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lilybelle91
63 abonnés
914 critiques
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4,0
Publiée le 28 mars 2011
traitant de l'un de ses thèmes de prédilection : la schizophrénie, "Répulsion" fait office de prémisse à des chefs d'œuvre tel que "le locataire", "Rosemary's baby", "Frantic" ! Catherine Deneuve tient ici l'un de ses plus grand rôle, La photo en noir & blanc est sublime, la mise en scène précise et soigné...tout cela fait de RÉPULSION l'un des meilleurs films de Polanski...
Répulsion est un assez bon film d'épouvante.Le scénario met du temps a décoller et est globalement assez mince.Le film s'inspire du surréalisme(Bunuel)dans les scènes de délires du personnage principal et possède un suspense hitchcockien qui fait penser a "Psychose".Le film mais beaucoup de temps à démarrer(presque une heure)avec un rythme très lent puis, vers la fin du film,la tension monte avec une atmosphère étrange et malsaine très bien rendue par une musique angoissante et envoutante.Catherine Deneuve est troublante et charmante,les personnages secondaires manquent cruellement de profondeur.Le film est très bien filmé avec une grandes variétés de plans:plans fixes long et descriptif et plans avec une caméra très mobile suivent les personnages.Les dialogues sont rares et peu importants,Polanski voulant surtout montrer les aspects psychologiques du personnage principal et émaillant son film de trouvailles visuelles proche de l'esthétisme du surréalisme.Répulsion est donc un film a voir malgré un début soporifique car il possède une atmosphère originale et de très bonnes références.
Un bon exemple de film d'horreur qui mise plus sur la stimulation de l'imaginaire (notamment en incorporant des passages fantasmés dans la réalité) que sur une violence artificielle. Répulsion est riche en images métaphoriquesspoiler: : ainsi, la fracture dans le mur, par son invraisemblance ou son surréalisme, met en évidence la perte de repères rationnels et souligne la démence du personnage principal . Cette plongée dans la folie se fait progressivement et est renforcée par les caractéristiques de ce personnage, joué par Catherine Deneuve, qui a tout pour plaire (en apparence). D'autre part, le film garde quelques questions en suspens, puisque finalement on ne connait jamais l'exacte raison du trouble qui habite Carol (la répulsion peut faire référence à la phobie de la sexualité, au déni des sentiments, au rejet social ou encore à ce que la folie elle-même suggère). On pourrait penser que le réalisateur franco-polonais veuille mettre en évidence les effets néfastes du rejet des pulsions sexuelles, nourrissant un certain penchant pour la psychose, mais d'un autre côté, c'est au moment où l'on voit Carol succomber à ses pulsions spoiler: (elle se masturbe en imaginant qu'elle se fait violer) qu'elle bascule définitivement dans la folie. À moins que ces débordements de brutalité ne soient imaginés par le réalisateur lui-même pour nous faire partager la violence des sentiments de Carol. Une chose est sûre, en refoulant ses désirs, elle rejette une partie de sa personnalité et la folie meurtrière est la concrétisation de ce désaccord de la personnalité.
Que dire de ce classique si actuel & impossible à faire de nos jours ou il ne manque par ailleurs & de toute façon que ces nouveaux instruments de torture et hochets diverses & variés fabriqués par ces nouveaux royaumes que sont Nokia, Motorola ou Alcatel ?
Comment peut il encore faire des films? il faudrait les boycotter, les seuls acteurs qui défendent Polanski sont juifs, je comprends pourquoi il est interdit d'entrée aux USA
Très bon film sur la déchéance mentale d'une jeune fille un peu perdue. Superbement interprété par la jeune Deneuve et visuellement très beau. Un des meilleurs premiers films de Polanski.
Malgré son rythme très lent,"Répulsion" est sans aucun doute l'un des films les plus inquiétant qui sois du vieux cinéma avec "Psychose". Une réalisation tournée en noir et blanc mais parfaitement bien filmée. Dans cette oeuvre, Roman Polanski ne nous montre pas un film d'horreur gore et sanglant avec l'effet hémoglobine, non, il réalise un excellent drame psychologique qui se centre sur la schizophrénie et la répulsion envers la sexualité entraînant au meurtre. Le réalisateur met également l'accent sur les bruits inquiétants, genre : craquements, sifflement de lame ou encore tic tac. Une tension se crée chez le spectateur. Bref, ce chef d'oeuvre de suspens ne laisse pas le spectateur indifférent. On peut donc remarquer qu' à cette époque Roman Polanski avait déjà une grande technique du cinéma.
