie y est détournée d'une manière pudique évoquant vaguement une réplique dégradée de "Requiem for a dream"
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 31 octobre 2008
    Un film sombre, envoûtant, avec une Catherine Deneuve sublime. L'un de mes films préférés...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 juin 2007
    Le Polanski le plus flippant avec une Catherine Deneuve en femme psychotique. Hallucinant!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 mai 2013
    Après avoir regardé cul-de-sac, je me suis dit que répulsion allait être sur la même ligne, et effectivement, c'était le cas. On passe du huit clos à l'enfermement schizophrénique. L'enfermement domine donc, mais dans répulsion, il prend son pied, et quel pied.
    Répulsion, pulsion de l'homme, qui s'acharne sur la femme comme un objet inutile au beau milieu d'une pièce. Femme qui reste sans broncher, à faire la bonne. Couple qui ne se fissure pas, contrairement aux murs. Puis, une jeune demoiselle, qui travaille à Londres, qui ne regarde pas le monde qui l'entoure, qui a peur de la lumière du jour et qui tente de se rassurer en vivant avec sa sœur. Les vacances commencent pour cette dernière, et les cauchemars arrivent pour Caroline (Catherine Deneuve). Poussées d'angoisses, peur de l'homme dragueur, refus de voir l'accident de voiture. Un personnage "inoffensif", qui subit la loi. Les hallucinations ne feront que croître et l'histoire prendra une tournure dramatique. Polanski a réuni tous les éléments pour nous mettre dans un pétrin, un embarras pas possible et nous pousser à réfléchir sur cette maladie qu'est la schizophrénie.
    Une réussite.
    Talie1111
    Talie1111

    4 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 septembre 2020
    L'image en noir et blanc et magnifique, Catherine Deneuve est magnifique, vraiment magnifique.La femme et l'actrice.
    Pour un film de genre, c'est parfaitement réussi : l'horreur est partout, crue, sans artifice, dans le silence, le sang, la saleté, la panique. On en sort, comme souvent chez Polanski, avec un vrai malaise qui va traîner un moment.
    Après, il ne faut pas chercher du fond sur le sujet principal. La maladie mentale et le traumatisme ne sont que prétextes à un exercice de style.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 janvier 2017
    'Une jeune manucure belge, Carole, travaille et vit à Londres avec sa soeur Hélène. Carole, introvertie, a des problèmes relationnels avec les hommes. Elle repousse Colin, qui la courtise et n'apprécie pas Michael, l'amant de sa sœur. Quand celle-ci part avec Michael, Carole sombre progressivement dans la névrose. Recluse, elle bascule dans la schizophrénie, et devient hantée par des bruits ' . Voilà le résumé du film . Rare sont les films qui traitent aussi bien de la maladie mentale . Cette œuvre n'est pas un film d'horreur et nullement un thriller , il est proche de la réalité . Le spectateur est plongé dans l'enfer d'un mental torturé . Catherine Deneuve interprète avec effroi la folie . Et sa dégradation psychique est troublante
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 juin 2020
    la musique est absolument parfaite pour ce film. Deneuve est splendide et incarne bien Carole. prenant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 janvier 2016
    « La Peur a de grands yeux », disait un fameux buveur de Balalaïka, qui ne se doutait pas que son proverbe bien senti serait mis sur péloche avec un certain brio par le camarade Polanski. C'est en effet dès son générique d'introduction que « Répulsion » tente, à travers un plan fixe sur des mirettes agitées comme en alerte constante, de nous ouvrir les portes des peurs et névroses de son héroïne principale, Catherine Deneuve, belle à se défoncer la cafetière. Le film raconte le lent naufrage psychologique d'une femme, Carole Ledoux, du fait de sa peur panique des hommes, d'une crainte irraisonnée d'être dominée et dévorée par eux. Le tour de force de son réalisateur n'est pas alors d'étaler sur écran une phénoménologie pointue des phobies sociales, mais plutôt de donner une représentation cinématographique des dimensions de la peur. Et « Répulsion » s'avère être de ce côté-là un petit bijou de mise en scène. Plusieurs images me reviennent instantanément. Celle où Deneuve se visse littéralement le fondement sur un banc public, le regard longuement dirigé sur une fissure du trottoir (comme un écho à celles qui souillent les murs de son appartement et par lesquelles son mal s'infiltre pour l'atteindre dans sa propre chambre), qu'elle semble surveiller de la même manière qu'elle surveille en permanence le reste de son environnement, pathologiquement focalisée sur ses peurs et les dangers qu'elle croit courir du fait de celles-ci. L'emprise que cette phobie des hommes exerce sur la jeune Carole trouve son point d'orgue dans ce qui est la scène la plus hallucinante du film, où la jeune femme, attaquée dans ses draps par un gaillard bien décidé à lui repasser le cuir, est en réalité victime de sa propre paranoïa répulsive, dans un silence froid brisé par le seul bruit de l'horloge, soulignant à la fois le caractère irréel de la situation et le réalisme étourdissant d'une horreur qui suspend littéralement le souffle. Ce thème de la folie que Polanski inscrit dans le cadre oppressant des grandes métropoles urbaines en est néanmoins au stade balbutiant avec « Répulsion », qui ne parvient pas complètement à se détacher de l'exercice de style. Le très talentueux cinéaste parachèvera l'exploration de cette thématique passionnante dans « Le locataire » et « Rosemary's Baby » que je tiens pour ses deux plus grandes réussites.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 août 2019
    Un film sur la pulsion et la peur. Le regard perdu dans le vide, l'angoisse du silence, l’hallucination, la perte de soin du corps et de l’ambiance, l'absence du sens de la vie. La représentation parfait de la maladie, depuis son début
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