Comme tous les premiers Polanski, c'est lent. Je trouve que le réalisateur a vraiment un problème au niveau du rythme. Cependant, à l'inverse de Cul-de-sac, qui m'avait terriblement déçu, on a à faire ici avec un vrai bon exercice de style, un film malsain, où tout repose sur l'ambiance, installée avec une économie de moyens, une maîtrise de l'image et du son épatantes. Les détails font tout : difficile d'oublier ce lapin qui pourrit, le rasoir, les fissures au mur...jusqu'à la dernière image, très marquante. Polanski sait utiliser le quotidien et les phobies personnelles pour déboucher sur l'horreur. Dans Rosemary's baby, ce sera la maternité, ici c'est la frustration sexuelle latente qui fait disjoncter le personnage
Roman Polanski, en offrant à Catherine Deneuve un de ses meilleurs rôles, réalise avec Repulsion un huis-clos obsessionnel, qui plonge dans le mal à l'aise le plus étouffant. L'utilisation des sons, angoisses universelles (bruits de pas, gouttes d'eau...) est remarquable, au même titre que l'emploi des images : ces fissures, ces plans choisis soigneusement dans leurs emplacements (genre, simplement filmer des pieds) ou encore l'éclairage partiel font que le long-métrage est un des plus oppressants du genre. Polanski avait déjà une certaine connaissance du travail de mise en scène alors même qu'il réalisait là un de ses premiers films : même si l'unité dans la direction d'acteurs semble faire défaut (à part Deneuve, personne ne tire son épingle du jeu, même pas John Fraser), l'intrigue est fort bien construite, l'équipe de tournage exécute son boulot à la perfection ; seul le rythme final est un peu lent, peut-être à cause du montage. Polanski se perd dans sa mise en scène/angoisse, et fait trop durer pour faire vraiment peur. Une dernière partie qui ne nuit que très peu au film, qu'on peut considérer de chef-d'oeuvre d'angoisse.
Film qui est parfois long, mais qui au finale nous garde par ces moments choc ou l'ont ne s'y attend pas et ses images, mouvement de caméra qui font voyager la spectateur dans un odyssée de folie. Catherine Deneuve est meilleure que jamais sous la caméra de Polanski.
Polanski n'en est qu'à ses début et il signe déjà un chef d'oeuvre où l'on retrouve toute ses obsessions. L'interprétation de Catherine Deneuve est bluffante en folle meurtrière, elle tient ici l'un de ses plus grands rôles, et la mise en scène de Polanski relève du génie. Un film voyeur ou le réalisateur traque son héroine (camera à l'épaule, nouvelle vague oblige) pour se rendre dans les méandres de son cerveau. Du très grand cinéma! Signalons que le réalisateur débute ici sa trilogie sur les appartements hantés que se poursuivra avec "rosemary's baby" et "le locataire".
Oh que cette histoire de fissures et d’araignée au plafond est effrayante… et sacrément bien calibré avec ça ! Assurément, à vous rendre fou de ne pas l’avoir visionné à l’époque. A voir les yeux grands ouverts !
Avec le scénario tel que décrit, je m'attendais à quelque chose de plus sobre. Cependant, la folie augmente de façon exponentielle. Catherine est vraiment douée pour jouer cette histoire. Certaines prises ne sont que son œil et toute l'horreur, la peur et la folie peuvent y être vues à la fois. Seulement quelques fois pouvons-nous remarquer un sourire refoulé qui semble trop normal. Polanski avait définitivement le don de monter une histoire sur film. C'est un film tendu et anodin au début, on comprend les réactions de Carole (Deneuve), et puis on ne comprend plus. Elle franchit la ligne plusieurs fois sans problème jusqu'à ce qu'elle la franchisse trop. La beauté de Catherine est utilisée à bon escient. Polanski a fait un plan rapproché extrême sur une photo dans le film et à la fin qui a également été utilisé dans un autre film classique (The Shinning).
Peut etre le meilleur film de Polansky dans ceux que j' ai vu (en tout cas, pour la manière de filmer,la musique ...). Deneuve est très convaincante dans le role de la femme qui sombre dans la folie. On se demande d' ailleurs si ce dont elle rève vient d' un événement antérieur ou si cela est "une angoisse" sorti de son imaginaire